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Et si la mode devenait, elle aussi, collaborative ? C'est l'ambition de la start-up La Boutonnière, qui a vu le jour afin de recréer un dialogue entre les clients et les concepteurs de vêtements. Avec son appli, chaque modèle est personnalisé, fabriqué et expédié. Le tout, en deux mois.
Au pire dans les déchetteries, au mieux dans les bornes de collecte, les déchets textiles s’accumulent, à cause d’une consommation effrénée et de vêtements de très faible qualité produits à bas-coût en Asie. En Basse-Normandie, une plateforme rassemble une centaine d’associations autour d’un objectif : donner une seconde vie aux milliers de tonnes de vêtements et de chaussures récoltés chaque année dans la région. Le principal débouché de cette entreprise d’insertion ? Les marchés africains. Reportage au sein de l’entreprise Cobanor Tritex, dans la banlieue de Caen.
Via R-CUBE
Au Bangladesh, la mobilisation générale pour sauver le secteur textile donne des résultats inégaux : les victimes de la catastrophe du Rana Plaza n’ont été que partiellement indemnisées, mais un processus de modernisation des usines se met en place.
Près de 300.000 ouvriers du textile cambodgien, en grève pour obtenir de meilleurs salaires, ont rejoint les rangs des manifestants d’opposition qui réclament le départ du Premier ministre, Hun Sen, et la tenue d’élections législatives. Au cœur des revendications du textile, le passage à un salaire minimal de 160 dollars par mois en 2014. Il est jusqu’ici de 80 dollars et le gouvernement a promis cette semaine de le porter à 95 dollars dès avril 2014.
A la recherche d’une marque éthique, responsable et engagée dans l'économie sociale et solidaire ? Ne cherchez plus, La Fibre Câline répond à tous ces critères ! Depuis 2012, La Fibre Câline propose une collection complète d'articles de layette pour bébé et accessoires textiles de maternité, utilisant des tissus en matières naturelles issus de filières courtes et labellisées (coton européen de qualité supérieure tissé en Rhône-Alpes, labellisé Bio, GOTS, Oeko-Tex, etc.) par souci éthique mais aussi pour limiter le risque d’allergie pour les enfants. L’idée a germé dans l’esprit d’un représentant de jouets assistant aux délocalisations massives de production en Asie… et voyant son emploi se réduire à la gestion de pièces défectueuses et aux contrôles de produits toxiques dans les jouets. Ayant de la famille dans le textile dans le Nord de la France, le fondateur décide alors de lancer sa propre activité de produits responsables et écologiques pour les tout-petits.
Si la marque au nom de volatile créée par Rachid Baalla et Emmanuel Pierson affiche d’emblée son côté décalé, ce que son nom n’indique pas, c’est son envol équitable et bio.
Une blogueuse défie l’enseigne américaine avec une fausse campagne de pub. La marque américaine de vêtements Abercrombie & Fitch assume sans scrupules: elle ne souhaite pas que des femmes rondes portent leurs vêtements. La blogueuse Jes, connue par son blog "la boulangère militante" ("The militant baker"), a sauté sur l’occasion pour créer sa propre campagne de pub. Elle est intitulée "Attirante et grosse" ("Attractive and Fat") et la blogueuse pose sur ses photos que l'on peut voir sur son blog.
Le projet de la Mairie vise à en terminer avec le gaspillage des chutes de tissu des confectionneurs, notamment dans les quartiers du Brás et du Bom Retiro, qui salissent les rues de la ville.
Muhammad Yunus redoute que l'effondrement de l'usine de Dacca ne provoque un délitement de l'industrie textile. Le macabre décompte des personnes retrouvées dans les décombres de l'usine de Dacca n'en finit plus. Le tragique effondrement d'une usine d'ateliers textiles au Bangladesh, survenu le 24 avril, a causé la mort d'au moins 1125 personnes, selon le dernier bilan, toujours provisoire. Depuis le drame, le monde a les yeux braqués sur les nombreuses marques qui sous-traitent leurs productions de vêtements dans la région. De grandes firmes occidentales ont affirmé travailler avec les sous-traitants de l'usine Rana Plaza: Mango, Primark, Joe Fresh ou encore Bon Marché et El Corte Ingles. Le père du microcrédit, le Bangladais Muhammad Yunus, a réagi dans une tribune dans TheHuffingtonPost.com. Pour lui ces grandes marques ne doivent pas quitter le pays: "Cela endommagerait gravement notre avenir économique et social. Cette industrie […] a causé d'immenses changements dans notre société, en transformant la vie des femmes", explique-t-il. L'industrie textile a, en effet, généré plus de 15 milliards d'euros en 2012, et emploie près de 3,6 millions de personnes.
