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Le projet KRONOS part d’une prise de conscience que le système financier qui gouverne nos sociétés aujourd’hui ne correspond plus aux réalités humaines et sociétales.
Via Bernard BRUNET
Le "léman", la monnaie de la région lémanique transfrontalière, fait des émules depuis son lancement il y a cinq mois. L'association Monnaie Léman se dit dépassée par son succès.
Avec près de 600 membres individuels et prestataires de biens ou de services, l'association Monnaie Léman relève que le principe séduit, mais qu'il peine encore à se concrétiser dans les échanges au bout du lac.
Les utilisateurs du "léman" s'engagent à respecter une charte qui encourage l'amélioration continue vers des pratiques économiques socialement et écologiquement responsables. A ce jour, l'association compte 450 membres individuels et 140 commerces, entreprises ou prestataires de services. Les trois quarts d'entre eux se situent à Genève, le reste en France voisine.
Stéphanie Gallet et ses invités s'intéressent à une nouvelle tendance économique en France : l'éclosion des monnaies locales complémentaires. Ce phénomène devrait enthousiasmer les Français.
Il existe une trentaine de monnaies locales complémentaires en France. Ces moyens d'échange connaissent un essor, favorisé par la crise et les insuffisances de l'euro. Un rapport, remis à la ministre Carole Delga, le 9 avril 2015, par le vice-président du Réseau des territoires pour une économie solidaire (RTES) Philippe Magnen (photo), contient 12 propositions pour les conforter.
SoNantes arrive bientôt ! Lancement prévu au printemps 2015. Nous pouvons maintenant annoncer clairement les prochaines étapes pour notre monnaie complémentaire.
Via JP Fourcade, Bernard BRUNET
Depuis l'annonce par Apple de la technologie « iBeacon », suivie des expérimentations de PayPal avec un dispositif similaire, tout le monde s'attendait à une rapide adoption au sein d'un porte-monnaie mobile. Un an plus tard, une des premières réalisations concrètes arrive (enfin !?) dans les AppStores… Et elle a de quoi surprendre, puisque le support en sera la « Brixton Pound », monnaie locale du quartier éponyme du sud de Londres. Pour mémoire, celle-ci a été créée en 2009 comme une alternative à la livre sterling, dans le but de stimuler une économie de proximité. Initialement proposée sous forme physique (en billets), elle a été déclinée en 2011 en version électronique, échangeable via une plate-forme SMS. Aujourd'hui, elle est acceptée par 250 commerçants et utilisée par des milliers de résidents.
Via Aurélia-Claire Jaeger, Philippe Serafin, Aurélien BADET
Dans l'histoire, les monnaies locales ont toujours existé. En partie à cause des crises financières à répétition, les monnaies locales se sont de nouveau développées partout dans le monde, ces dernières années. Face à ce succès, le gouvernement a lancé une étude sur ce type de monnaie. Comment fonctionnent-elles? Pourquoi créer une autre monnaie que l'euro?
Via Institut Palmas Europe, Bernard BRUNET
Benoît Hamon, ministre de l'ESS et Cécile Duflot, ministre à l'Egalité des territoires et du logement ont lancé fin février une mission d'étude exploratoire sur les monnaies locales complémentaires.
L’ethnographe Mario Campana s’est intéressé aux monnaies complémentaires, et notamment à celle de Brixton en Grande-Bretagne. Si la plupart des travaux mettent en avant l’impact positif de ces systèmes sur la communauté locale (favorisant la résilience, la cohésion sociale...), le chercheur pointe les différences de perception de cette #monnaie. Alors que les émetteurs, les initiateurs de cette monnaie la voit avec une forte composante idéologique, les utilisateurs sont plus pragmatiques. Ceux-ci sont surtout de jeunes professionnels de la classe moyenne bien éduqués et disposant de bons revenus et l’utilisent pour son côté pratique et économique (la monnaie de Brixton est disponible au format électronique et payer avec permet d’avoir une réduction de 10%), donc assez hédoniste.
