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En 2050, il y aura au moins neuf milliards de bouches à nourrir. Avec l'augmentation de leur niveau de vie, des pays comme l'Inde et la Chine vont consommer de plus en plus de viande. Ce qui signifie qu'il faudra en produire au moins deux fois plus pour satisfaire la demande mondiale. Or la planète est déjà proche de la saturation. L'élevage monopolise déjà 30% des terres habitables et absorbe 70% des ressources en eau. Pour nourrir ce bétail, la monoculture de soja OGM, avec son cortège de pesticides et de déforestation, dévaste l'Amérique du Sud. Nombreux sont ceux qui appellent donc à un changement radical dans l'alimentation humaine.
Deux tiers des poulets vendus dans le pays sont contaminés par le Campylobacter, une bactérie potentiellement mortelle. Seuls les traitements chimiques pourraient arrêter la contamination, explique The Guardian, à l'origine de cette enquête.
Une grande révolution culturelle s’annonce : demain, nous ne mangerons plus de produits d’origine animale. Tout d’abord, la consommation de viande, d’œufs et de produits laitiers n’est pas nécessaire pour être en bonne santé. Ensuite, et peut-être surtout, cette consommation se fonde toujours sur des actes de cruauté envers les animaux. Or, comme de nos jours plus personne n’accepte que l’on soit cruel sans nécessité, la consommation des produits d’origine animale finira bien par être abolie, comme l’a été jadis l’esclavage.
Pour l’instant, on en est encore au temps du déni : déni de la souffrance des animaux et déni de notre cruauté. Mais, comme le montre ce livre percutant, la société moderne ne pourra pas occulter pendant longtemps encore les souffrances effroyables qu’elle inflige à ces animaux qui finissent dans nos assiettes et dont elle reconnaît de plus en plus la sensibilité, l’émotivité et l’intelligence. Voilà pourquoi demain nous serons tous végétariens !
Dans l'« Atlas de la viande », la Fondation Heinrich Böll et les Amis de la terre brossent un paysage inquiétant de l'extension de l'élevage industriel.
C’est une mise en garde, hier, de l’ONG Friends of the Earth Europe, qui présentait son atlas sur la consommation de viande dans le monde. La production intensive de viande a un impact dévastateur sur l’environnement.
La première dégustation d’un morceau de viande fabriqué « in-vitro » s’est déroulée à Londres sous le regard attentif de milliers de spectateurs. Si pour certains cela semble une hérésie de la nature, pour d’autres c’est un bon moyen de lutter contre la souffrance des animaux et de protéger l’environnement. C’est en tout cas ce que revendique Mark Post, le professeur à l’origine de cette expérience.
Dans quelques années, nous n'utiliserons peut-être plus le mot viande. Après les questions sur sa traçabilité et le scandale du cheval dans les lasagnes, le terme jouit d'une mauvaise réputation.
Ce prix identifie des avancées qui personnifient l’innovation et le potentiel d’investissement de l’Afrique Avec une population mondiale qui devrait atteindre les 9 milliards d’habitants d’ici à 2050 et plus de 900 millions de personnes souffrant de la faim, la demande en aliments nutritifs augmente rapidement.
Reconnaissant ce besoin et l’impact de la faim en Afrique, le Prix de l'innovation pour l'Afrique (PIA) a été décerné cette année à l’équipe d’AgriProtein. Cette équipe de chercheurs et d’entrepreneurs recevra la somme de 100.000 dollars américains pour son approche novatrice en matière de recyclage des nutriments –une méthode qui utilise des déchets et des larves de mouches pour produire des aliments naturels pour les animaux.
Le nombre de vegans croît très rapidement en Allemagne. Ceux qui pensent, à grand renfort de clichés, que les Allemands ne mangent que des grosses saucisses et des Schnitzel (de préférence accompagnées de leurs grosses bières) vont être surpris. La saucisse, en effet, n’est de loin pas l’aliment le plus en vogue chez nos voisins d’outre-Rhin. Non, la tendance, ces dernières années, est à tout autre chose: le véganisme. Ni viande, ni lait, ni miel, ni cuir, ni aucune autre matière intégrant un être vivant. Voilà qui plaît aux écolos les plus extrêmes, mais aussi aux simples citoyens, soucieux de vivre sans exploiter les animaux. En témoigne Veganz, une jeune chaîne allemande de supermarchés végans, qui, un an et demi après sa création seulement, a ouvert son troisième magasin fin mars dans un quartier branché de Berlin. La marque veut d’ailleurs se doter de 20 filiales en Europe à l’horizon 2016.
Du taureau torturé dans les assiettes ? Le débat a déjà fait scandale il y a déjà quelques mois, mais il revient sur la toile à l’heure où nous ne savons pas vraiment ce que nous mangeons. Bien que nous n’ayons pas fait de grande enquête, nous vous proposons de vous exposer les faits. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Il y a tout juste trois ans, l'abattoir de Bourgueil était moribond. Installé dans des locaux vétustes datant du début du XXe siècle, cet établissement (le dernier du genre en Indre-et-Loire) n'était plus aux normes. Il aurait sans doute fermé ses portes si une poignée d'utilisateurs locaux – éleveurs et bouchers – ne s'étaient pas mobilisés pour le renflouer avec l'aide des collectivités et des pouvoirs publics.