Depuis plusieurs années, les entreprises étrangères ont tenté de trouver des solutions pour améliorer les conditions de travail sur place, sans toutefois empêcher de nouvelles catastrophes.
> Cet article a initialement été publié dans la Lettre professionnelle “Tendances de l’innovation sociétale” N°57 du 7 mai 2013. C’est le pire drame industriel qu’ait connu le pays. Mercredi 24 avril, l’immeuble du Rana Plaza, en banlieue de Dacca au Bangladesh, s’est effondré, faisant au moins 1125 morts et des milliers de blessés, selon le dernier bilan. Un accident qui fait écho à l’incendie de l’usine Tazreen Fashion en novembre 2012 et à une multitude d’événements moins médiatiques: depuis 2005, au moins 700 ouvriers et ouvrières ont péri dans des incendies, des effondrements d’usines ou des explosions, d’après l’association Peuples solidaires (chiffres mars 2013).
Des pièces uniques, des tissus anciens, une fabrication française… les sacs écolo Le Grand Cerf ont vraiment tout pour plaire ! Zoom sur une marque qui fait du neuf avec du vieux
Le Grand Cerf… Quel drôle de nom pour une boutique de tissus anciens ! En 2011, Stéphanie Cluzel a crée son petit atelier/boutique qu’elle a installé dans l’ancien hôtel du Grand Cerf, à Mortagne-au-Perche, dans l’Orne. Sa boutique de tissus anciens propose un choix vaste d’objets de déco comme des coussins, des pochons, des abat-jour, des tapisseries de siège, etc. et des sacs très originaux !
Le combat contre les composants textiles chimiques continue ! Dans la lignée d’H&M qui s’est engagé à ne plus utiliser de composants perfluorés, Benetton et Victoria’s Secret ont annoncé leur décision de supprimer l’utilisation de produits chimiques dans leurs collections d’ici 2020. A l'origine, la campagne Detox de Greenpeace avait fait l’effet d’une bombe dans l’industrie textile, révélant l’usage de produits chimiques dangereux dans des vêtements qui se retrouvent sur notre peau, avec des effets parfois ravageurs (démangeaisons, allergies, brûlures, système hormonal déréglé, etc.). Bye-bye donc phtalates, composants perfluorés et autres substances aux noms barbares et à la réputation douteuse. Une mesure nécessaire pour les deux marques de prêts-à-porter et de lingerie, après que Greenpeace ait notamment décelé des taux de phtalates (un puissant perturbateur endocrinien) anormalement élevés sur des dessous… portés précisément sur des zones corporelles hautement concentrées en hormones. Pour enfoncer le clou, l’ONG avait même précisé que si ces vêtements avaient été des jouets, ils n’auraient pas passé les frontières de l’Union Européenne, qui se montre stricte avec les seuils de substances toxiques pour les jouets, accessoires et vêtements d’enfants. D’autres marques de prêt-à-porter se sont aussi engagées en décembre dernier, comme Zara, Mango, Esprit, Marks & Spencer ; et le japonais Uniqlo a rejoint en début d’année les rangs des 14 groupes textiles engagés. Levi’s a également cédé aux pressions et s’est engagé dans la campagne, après que Greenpeace ait retrouvé des traces des composants chimiques utilisés pour les jeans de la marque dans les eaux usées près des usines de fabrication en Chine et au Mexique… En revanche, d’autres marques font la sourde oreille, malgré le lancement de la campagne Detox depuis juillet 2011 : Calvin Klein, Gap ou G Star Raw ne se sentent pour l’instant pas concernés par ces préoccupations… qui intéressent tout de même de nombreux consommateurs, à en juger déjà les 200 000 personnes engagées dans la campagne qui ont fait réagir Levi’s par exemple.
Valérie Lacroix et Charles Galtier viennent de lancer, à Rosheim, un site internet d’échanges de vêtements pour enfants, par lots. Un exemple malin de consommation collaborative.
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« Sweatshop », ou atelier de misère, est un terme désignant les usines à textiles des années 1830/1840. Terme péjoratif, il désigne l’esclavagisme industriel qui était employé à la révolution industrielle en particulier sur les travailleuses du textile. On croirait qu’un tel terme a disparu, mais il fut en réalité délocalisé loin d’occident et des yeux des consommateurs. « Sweatshop », c’est aussi le nom d’une émission de télévision norvégienne un peu particulière. Une émission qui va plonger 3 fans de la mode dans la réalité des usines cambodgiennes où sont produits la majorité des vêtements du prêt-à-porter.