Via Bernard BRUNET
La principale monnaie complémentaire aujourd’hui est virtuelle: le bitcoin. Mondialisée et dématérialisée, cette monnaie n’a aucune instance de régulation politique; ce qui ne plait pas vraiment ni aux banques centrales, ni aux institutions politiques. Ce mercredi 15 janvier, la Commission des finances du Sénat français a par exemple effectué une audition "sur les enjeux liés au développement des monnaies virtuelles de type Bitcoin" en présence de plusieurs représentants d'organismes directement concernés: banquiers, économistes, services luttant contre les circuits financiers clandestins. Car cette absence de contrôle fait craindre de nombreux effets pervers au développement de cette monnaie (financement du banditisme, escroquerie, bulle spéculative…).
Le développement de monnaies parallèles, devises locales, mais aussi le bitcoin, cette monnaie apatride et numérique. Comment ça marche, comment expliquer ces nouveaux modes de paiement ?
Si les monnaies complémentaires n’ont évidemment pas vocation à remplacer les principales monnaies que sont l’euro ou le dollar, elles peuvent jouer un rôle important dans la stimulation du tissu économique local. Le phénomène reste pour l’heure marginal en France mais pourrait prendre de l’ampleur dans les années à venir, dans une période marquée par une volonté de se recentrer sur la production locale et les individus. Ces initiatives « alternatives » méritent toute notre attention, pour ce qu'elles apportent aux échanges. Philippe Derudder, auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, notamment Les monnaies locales complémentaires : pourquoi, comment ? (Editions Yves Michel), nous parle de ces expériences citoyennes.
Via Bernard BRUNET
Pourquoi lancer un projet de monnaie complémentaire?Qu’est-ce qu’une monnaie complémentaire?
- La monnaie - Complémentaire, sociale, alternative ou locale ? - Les objectifs d'une monnaie complémentaire? - Exemples de systèmes monétaires complémentaires à travers le monde
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La sensibilisation des citoyens constitue le premier intérêt de ce type de monnaie comme le souligne Andrea Caro du mouvement SOL, du nom de la monnaie de la Révolution française ! « Les MLC n’ont pas l’intention ni la prétention de détrôner l’euro ou de s’y substituer mais de donner aux consommateurs l’envie de repenser l’achat local », poursuit Joackim Lebrun. Ces titres de paiement circulent sur un territoire relativement limité, à l’échelle d’une ville, d’une agglomération ou d’une région. Avec eux, chaque citoyen peut agir concrètement dans la relocalisation des échanges économiques – les circuits courts réduisent aussi l’empreinte écologique – et peser sur le développement de son territoire. « Actuellement, on estime que 60 à 70 % de nos besoins de consommation quotidiens ne sont pas satisfaits localement, précise Joackim Lebrun. Il faudrait inverser la tendance ! Mais pour cela, il faut analyser ces besoins, et travailler sur la production et la consommation. »
Via Bernard BRUNET
INFOGRAPHIE - À Ploërmel, au sud de la Bretagne, une nouvelle monnaie va bientôt voir le jour. En France, plus d'une trentaine sont déjà en circulation.
Via Raphael Souchier, Bernard BRUNET
Depuis la loi du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire, qui leur donne une base légale, le rythme d'émergence des monnaies locales complémentaires s'est accéléré. Dans un rapport rendu le 8 avril 2015 à Carole Delga, Jean-Philippe Magnen, vice-président du Réseau des territoires pour une économie solidaire, propose de favoriser leur développement avec la création d'un observatoire sur les monnaies locales, la réalisation d'un guide des démarches à suivre et le soutien à des initiatives innovantes comme des plateformes régionales autofinancées. Parmi la trentaine de monnaies en circulation en France, celle de Boulogne-sur-Mer présente une particularité : les habitants peuvent directement payer en Bou'Sol certains services publics...
