Nous avons déjà présenté Dirk Helbing : il est celui, qui, à Zurich, dirige le projet FuturICT qui cherche à simuler le monde. Dans un récent long post sur son blog, il ajoute plusieurs éléments au débat sur la stagnation de l’innovation, que nous avons mentionné à plusieurs reprises dans nos colonnes.Il rejoint donc tous ceux qui, à l’instar de Richard Jones ou Neal Stephenson pensent que les choses ne vont pas aussi vite qu’elles devraient, que la notion d’accélération de l’innovation qu’on nous sert souvent est un mythe.
Au contraire, précise-t-il, nous nous montrons incapables de résoudre des problèmes maintenant posés depuis plusieurs décennies. Ainsi, on connait l’existence du changement climatique depuis les années 60 et aucune innovation n’a pu le stopper. Helbing ne nie pas bien sûr l’existence de progrès technologiques énormes, comme dans le domaine de l’automatisation, mais justement, précise-t-il, cette robotisation à outrance risque de faire perdre des milliers d’emplois et favoriser une précarité grandissante. Il est donc nécessaire là aussi d’encourager l’innovation dans les domaines économico-sociaux pour intégrer cette brusque mutation technologique. Et là encore, nous sommes loin de répondre assez vite.
Pour les historiens des technologies Lee Vinsel (@sts_news) et Andrew Russell (@russellprof), de l’Institut de technologie Stevens, le capitalisme excelle dans l’innovation, mais échoue à maintenir les infrastructures de la société. Or, pour la plupart d’entre nous, la maintenance des infrastructures et leur entretien est bien plus important que l’innovation expliquent-ils dans Aeon : assurer la continuité de nos infrastructures, leur entretien et leur amélioration est plus important que les changer.
Pour la 4ème année consécutive, nous avons l’immense plaisir de vous présenter notre sélection des 365 initiatives qui ont le plus marqué l’année par leurs
Palomar5 was the 1st Innovation Camp in Germany. It took place from 9th of October to 24th of November 2009 at the Malzfabrik, a converted former brewery area, located in Tempelhof in the south of Berlin.
30 participants under the age of 30 from 17 countries, internationally selected out of +700 applications, lived and worked together for 7 weeks around the topic "the future of work". The camp team created 12 projects that reached from devices to enable a more haptic transfer of digital data, to oversized light-interfaces questioning the dynamics of control between user and digital device, to a satellite network to connect the global poor to the www.
régUber et Airbnb ont eu quelques soucis avec les autorités récemment. Marquées par une forte culture libertaire, les entreprises de l'économie du partage ont parfois du mal à accepter des règles qu'elles soupçonnent de surtout servir à protéger certains secteurs de la concurrence des nouveaux entrants. Les régulateurs tentent de leur côté de rappeler que les règles ont un sens. Les deux mondes peuvent-ils se rencontrer?
Pourquoi notre époque est-elle singulière ? En quoi vivons-nous un moment historique, très différent des autres, notamment d’un point de vue industriel, scientifique et économique ? De quelle façon cette révolution industrielle esquisse-t-elle de nouveaux partages de la valeur dans de nombreux secteurs industriels ?
Séoul, avec ses 10 millions d’habitants, a décidé l’année dernière de devenir la capitale du partage ! Ce programme, piloté par le bureau innovation de la ville, veut submerger la ville par une vague d’innovation sociale. La ville a ainsi inaugurée une trentaine de bibliothèque de prêts dans des immeubles de la ville, dans une ville qui compte beaucoup d’immeubles abritant 1000 à 2000 personnes. Pour le directeur du bureau d’innovation, utiliser la densité urbaine est un moyen pour redonner sens à la communauté.
