La ville servicielle est d’abord une ville coproduite et témoigne de la montée en puissance de l’habitant/usager/consommateur. Cela signifie que nous passons d’une logique d’offre à une logique orientée vers les solutions. À titre d’exemple, Ikea se présente comme un opérateur de covoiturage pour faire venir les clients vers son magasin, ou Peugeot comme un opérateur de mobilité. C’est une tendance qui se développe depuis quelques années. C’est une idée que nous retrouvons en particulier dans le domaine de la mobilité, avec une construction de l’offre en fonction de l’usager. Ainsi, les autorités organisatrices de transport, qui sont multiples sur un territoire, opèrent toutes des moyens de transport selon des modalités différentes, mais le point le plus important est la relation avec l’usager : il doit avoir une interopérabilité, c’est-à-dire des informations coordonnées, un réseau homogène, et idéalement un seul billet.
Via Bernard BRUNET