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Ils bidouillent, fabriquent et détournent des objets. Grâce à la démocratisation des outils de production, le consommateur devient à son tour concepteur. Tour d'horizon de ceux qui inventent la consommation de demain.
Et si nous étions tous des créateurs? C’est ce que nous assure Dale Dougherty, le fondateur du magazine Make. Selon lui, nous sommes tous de potentiels makers, capables de s’approprier les nouvelles technologies (imprimante 3D, découpeuse laser, machine à commande numérique...) pour créer de nouveaux objets. La conception ne serait ainsi plus seulement l’affaire des industriels, mais de tous. Cette solution pourrait bien s'avérer utile en temps de crise, puisqu'elle permet aussi de lutter contre l’obsolescence programmée.
Trop futuriste? Non, car le mouvement est en marche. Depuis quelques années, aux quatre coins du monde, les makers utilisent les outils numériques pour fabriquer produits et prototypes, seuls ou à plusieurs. La culture du partage y est prédominante: ils mettent en commun idées et compétences à la disposition de tous pour créer un savoir collectif.
Que bricolent-ils? "Ils ne savent pas forcement ce qu’ils font et pourquoi ils le font, expliquait Dale Dougherty lors d’une conférence TED. Ils jouent à découvrir ce que la technologie peut leur offrir et probablement à découvrir aussi leurs propres aptitudes." Une manière ludique d’inventer une consommation plus responsable, grâce à la récup’ et la réparation.
