Your new post is loading...
Your new post is loading...
Jean-Laurent Cassely, journaliste, s’est intéressé à décrypter les choix d’une minorité de jeunes surdiplômés en rupture avec les codes de l’entreprise et mus par l’envie de faire quelque chose de leurs mains et en dehors des open spaces. Un épiphénomène qui révèle le malaise d’une génération et dont il a tiré un livre, La Révolte des premiers de la classe. Entretien.
e gouvernement se penche à nouveau sur les banlieues. En présentant, mercredi 13 avril, son projet de loi « égalité et citoyenneté » en conseil des ministres, et en organisant, dans la foulée, un comité interministériel à Vaulx-en-Velin (Rhône) – commune dont la secrétaire d’Etat à la ville, Hélène Geoffroy, était maire –, Manuel Valls veut compléter la palette de mesures annoncées lors des deux précédents rendez-vous déjà consacrés à ces sujets et qui avaient été présentées comme « la réponse » à ce qu’il avait appelé un « apartheid territorial, social et ethnique ». Un certain nombre des mesures, qui avaient été annoncées en mars 2015 ou qui seront présentées mercredi, nécessitaient une transposition législative.
Dans ce recueil de textes pionniers (1965-70) qui ont fait sa renommée, Murray Bookchin conjugue sa vision anarchiste et écologiste avec les possibilités prometteuses d’une société d’abondance. Une abondance envisagée non pas sous la forme d’un accès illimité à des biens de consommation pléthoriques, mais bien une par laquelle l’être humain a amplement les moyens de satisfaire ses besoins fondamentaux pour se consacrer à l’assouvissement de ses désirs réels.
Via Ladyss
La guerre des taxis contre la société Uber ne se résume pas au film des méchants archaïques contre les gentils «disrupteurs». Elle rappelle surtout qu'il est urgent de penser la société que nous voulons, puis d'agir pour la construire.
Via Bernard BRUNET
Société collaborative, la fin des hiérarchies, paraît aux éditions Rue de l’Echiquier ce 21 mai. Dans ce livre écrit à 18 mains (Flore Berlingen, Marc-Arthur Gauthey, Arthur De Grave, Diana Filippova, Asmaa Guedira, Antonin Léonard, Edwin Mootoosamy, Benjamin Tincq et Maëva Tordo), nous proposons notre vision de la société collaborative. Alors, pourquoi un livre ?
Il y a quatre ans, la communauté OuiShare se créait à Paris. Après de nombreuses réflexions portées sur le sujet de l’économie collaborative et des dizaines d’évènements organisés, dont la 3ème édition du OuiShare Fest (qui a eu lieu du 20 au 22 mai), OuiShare franchit un nouveau cap avec la rédaction d’un ouvrage par quelques uns de ses membres actifs. Neuf auteurs ont ainsi collaboré à la rédaction du livre intitulé « Société collaborative : la fin des hiérarchies » qui vient de paraître aux éditions Rue de l’Echiquier. Entretien avec Diana Filippova, écrivain, Connector OuiShare et responsable du programme du OuiShare Fest, qui a coordonné le livre.
Dans son livre «Suicide de l'Occident, suicide de l'humanité ?», Michel Rocard alerte sur les dérives qui affectent notre civilisation. L'ancien premier ministre socialiste propose quelques «traitements» et nous confie qu'il faut «repenser le temps de travail».
Michel Rocard tire la sonnette d'alarme. Dans son livre «Suicide de l'Occident, suicide de l'humanité?», publié aux éditions Flammarion, l'ancien premier ministre socialiste dresse un portrait très sombre de la période que nous traversons et met en garde contre les dérives qui menacent l'humanité. «Nous sommes actuellement face à une demi-douzaine de crises n'ayant rien à voir les unes avec les autres. La plus facile à définir c'est la crise écologique», confie Michel Rocard au Figaro.
Une planification sociale pionnière Aujourd'hui, Médellin peut se targuer d'avoir réduit de 95% ce taux et d'avoir fait reculer de 8 à 3% son taux de population touchée par la pauvreté extrême (soit, d'après l'institut national de statistiques colombien, des revenus mensuels inférieurs à 33,80 euros, considérés comme insuffisants pour satisfaire les besoins alimentaires de base). Cette profonde transformation est le fruit d'un engagement exemplaire de la gouvernance sur plusieurs mandats - et ce, quel que soit le bord politique des dirigeants - autour d'une vision commune : donner la priorité, par une planification sociale pionnière, aux populations et aux territoires les plus vulnérables.
Via Gizmo immo, La Métropole de Lyon- M3, Société Française de Prospective, Bernard BRUNET
Un journal consacré au versement d’argent inconditionnel à tout citoyen vient d’être lancé. L’objectif est d’octroyer à chacun un revenu. La mise en place d’une telle mesure pourrait provoquer de nombreux changements dans notre société.