Continuons à explorer notre thématique pour ce mois de novembre : l’alimentation, vaste sujet qui se concentrera plus particulièrement sur des façons différentes de se nourrir. Après un premier article rassemblant quelques ouvrages essentiels pour cuisiner et s’alimenter autrement, Nathalie nous a proposé l’interview de l’un des deux créateurs d’un fast food parisien pour végé. Puis Grégoire nous a fait partager une expérience culinaire peu banale en nous proposant les services d’une chef en haute gastronomie végétale. Un témoignage aujourd’hui, celui de Stéphanie, flexitarienne. C’est chaque fois pareil. Quand on me demande si je suis végétarienne (sur la base, je suppose, de mes convictions écologistes et d’une apparence physique qui n’évoque probablement pas l’andouillette et le saucisson quotidiens) je réponds que je suis flexitarienne. La réaction varie assez peu « Flexi-quoi ? » Flexitarien= néologisme d’origine américaine, issu de la contraction de «flexible» et «végétarien», et qui témoigne d’une approche souple du végétarianisme.
Après une ascension fulgurante, la consommation de viande aux Etats-Unis est en train de diminuer plus rapidement que quiconque n’aurait pu le prévoir. Pourquoi ?
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Selon une récente étude de Chatham House, un think tank indépendant londonien, la réduction du réchauffement climatique ne pourra se faire sans une diminution de notre consommation de viande. Les chiffres présentés par cette enquête révèlent que les émissions de gaz à effet de serre dues à l'industrie de la viande sont supérieures à celles du secteur automobile, ferroviaire, naval et aérien réunis.
Végétariens, végétaliens ou «vegan»… Environ 500 militants de la cause animale, opposés à l’exploitation des animaux pour se nourrir ou même se vêtir, ont défilé samedi après-midi à Paris lors de la « Veggie pride ».
Manger de la viande est pour la plupart d’entre nous une action quotidienne. Pourtant, la consommation de viande – qui implique souvent des actes de cruauté envers les animaux – d’œufs et de produits laitiers n’est pas nécessaire pour être en bonne santé. S’en nourrir est-il vraiment un acte normal ? L’historien et philosophe Thomas Lepeltier présente l’ouvrage « La révolution végétarienne » aux éditions Sciences Humaines. Il y traite l’éthique animale et l’incohérence de notre conscience. Prêts à mettre de côté les produits d’origine animale ? Écoutez son interview…
Super carnivores, attention ! La surconsommation de viande est plus que nuisible pour la Terre comme le montre l’ONG Friends of the Earth.
Malgré les recommandations de la FAO , les hommes et surtout les Occidentaux rechignent encore à remplacer leur bon vieux steak par des sauterelles. Pourtant, une alimentation moins riche en viande n’apporterait que des bénéfices au niveau du porte-feuille, de la santé, et de la planète… (lien vers un article sur les chiffres de la FAO) Mais si les changements sont très lents pour l’homme, les animaux, eux, passent à l’entomophagie sans se poser de question… La société britannique Natures Grub commercialise des aliments pour animaux à base d’insectes séchés sur leur site internet et dans les animaleries. La société approvisionne même déjà différents zoos et centres animaliers d’Angleterre. En Afrique du sud, l'entreprise AgriProtein Technologies élève des mouches domestiques et produit de la farine d'insectes pour le bétail. Et la France n’est pas en reste : la société Ynsect produit des farines d’insectes destinées aux animaux d’élevage depuis 2011. L'entreprise a opté pour les coléoptères et les diptères, déjà utilisés dans le monde de la nutrition animale. Et pour les plus réfractaires, il est aussi possible de faire passer son animal de compagnie au régime végétarien tout en conservant une alimentation équilibrée. Le site VeggiePets.com rassemble croquettes, pâtés… pour animaux à base de protéines 100% végétales.
Moins de gaz à effet de serre, aucune souffrance animale : le steak in vitro, présenté ce lundi, réconciliera-t-il goût pour la viande et alimentation responsable ? Chercheurs et défenseurs des animaux en doutent.
Nouveau scandale inquiétant sur le front de la sécurité sanitaire ! Plusieurs dizaines de tonnes de porc abattu suite à une épidémie vétérinaire ont été vendus sur les marchés du sud du pays. De quoi convaincre de plus en plus de Chinois à se mettre au régime végétarien…
Aux Etats-Unis, on veut envoyer en prison ceux qui dénoncent la cruauté envers les animaux de venir filmer la réalité des abattoirs, au lieu de punir les bourreaux.
23 experts du monde entier : des scientifiques, des politiques, des journalistes et des responsables d’ONG publient un livre-réquisitoire contre la surconsommation mondiale de viande.
Des chercheurs néerlandais travaillent sur un steak fabriqué à base de gazon et des scientifiques chinois mettent au point une technique pour cultiver des fruits et légumes dans l’espace. Explications. La société néerlandaise Nizo Food Research est en train de plancher sur un steak fabriqué à base de gazon. L’idée est d’isoler les protéines contenues dans l’herbe, pour ensuite les réunir et obtenir une texture proche de celle de la viande.
Le conseil municipal de Los Angeles a déclaré la guerre aux gras trans et aux fast-foods. Dernièrement, le conseil a adopté, à l’unanimité, une nouvelle mesure encourageant les habitants de la ville à s’engager personnellement dans le mouvement des «Lundis sans viande». Ce mouvement a pour but de faire prendre conscience aux individus, une journée par semaine, du bien-fondé de réduire les apports en viande, pour lutter contre sa surconsommation. Plusieurs pays font partie de ce mouvement comme les États-Unis, l’Angleterre, la Hollande, le Brésil, la Finlande, la France, la Belgique (le jeudi dans leur cas), Taiwan et le Canada.
Pour que chaque année des milliards d’animaux ne soient plus élevés et tués dans des conditions abominables, il est nécessaire de diminuer fortement notre consommation de viande. Faut-il pour autant devenir végétarien ?
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