Mai 2011, dans une librairie toulousaine. C’est la cohue autour du comptoir et du maire socialiste de l’époque, Pierre Cohen, pour le lancement du Sol-Violette, la monnaie 100 % made in Toulouse. « Avec cette monnaie alternative, nous voulons ouvrir une réflexion sur ce que peut être l’argent en termes d’échange et ancrer l’économie sur le territoire », expliquait-il alors en guise de genèse. Quatre ans après, quel est le bilan de l’opération dans la Ville rose ? Lancée au départ dans trois quartiers (Mirail, centre-ville et Rangueil) avec la condition d’être à proximité d’une Maison des chômeurs, cette Monnaie locale complémentaire (MLC) irrigue aujourd’hui toute la ville.
Via Bernard BRUNET
Dès le mois de juin, on pourra payer en monnaie basque par carte bleue auprès des commerçants et fournisseurs adhérents d'Euskal moneta. Une première en France.
Via Raphael Souchier, Bernard BRUNET
Le Service d’échange local se retrouve, ce samedi, après avoir reçu, fin mai, plusieurs groupes qui partagent le principe de l’échange non financier. Comment peut-on échanger un service de déménagement alors qu'il faut charger des meubles et parfois rouler sur une centaine de kilomètres ? Une visite guidée payante fait-elle partie d'un groupe d'échange local ou est-elle davantage destinée à un groupe de sorties organisées ?
Via Bernard BRUNET
Ce 19 février, la monnaie locale Bou'Sol officialisait des partenariats avec la CAB, le réseau Marinéo et GrDF.
Neuf mois après son lancement effectif, la monnaie locale et solidaire du Boulonnais, Bou'Sol, regroupe plus de quarante commerces, services, et vise la cinquantaine pour son premier anniversaire en mai prochain.
Cette monnaie, mise en place notamment par la CAB, le Crédit Municipal de Boulogne-sur-Mer, vise à favoriser l'achat local et responsable auprès de prestataires agréés. Elle apporte également un pouvoir d'achat supplémentaire de 5 % (20 € deviennent 21 Bou'Sols) ainsi qu'un système de fidélité qui se transforme également en Bou'Sols supplémentaires.
Et si les monnaies alternatives étaient l’une des réponses à la crise, une manière efficace de relocaliser l’économie et de créer du lien social ? Le gouvernement étudie cette possibilité d’une île monétaire. Les ministres de l’Economie sociale et solidaire (Benoît Hamon) et à l’Egalité des territoires et du logement (Cécile Duflot) lancent aujourd’hui une mission d’étude exploratoire sur les monnaies locales complémentaires. En clair, il s’agit d’effectuer un état des lieux de celles qui existent en Europe, qu’elles soient sous forme de coupons-billets ou numériques, créées par des associations ou des collectivités. La mission évaluera également les Systèmes d’échanges locaux (SEL), ces groupes de troc qui permettent d’échanger des biens et des services grâce à une unité de temps et sans l’intermédiaire de l’argent.
Via Bernard BRUNET
For many folks 2013 was their first exposure to digital currency. Bitcoin's gesticulating valuation and tepid relationship with regulators kept digital currency stapled to the top of news outlets around the globe. 2013 proved that a clever meme (Dogecoin) or celebrity name (Coinye) is all you need to create a new digital financial ecosystem. Although Bitcoin is undoubtedly the gorilla in the room, 2014 will see a troop of monkeys join the party.
Bitcoin et la plupart des autres monnaies qui en sont dérivées sont fondées sur le concept du minage. Pour miner de telle monnaies, il faut de grosses puissances de calcul et de grosses dépenses énergétiques. Par principe, les premiers entrant raflent la mise et les suivants n'ont que des miettes payées au prix fort. C'est typique d'un processus de spéculation en forme de pyramide de Ponzi qui aboutit invariablement à un crack.