La révolution numérique et la diffusion massive d’internet permettent aujourd’hui aux citoyens du monde entier de s’informer, d’échanger, de s’exprimer plus facilement. Elles donnent à la société civile de nouvelles capacités d’agir et font naître ainsi de nouvelles pratiques sociales. Pour l’État, elles se traduisent par une nouvelle exigence d’ouverture.
Via Bruno Hour, Aurélien BADET
Le gouvernement de l’Europe, s’il n’existe pas en tant que tel, est pourtant une réalité. Nos existences sont de plus en plus modelées par des lois, règles, normes, issues des préconisation de la Commission européenne, validées par le Parlement européen, puis appliquées par les Parlements nationaux. Ce constat, en tant que tel, n’aurait rien de très inquiétant si les effets de ces changements étaient positifs. Nous pourrions imaginer des pays membres de l’UE dont les habitants seraient mieux soignés, mieux éduqués, mieux payés, avec de meilleurs services publics que cela ne l’était avant la mise place du traité de Maastricht.
Nous pourrions vivre dans une Europe plus joyeuse, pleine d’entrain, dynamique, avec un foisonnement d’initiatives, dont le rayonnement culturel serait important, bref, un vieux continent, qui, grâce à son marché unique, sa monnaie unique, ses institutions modernes, son modèle social, permettraient à ses population de « mieux vivre », c’est-à-dire, améliorer leur condition.
Il y a vingt-cinq ans, c'était la star du ring, le « boss », vainqueur du communisme par KO ! Aujourd'hui, le capitalisme est un champion usé par la crise, miné par les contradictions et politiquement à bout de souffle. Dans toutes les disciplines, d'éminents chercheurs se penchent sur le blessé. L'an dernier, Thomas Piketty (dans Le Capital au XXIe siècle) ou l'anthropologue David Graeber (avec Dette, 5 000 ans d'histoire) ont brillamment disséqué les failles du boxeur, bouffi d'excès. Au début de l'année l'historien Jérôme Baschet a publié ses Adieux au capitalisme – pronostic vital engagé ! Et voilà que se glisse, en tête du cortège, une des pythies les plus écoutées de la planète, Jeremy Rifkin, venu prononcer l'épitaphe du capitalisme dans un essai au titre barbare mais au propos fascinant : La Nouvelle Société du coût marginal zéro. L'Internet des objets, l'émergence des communaux collaboratifs et l'éclipse du capitalisme.
Le manifeste "Le dernier appel" a été lancé en Espagne pour alerter sur l’effondrement écologique et social à venir si rien n’est fait pour y remédier.
|
Un mouvement qui n’appartient à personne mais qui concentre l’espoir d’un monde meilleur. Nuit Debout, lancé à Paris au soir du 31 mars dans la foulée de la contestation du projet de loi réformant le droit du travail, essaime dans plusieurs villes de France et ailleurs en Europe. Qui y participe ? Qu’attendre de ce mouvement dans lequel chacun est invité à venir débattre ? Comment sortir de la contestation et incarner une alternative ? Et offrir un espace de parole à celles et ceux qui, la plupart du temps, en sont privés, tels les ouvriers ou les habitants des banlieues populaires ? Basta ! est allé à la rencontre de celles à ceux qui, de Paris à Berlin, en passant par Toulouse, Châteauroux, et Lyon se réapproprient l’espace public et amorcent un « réveil des consciences ».
Via Bernard BRUNET
Dans une interview donnée récemment à *The Economist*, Yanis Varoufakis a caractérisé le revenu de base comme « essentiel » dans la société future.
Via Bernard BRUNET
Le projet KRONOS part d’une prise de conscience que le système financier qui gouverne nos sociétés aujourd’hui ne correspond plus aux réalités humaines et sociétales.
Via Bernard BRUNET
Dans un entretien exceptionnel, le sociologue et philosophe Edgar Morin ausculte, du haut de ses 94 ans, l’état du monde et celui de la France. Economie, Front national, islam, fanatisme, immigration, mondialisation, Europe, démocratie, environnement : ces enjeux trouvent leur issue dans l’acceptation du principe, aujourd’hui rejeté, de "complexité". Complexité pour décloisonner les consciences, conjurer les peurs, confronter les idéaux, hybrider les imaginations, et ainsi "réenchanter l’espérance" cultivée dans la fraternité, la solidarité et l’exaucement de sens. "Le seul véritable antidote à la tentation barbare a pour nom humanisme", considère-t-il à l’aune des événements, spectaculaires ou souterrains, qui ensanglantent la planète, endeuillent la France, disloquent l’humanité. "Il est l’heure de changer de civilisation." Et de modeler la "Terre patrie."
« Avec quelques décisions courageuses, le problème de la faim pourrait être résolu. » C’est le constat sans appel dressé par Olivier De Schutter, ancien rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation, alors que 795 millions de personnes souffrent de sous-alimentation. Fervent défenseur de l’agro-écologie, il revient avec Basta ! sur les lobbys à l’œuvre qui bloquent tout changement, dans le secteur agricole comme énergétique. Partisan d’une nouvelle redistribution des richesses, il appelle à inventer de nouveaux rapports sociaux. « Sans revoir les modes de consommation des sociétés riches, nous n’éviterons pas une catastrophe à l’horizon 2080 », prévient-il. Entretien.
