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Onze ans après la loi sur l’eau de 2006, il manque toujours les systèmes de solidarité qui aideront tous les ménages démunis à avoir de l’eau potable pour vivre dignement, expliquent les auteurs de cette tribune.
Henri Smets est membre de la Coalition eau et Emmanuel Poilane, de l’association France libertés.
En France, environ un million de citoyens ne bénéficient d’aucune mesure pour faciliter leur accès à l’eau potable ou pour en payer la facture s’ils sont démunis. Ce million de citoyens oubliés (...)
L'Unicef a étudié les inégalités entre les enfants des pays de l'OCDE dans différents domaines. A l'école, la France est en bas du classement.
Un budget permettant de vivre décemment en logement social dans une ville moyenne serait de 1.424 euros pour une personne seule, et de 3.284 euros pour un couple avec deux enfants, évalue une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) publiée vendredi.
Le rapport annuel de l'Observatoire livre les résultats d'une recherche menée depuis trois ans pour évaluer les «budgets de référence», nécessaires pour «une participation effective à la vie sociale». Cette étude s'inscrit dans une réflexion menée au niveau européen, visant à déterminer «un revenu minimum décent».
Une allocation chômage de 9 euros par jour après avoir travaillé à plein temps au Smic… Cette situation ubuesque est loin d’être isolée et concerne des dizaines de milliers de demandeurs d’emploi. Elle est le résultat de l’entrée en vigueur des « droits rechargeables » : ils devaient permettre aux chômeurs les plus précaires, naviguant entre CDD et intérim, de bénéficier de l’ensemble des droits ouverts par leur carrière professionnelle. Ils se sont transformés en calvaire. Enquête.
Lors de la présentation de son plan quinquennal de lutte contre la pauvreté, le premier ministre est revenu sur cette nouvelle subvention qui devrait être mise en place en 2016.
Les richesses dans le monde se concentrent de plus en plus aux mains d'une petite élite fortunée. Ces richissimes individus ont bâti et fait fructifier leur fortune grâce aux activités et aux intérêts perçus dans quelques secteurs économiques importants, notamment la finance, l'industrie pharmaceutique et les soins de santé. Les entreprises opérant dans ces secteurs dépensent chaque année des millions de dollars en lobbying afin d'établir un environnement réglementaire qui protège et renforce leurs intérêts. Aux États-Unis, les activités de lobbying les plus prolifiques se concentrent sur les questions fiscales et budgétaires, autrement dit sur les ressources publiques qui devraient bénéficier au plus grand nombre, et non servir les intérêts de puissants groupes de pression. Ce rapport présente la méthodologie ainsi que les sources de données d’Oxfam et offre des mises à jour sur les statistiques phares fréquemment citées telles que la statistique suivante de 2014 : « 85 milliardaires détiennent autant que la moitié de la population mondiale ».
LaLibre.be, journal belge, nous livre l’opinion sans commentaire de Riccardo Petrella (Institut Européen de Recherche sur la Politique de lʼEau) sur l’appauvrissement de la société. Politologue et économiste italien, il est un acteur majeur dans la critique de la mondialisation notamment à travers son combat contre la privatisation de l’eau et la marchandisation des biens-communs. A 73 ans, il continue de s’exprimer sur la nécessité d’endiguer la pauvreté alors même qu’on constate son augmentation au sein même de l’Europe.
« L’appauvrissement est le produit de la société. Dès lors, pour l’éradiquer, il faut changer, à la racine, les règles, les institutions, les pratiques qui en sont à l’origine.
New-York et à Londres, des promoteurs immobiliers construisent des immeubles de haut standing dont certains appartements sont des logements sociaux. Mais pour ne pas « mélanger » les populations, les riches propriétaires empruntent l’entrée principale tandis que les locataires aux revenus modestes doivent passer par une porte à l’arrière de l’immeuble, la « poor door ».
Le 12 février, Mediapart se rendait sur les lieux de l'incendie du camp de Bobigny où Mélissa, 8 ans, est décédée (lire ici le reportage de Carine Fouteau). En regardant les photos, nous sont revenues en mémoire celles prises dans les années 1950 dans les bidonvilles de Nanterre ou Saint-Denis. À l'issue d'une recherche d'archives, voici le face-à-face entre images d'hier et d'aujourd'hui. En près de 50 ans, bien peu de choses ont changé, si ce n'est qu'on ne dit plus bidonville, mais camp.
Une étude, publiée ce mardi, souligne combien les statistiques nationales sur la pauvreté masquent les disparités entre villes et même entre quartiers.
Via association concert urbain
La fondation Abbé Pierre a publié son 19e rapport sur l'état du mal-logement en France.
François Chérèque a remis son premier rapport annuel évaluant la mise en place du plan de lutte contre la pauvreté. Entretien avec l'ancien leader syndical aujourd'hui en charge du Service civique.
Un projet de l'ONG Farm Africa permet à de jeunes Éthiopiens de devenir apiculteurs pour assurer leur subsistance.
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Absence totale de domicile, manque de confort, surpeuplement : le rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre, qui paraît mardi, décrit des difficultés très diverses.