L’économie collaborative se présente comme une alternative au capitalisme. Son principe repose sur le passage d’une économie basée sur la soumission des consommateurs et la rivalité des producteurs à une économie valorisant la collaboration entre les utilisateurs d’un bien ou service. Michel Bauwens et la fondation Peer to Peer (P2P) ont publié en fin 2012 un ouvrage qui propose un panorama des grandes tendances actuelles et des expérimentations en cours [1]. Le propos est principalement descriptif (comment concrètement l’économie collaborative est pratiquée) et illustratif (de nombreux exemples concrets sont présentés). L’ouvrage est précieux car il donne à voir un large éventail de possibilités, il montre que l’alternative est déjà en marche, peut-être même à notre porte et en tout cas loin d’être hors de notre portée. Dans la note qui suit, mon propos est modeste. Je m’attache essentiellement à tirer quelques leçons, fondamentales je crois, qui prolongent la réflexion à laquelle Bauwens (2012) nous convie. Je tente de consolider la dimension « économie politique »
Dans le cadre d’une économie collaborative et dans un souci de production durable et efficace, FarmBot élabore des machines agricoles de précision en open source.
Voici une présentation et une sélection d’évènements co-créatifs pour améliorer la ville, réfléchir à l’aménagement de l’espace urbain pour les handicapés, réfléchir à l’utilisation de l’espace public, hacker la culture de la routine, reverdir des friches urbaines… Suit une réflexion sur l’usage de dispositifs participatifs éphémères très ouverts pour créer de la collaboration entre réseaux.
Responsable des activités de créativité au service de l’innovation technologique du CEA, Miguel nous présente en quoi les innovateurs ne sont (presque) jamais des anciens bons élèves.
On attribue parfois à Churchill cette phrase célèbre : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, et c’est pourquoi ils réussirent ». Elle signale l’une des sagesses les plus paradoxales de la problématique de l’innovation. En ce domaine, l’intelligence, loin d’être un atout, représente une difficulté !
Miguel Aubouy que j'ai le plaisir de croiser de temps à autres notamment à CREACONFRENCE, a toujours des remarques fines , provocantes, intriguantes à formuler . Je suis sûre que ses ouvrages (que je n'ai pas encore eu le plaisir de lire) offrent un agréable moment créatif et re-créatif à tout personne intéressée par la créativité et l'innovation.
J'ai beau comprendre le propos, mais, sans me vanter, je mets quiconque au défi d'être plus innovant que moi et j'ai toujours été le premier de toutes mes classes et sans forcer encore. Alors je ne sais pas trop que penser, voyez-vous....xDD
Mdr...Je me doutais un peu de cette réponse. Mais je vais modérer un peu mon propos : bien que j'aie toujours été premier de classe, je n'ai pas été un bon élève et au sens des normes éducatives, conçues pour les masses et, selon moi, par les masses, je suis l'échec scolaire par A+B. Je pense donc qu'il s'agit d'une question de normes plus qu'autre chose. Un problème qui tant à s'aplanir avec l'apparition de processus éducatifs alternatifs où le cours sont donnés par des surdoués et qui va se corriger avec la TRI, avec l'école inversée où les surdoués feront eux-mêmes leur programme.
Pour sa troisième édition, le Forum ADEME des Innovations n’a pas failli à sa réputation. Événement incontournable des citoyens curieux, intéressés, voire engagés en faveur d’un avenir planétaire pérenne, il a été encore une fois le catalyseur de nouvelles idées et progrès en matière de développement durable. Avenir énergétique mondial, écologie, modes de comportement durables, consommation collaborative, étaient les exemples d’une liste non-exhaustive de sujets abordés lors de cette journée.
Were you unable to attend the recent Finance Innovation Lab Assembly on Alternative Finance? Based on recent community feedback about accessibility in other regions and due to the extremely high demand for the event we filmed the main speakers at the event so you can watch them online!
Si les innovations se multiplient dans le secteur public, elles ne profitent que très rarement aux autres administrations ou territoires. Les capitalisations, valorisations et échanges de bonnes pratiques restent insuffisants pour en assurer la reproduction à grande échelle. Cet essaimage s’avérerait pourtant bien utile à l’heure où le temps et l’argent manquent, tandis que les besoins sociaux augmentent. Sous l’impulsion du Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP) et du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), un groupe de travail « Futurs publics » (1) a été constitué au printemps 2015. Composé d’acteurs publics et de l’économie sociale et solidaire, il a été chargé de trouver les modalités de transfert/transposition permettant de démultiplier l’impact d’innovations ou initiatives qui ont fait leurs preuves.
L’année 2015 a été une année riche en innovations. Qu’elles soient au profit de de la planète, au profit de la recherche scientifique, ou dans un but humanitaire, elles ont toutes contribué d’une manière ou d’une autre à rendre meilleur ce monde. On vous propose une sélection des 25 innovations qui ont marqué l’année 2015.