Pour évaluer la richesse d'un pays, il existe depuis les années 1930 le produit intérieur brut, ou PIB – il avait été créé pour mesurer l'effet de la Grande Dépression sur l'économie américaine. Cet indice, souvent critiqué en raison de ses critères strictement économiques, n'avait pas jusqu'à présent d'alternative ; désormais, il existe le SPI, pour « Social Progress Index », qui mesure le progrès social de chaque pays.
Ses concepteurs, des économistes et des statisticiens, ont pu présenter cette année les premiers résultats de leur travail entamé en 2009. Après une version bêta en 2013, l'édition de l'an dernier ne portait que sur 50 pays. Cette année, 133 pays représentant 99 % de la population mondiale sont passés au crible.
Où va la zone euro ? Quels objectifs communs poursuivent ses membres ? Que gagnent-ils, au fond, à partager la même monnaie ? La crise des dettes souveraines et le drame grec ont plus que jamais remis ces questions sur le devant de la scène. Si les réponses à apporter relèvent du politique, une chose est sûre : d’un point de vue économique et social, les trajectoires suivies par les pays membres s’écartent depuis 2010, et pas seulement à cause des séquelles de la crise. Pire, cette divergence pourrait s’aggraver dans les années à venir. Tel est du moins l’inquiétant constat dressé par France Stratégie, le centre de réflexion rattaché à Matignon, dans une étude sur le sujet.
L’accroissement des inégalités dans nos sociétés industrialisées peut, en partie, être expliqué par la mutation du travail. Et, dans le même temps, les politiques publiques de redistribution montrent chaque jours leurs limites. N’y aurait-il pas une troisième voie à explorer ?
Via Economie écologique, Société Française de Prospective, Bernard BRUNET
LaLibre.be, journal belge, nous livre l’opinion sans commentaire de Riccardo Petrella (Institut Européen de Recherche sur la Politique de lʼEau) sur l’appauvrissement de la société. Politologue et économiste italien, il est un acteur majeur dans la critique de la mondialisation notamment à travers son combat contre la privatisation de l’eau et la marchandisation des biens-communs. A 73 ans, il continue de s’exprimer sur la nécessité d’endiguer la pauvreté alors même qu’on constate son augmentation au sein même de l’Europe.
« L’appauvrissement est le produit de la société. Dès lors, pour l’éradiquer, il faut changer, à la racine, les règles, les institutions, les pratiques qui en sont à l’origine.
Fablab, financement participatif, machine auto-réplicable, open source hardware, monnaie locale et/ou virtuelle, tout cela ne préfigure-t-il pas un écosystème qui tendrait à s’affranchir à la fois du marché et de l’État ?
Via Michel Briand, Bernard BRUNET
Économiste. Auteur de La Troisième Révolution industrielle (2012) et de bien d’autres essais remarqués, il est le président de la Foundation on Economic Trends qui mène depuis la fin des années 1970 un travail de prospective sur les questions économiques, sociales et environnementales. Il vient de publier La Nouvelle Société du coût marginal zéro aux éditions Les liens qui libèrent.
Dans votre dernier ouvrage, vous poursuivez votre réflexion sur ce que vous appeliez en 1995 « la fin du travail » en annonçant une troisième révolution industrielle. De quoi s’agit-il ? La troisième révolution industrielle correspond à la disparition progressive du capitalisme au profit d’un nouveau système économique, fondé sur le partage et les communautés collaboratives. Cette transition, qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux, est la conséquence du développement des nouvelles technologies, et notamment de l’imprimante 3D, qui permettent de réduire considérablement le coût marginal, c’est-à-dire le coût de production d’une unité supplémentaire. Grâce à l’« Internet des objets », l’humanité entière sera bientôt connectée. Sous réserve que la protection des données personnelles et le principe de neutralité du Web soient garantis, chacun pourra, sur son smartphone, tirer profit des Big Data [les données numériques à la croissance exponentielle] et devenir un véritable prosumer, mi-producteur, mi-consommateur.
Le vieillissement de la population et la longévité des entreprises y sont pour quelque chose
Les maux du marché du travail américain avaient commencé bien avant la Grande Récession, estiment des experts. Oubliez la Grande Récession et la trop grande timidité des programmes de relance des gouvernements, la principale source de la panne de la création d’emplois aux États-Unis se trouve plutôt dans le vieillissement de la population et des entreprises, l’arrivée de Wal-Mart, l’introduction de politiques pourtant bien intentionnées et d’autres changements en cours depuis 25 ans et qui réduisent le degré de fluidité de la main-d’oeuvre d’un emploi à l’autre, ont affirmé, le week-end dernier, les économistes américains Steven Davis et John Haltiwanger à la grande réunion annuelle des banquiers centraux de Jackson Hole, au Wyoming.
|