Cependant, Bitcoin est très intéressant sur le plan technique car c'est la première démonstration à l'échelle planétaire de la faisabilité de ce type de monnaies et surtout du type de transfert monétaire qu'elles permettent. Il ne faut donc pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Il faut aussi préciser que la plupart des gens qui se prêtent à cette expérience sont de bonne foi.
Il existe une alternative à Bitcoin qui est née en France et qui est développée maintenant par une équipe internationale de développeurs indépendants : "Open UDC" pour "Open Universal Dividend Currency".
Il s'agit moins d'une monnaie que d'un protocole de création monétaire qui garantit à chaque membre de la communauté, passé et futur, le versement régulier et automatique d'un certain montant de monnaie, ceci tout en contrôlant la masse monétaire globale de manière décentralisée afin que sa croissance ne dépasse pas un certain pourcentage calculé sur l''espérance de vie moyenne des membre de ladite communauté.
http://fr.wikipedia.org/wiki/OpenUDC
Les bases théoriques de ce calcul ont été établies par l'ingénieur Stéphane Laborde dans la "Théorie Relative de la Monnaie". La TRM prolonge les travaux de l'économiste Yoland Bresson. Yoland Bresson a d'ailleurs préfacé la TRM.
http://fr.wikipedia.org/.../Théorie_relative_de_la...
La BCE serait bien inspirée de réfléchir à une réponse appropriée, d'une part à l'invasion des crypto-monnaies, d'autre part à sa perte de légitimité en tant que garant d'un Euro asservi aux marchés qui n'ont aucun souci de l'Europe sociale et de son unité politique.
Sur ce second point, Philippe Van Parijs (Université de Louvain et Oxford University) a fait récemment la proposition d'un "Euro Dividende" qui redonnerait à l'Europe un début de légitimité.
http://www.social-europe.eu/2013/07/the-euro-dividend/ En français : http://revenudebase.info/.../16/euro-dividende-van-parjis/
Pour le moment, les instances politiques européennes font la sourde oreille à Van Parijs et regardent passer le train de Bitcoin sans même savoir qu'il existe l'alternative signalée plus haut...
On l'a vu avec l'accueil relativement positif que l'Elysée a fait la proposition d' Euro-Franc de Yoland Bresson, les instances politiques à toutes les échelles sont de plus en plus sensibles à l'idée d'une forme de Quantitative Easing qui déverserait la monnaie sur la population à la manière d'un hélicoptére. C'est d'ailleurs ce que pratique de plus en plus la Banque Mondiale dans les zones en crise aiguë (Direct Cash Transfert).
http://web.worldbank.org/.../0,,contentMDK:20615138...
A mes yeux, cette politique n'est qu'une rustine sur un système globalement défaillant. En revanche la TRM apporte une conceptualisation qui permettrait de donner une légitimité et une durabilité au dividende monétaire, et OpenUDC un modus operandi.
Via Christophe CESETTI
Retour sur l’or en cette fin d’année 2013. Nous avons déjà plusieurs fois abordé le sujet, en abordant notamment son stock et sa production (170 000 tonnes en circulation et 2500 tonnes produites par an) à comparer avec l’argent, parce qu’il est plus « liquide » (il est appelé « l’or du pauvre », 1000 000 tonnes en circulation et 25 000 tonnes produites par an dont 5000 par recyclage). On a une évolution récente tout à fait remarquable qui consiste en une numérisation des pièces ou lingots d’or, exemple ici avec cette pièce « vera valor », qui comprend un QR code l’identifiant de façon unique.
Avec la crise, les monnaies locales ne sont plus l’apanage de quelques « écolos-bobos » fantaisistes ou de quelques utopistes patentés. Les banques nous saignent aux quatre veines, les agios s’accumulent creusant de plus en plus l’endettement des ménages. Ce n’est pas faute de travailler, bien souvent nombres de travailleurs n’arrivent pas à joindre les deux bouts, certains sont même obligés de s’endetter pour aller travailler, un comble ! Pour ne pas se faire voler le fruit de leur labeur et de leur savoir, de nombreuses communes ont créé leur monnaie locale.
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