...Mettre à profit des excréments pour produire de l’eau potable est le défi que s’est fixée la fondation Gates en collaboration avec Janicki bioénergie. La société a conçu une machine qui convertit les excréments en de l’eau potable.
"Innovation Nouvelle Génération", guide réalisé par Bpifrance, propose un changement de regard et de référentiels porteur d'une approche multidimensionnelle de l'innovation. Et l'innovation sociale est reconnue comme l'une des formes d'avenir !
Bpifrance & Innovation : "fabriquer des solutions sociales, c'est aussi innover !" En particulier, l'innovation sociale permet de faire face à "l'importance croissante des « externalités » : la montée des enjeux énergétiques et climatiques, la prise de conscience des limites de l'action politique « classique » et l'accent croissant mis sur la « responsabilité sociale et environnementale » des entreprises, invitent à prendre en compte les effets des innovations sur l'emploi, le bien-être collectif ou l'environnement."
Sony teste le papier électronique sur des projets parfois inattendus. L'entreprise japonaise a ainsi développé le principe d'une montre en papier électronique dont le financement a été assuré par les internautes. Les premiers exemplaires seront expédiés en mai 2015.
La France est en mal d’imagination, de renouveau, d’innovation. C’est ce qui se joue à chaque fermeture d’usine. C’est ce qui s’est joué à Aulnay-sous-Bois, Gémenos ou Clairoix. Les dirigeants de PSA, Fralib ou Continental n’ont pas vu arriver la fin de cycles économiques et ont privilégié la rentabilité financière à court terme plutôt que la nécessaire transition de leurs groupes. Il s’agit non seulement de répondre aux attentes des consommateurs, mais, surtout, d’imaginer de nouvelles solutions, de s’appuyer sur l’intelligence des salariés pour faire émerger des idées innovantes. Mais ces dirigeants se sont contentés du principe selon lequel «on a toujours fait comme cela, pourquoi changer ?» Et, en parallèle, des aides d’Etat sont demandées et attribuées sans contrepartie. La gravité de la situation est telle qu’il nous faut tout revoir, changer de mode de développement et repartir d’une page blanche pour écrire la suite de notre histoire.
La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) soutient le développement des « circuits de proximité à dimension sociale, en agriculture biologique » depuis 2011. En lien avec les acteurs locaux (agriculteurs biologiques, collectivités territoriales), la FNAB élabore des outils pour un développement pérenne des circuits de proximité adaptés à leur territoire. Entretien avec Julie Portier, chargée de mission restauration collective bio et circuits courts à la FNAB.
Des produits conçus par des citoyens en "open source" aux "fablabs" qui parient sur un nouveau modèle industriel, l'innovation sort des sentiers battus, portée par les salariés et les consommateurs eux-mêmes.
Quel est le rôle du Design dans la compréhension des usages et la conception avec les usagers - et plus largement dans les processus d’innovation ?
Comment intégrer les apports du Design dans des politiques publiques de soutien à l’innovation ?
Quelles alliances les disciplines des Sciences Humaines et Sociales (SHS) et du Design doivent-elles nouer pour s’exprimer pleinement dans les processus d’innovation ?
Quelle est leur place dans la constitution et l’animation des "écosystèmes d’innovation" ?
Ce film montre en images les cinq grands thèmes autour desquels s'articule le Sommet 2014, notamment la sécurité alimentaire, l'accès aux soins de santé et aux services à la personne et la crise mondiale de l'emploi. Certaines séquences mettent en lumière la forte capacité de résilience des coopératives en temps de crise.
Lauréate d'un prix associé à MyMajorCompany, la start-up française Organight innove en proposant des autocollants bioluminescents pour éclairer les vitrines de nos villes.
Il ne se passe pas une journée où l'on apprenne dans notre pays, nos régions - et dans le monde entier - la disparition d'une entreprise, de quelque taille qu'elle soit. Problèmes de gestion interne, de compétitivité mondiale, ... : cocktail explosif où se mélangent tous types de crises humaines, sociales, politiques, économiques. Pourquoi à nos échelons de simples citoyens ne pas collaborer à la reprise ?
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.