L’alliance défendant les droits des travailleurs du textile, Clean Clothes Campaign vient de publier un rapport sur les conditions de rémunération et de travail dans le secteur du vêtement et de la chaussure dans quatre États membres de l’Union Européenne (Bulgarie, Croatie, Roumanie, Slovaquie) et six pays, non membres de l’UE (Bosnie-Herzégovine, Géorgie, Macédoine, Moldavie, Turquie et Ukraine), entretenant des relations avec l’UE mais sans appliquer ses règles sociales.
En ces jours d’hiver, si vous passez dans le centre commerçant de Grenoble, ne manquez pas de rentrer dans la boutique pour bébés et enfants Mon petit öko, rue Brocherie. L’accueil y est chaleureux et les produits de qualité (parole de maman). Si vous êtes lyonnais(e), son alter ego se trouve dans le 6e arrondissement. Pour tous les autres, il est possible de s’informer et de commander sur le site dédié. C’est Alexandra, la fondatrice et gérante, qui explique la démarche du Petit öko…
La maîtrise de son approvisionnement en matière première et la perspective de nouveaux débouchés commerciaux a conduit l’entreprise Mud Jeans à lancer en mars 2013 un programme de location-vente de jeans en coton biologique.
Via Economie écologique
Une chaussure achetée, un arbre planté, c’est le concept développé par Faguo. La marque française de baskets créée en 2009 par Frédéric Mugnier et Nicolas Rohr, se veut « dynamique et responsable ». Leur volonté : s’enrichir tout en restant vert.
La jeune entreprise Percentil.com connaît un développement fulgurant et pourrait bientôt exporter son concept de vente en ligne de vêtements d’occasion vers la France et l’Allemagne. Son secret ? Proposer uniquement des produits de qualité peu usagés ou n’ayant jamais servi.
Zoom sur deux entreprises textiles aux modèles radicalement opposés, alors que le secteur est interrogé sur sa responsabilité, après l'effondrement du Rana Plaza au Bangladesh.
L'enseigne américaine préfère brûler ses vêtements invendus plutôt que de les donner à des œuvres de charité. Dans le monde idéal d'Abercrombie&Fitch, la misère n'existe pas et les gens sont tous des éphèbes au physique sculpturale. Une vision discriminatoire, mais clairement assumée par les dirigeants de la célèbre enseigne américaine de vêtements. En 2010, la marque révélait qu'elle préférait incinérer ses vêtements abîmés ou invendus plutôt que les redistribuer à des œuvres de charité. Le 3 mai 2013, le site d'information Business Insider révèle qu'Abercrombie a décidé de retirer de ses rayons féminins les vêtements au-delà de la taille large (L). Les dirigeants ne souhaitent plus voir dans leurs boutiques "de gens gros", mais seulement "beaux et minces". Pour dénoncer ces pratiques discriminatoires, un écrivain américain Greg Karber a lancé une campagne citoyenne sur internet baptisée "#Fitchthehomeless". L'idée est de collecter un maximum de vêtements de la marque, puis de les redistribuer à des sans-abris.
Recyclez-vous vos vieux textiles ? La campagne J’ai la fibre du tri vous invite à réfléchir à la question. De quoi faire le point sur ses habitudes en matière de recyclage des textiles.
Vos placards sont trop remplis et pourtant vous avez l’impression de ne rien avoir à vous mettre ? Comme de nombreux Français, vous ne portez qu’un tiers de votre garde-robe ? Vous en avez marre du mauvais rapport qualité / prix des vêtements que vous achetez ? Alors adoptez la philosophie du slow wear !
Encore trop peu répandu, le label Bluesign est votre allié si vous cherchez du matériel de montagne durable. Suivant un protocole rigoureux en ce qui concerne la teinture et les finitions des vêtement, le label garantit un haut niveau environnemental pour le textile. Les fabricants et revendeurs sont d’ailleurs invités à devenir membres afin de faire évoluer le standard.
Créer de l’emploi, lutter contre l’exclusion et agir pour l’environnement ? C’est possible et c’est le combat quotidien des membres de l’Inter-Réseaux de la Fibre Solidaire (IRFS) !
Rassemblés au sein de l’IRFS, Emmaüs, le Relais, le Secours Catholique et Tissons la Solidarité travaillent sur toute la filière de récupération textile : collecte, tri, réemploi et recyclage. Avec plus de 3500 emplois créés en France, dont une part significative en contrat d’insertion, ils démontrent qu’il est possible de concilier le social et l’économique.
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