C’est un rapport original que vient de publier l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES). Nul doute qu’il va faire couler beaucoup d’encre… et de salive. Car, derrière un titre neutre - « Budgets de référence », il vise ni plus ni moins qu’à chiffrer le revenu mensuel minimum nécessaire pour vivre décemment dans notre société en 2015, selon certaines configurations familiales et selon le type de logement dont on dispose.
L’Unicef dresse un bilan alarmant. En France, plus de 3 millions d’enfants, soit un sur cinq, vivent sous le seuil de pauvreté, 30 000 sont sans domicile, 9 000 habitent des bidonvilles et 140 000 arrêtent l’école chaque année, s’alarme le Fonds des Nations unies pour l’enfance dans un rapport rendu public mardi 9 juin.
Entre 2008 et 2012, 440 000 enfants supplémentaires ont plongé, avec leurs familles, dans la pauvreté, avance encore cette étude réalisée sur les moins de 18 ans, intitulée « Chaque enfant compte. Partout, tout le temps » et qui met en lumière les zones d’ombre de l’application de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). La France, comme tout Etat l’ayant ratifié, est tenue de rendre compte, tous les cinq ans, de l’effectivité de ses engagements internationaux et des actions entreprises pour la mise en œuvre de la CIDE, rappelle l’Unicef.
« Notre rapport [remis aux experts du Comité des droits de l’enfant] est un cri d’alarme qui doit pousser les autorités à agir d’urgence et de manière plus efficiente pour chaque enfant », insiste Michèle Barzach, présidente d’Unicef France.
Quel est le budget décent pour un célibataire ou un couple avec deux enfants permettant une participation à la vie sociale dans la France de 2015 ? C’est à cette question de fond que s’est attelé pour la première fois l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES). Dans une étude qui doit être rendue publique vendredi 6 mars, l’organisme indépendant s’est penché sur les besoins incontournables au quotidien, et la distance avec le réel du quotidien des Français. Il faut ainsi entre 1 424 euros et 3 515 euros selon la composition du ménage et son type de logement (social ou privé). Bien loin des minima sociaux.
Pour la première fois depuis presque vingt ans, leurs téléphones ont sonné dans le vide. Jeudi 12 février, les quinze agents de la plateforme du 115 de Seine-Saint-Denis, créée en 1997, se sont mis en grève pendant quelques heures. Un choix fort, et symbolique, pour protester contre la saturation de ce numéro vert et leur incapacité à répondre de manière satisfaisante aux demandeurs d’un hébergement d’urgence.
Un mouvement dont la date n’a pas été choisie au hasard, puisque la mobilisation du SAMU social s’inscrit dans celle, plus large, de la “Nuit solidaire pour le logement”, organisée de jeudi à vendredi sur tout le territoire par des associations afin d’alerter sur l'intensification préoccupante de l’extrême pauvreté.
Ce 19 janvier 2015, Oxfam publie son dernier rapport sur la répartition des richesses dans le monde. Sans surprise, les 1% s’accaparent une part toujours plus grande des richesses par rapport aux années précédentes. Les chiffres qui donnent le tournis font voler en éclat quelques certitudes. Voici notre sélection de 6 chiffres clés de l’étude dont on peut tirer un enseignement.
Les Nations unies ont fait de l'année 2014 celle de l'agriculture familiale. Le premier objectif du Millénaire était de réduire de moitié, d'ici 2015, l'extrême pauvreté et la faim dans le monde. Or, l'Afrique est la seule partie du monde où la faim continue de progresser. La pertinence du modèle agricole familial en Afrique a fait l'objet d'un colloque organisé par la fondation Farm. Ce modèle représente pourtant 80% des exploitations africaines.
À travers l’histoire de l’humanité, on observe que la notion de richesse évolue de manière constante. Pour chaque besoin, la richesse se définit d’abord comme avoir assez pour survivre. Puis beaucoup, trop et, enfin, plus du tout. Les classes pauvres suivent la même évolution avec un temps de retard sur les riches qui ont elles-mêmes un temps de retard sur les très riches. Ce temps de retard entraîne une recherche perpétuelle de la pauvreté dans l’illusion d’une vaine recherche de richesse. Notre société est donc axée sur la recherche de la pauvreté maximale.
Plus de 3,4 millions en Espagne, plus de 2 millions en France et autant en Italie, 1,8 million en Allemagne, plus de 700 000 au Royaume-Uni, sans compter l'Irlande, la Grèce, le Portugal... Au total, ce sont 11 millions de logements qui demeurent vides en Europe, selon les calculs du Guardian relatés dans un article du quotidien britannique dimanche 23 février. Ce serait assez pour offrir à chaque personne sans domicile fixe du continent deux logements. Il y a en effet, dans l'Union européenne, quelque 4,5 millions de personnes sans logis.
L’homme le plus riche du monde parle de pauvreté (et il dit des choses intelligentes). Notre synthèse de la dernière « annual letter » de la Fondation Bill et Melissa Gates.
François Chérèque a remis son premier rapport annuel évaluant la mise en place du plan de lutte contre la pauvreté. Entretien avec l'ancien leader syndical aujourd'hui en charge du Service civique.
Sylvain s'est retrouvé à faire du porte-à-porte dans un quartier défavorisé de Londres afin de solliciter des dons pour une ONG. Il nous raconte l'exploitation de la misère à des fins humanitaires.
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