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D’après ce maestro de la prospective économique, “les dirigeants politiques mondiaux non plus n’ont pas de plan B – à part le XXe siècle !” et la révolution en cours, viens du croisement entre de nouvelles technologies de l’information, de l’énergie (green) et de la production (imprimantes 3D), avec de nouvelles pratiques collaboratives, créant de la valeur par le partage et l’échange. Bref, la Crowd économie !
Petite sélection de ses interventions dans la presse française pour la sortie de son dernier ouvrage : La Nouvelle Société du coût marginal zéro, de Jeremy Rifkin, Les Liens qui libèrent, septembre 2014.
Via Olivier Griffon ツ
Il y a vingt-cinq ans, c'était la star du ring, le « boss », vainqueur du communisme par KO ! Aujourd'hui, le capitalisme est un champion usé par la crise, miné par les contradictions et politiquement à bout de souffle. Dans toutes les disciplines, d'éminents chercheurs se penchent sur le blessé. L'an dernier, Thomas Piketty (dans Le Capital au XXIe siècle) ou l'anthropologue David Graeber (avec Dette, 5 000 ans d'histoire) ont brillamment disséqué les failles du boxeur, bouffi d'excès. Au début de l'année l'historien Jérôme Baschet a publié ses Adieux au capitalisme – pronostic vital engagé ! Et voilà que se glisse, en tête du cortège, une des pythies les plus écoutées de la planète, Jeremy Rifkin, venu prononcer l'épitaphe du capitalisme dans un essai au titre barbare mais au propos fascinant : La Nouvelle Société du coût marginal zéro. L'Internet des objets, l'émergence des communaux collaboratifs et l'éclipse du capitalisme.
On a vu dans un précédent billet que le contenu du Master Plan pour la Troisième Révolution Industrielle destiné à la région Nord-Pas de Calais différait sensiblement du livre de Jeremy Rifkin, grâce à la contribution de l’équipe de projet. Les différences portent notamment sur l’introduction de l’efficacité énergétique et de l’isolation des logements ainsi que de l’économie circulaire et de l’économie de la fonctionnalité.
A l’issue de l’intervention de Jeremy Rifkin, le président Philippe Vasseur a présenté quelques projets et outils pour la TRI en région Nord-Pas de Calais. Les projets sont de trois types : - des projets déjà lancés qui s’inscrivent naturellement dans la TRI. C’est le cas de la rénovation de 100 000 logements initiée par le Conseil Régional dans le cadre du Plan climat régional pour atteindre l’objectif «facteur 4» (diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050) . - des projets qui étaient en cours de lancement et qui ont été repris entièrement pour s’inscrire dans la perspective des objectifs de la troisième révolution industrielle. C’est notamment le cas pour la construction (voir exemples dans les annexes du Master Plan). - des projets nouveaux à venir.
La transformation du monde du travail, de ses modes et de ses types a été étroitement liée aux trois révolutions industrielles amenées par la vapeur, le pétrole puis les énergies renouvelables. Le concept de troisième révolution industrielle vient de Jeremy Rifkin, un essayiste américain et conseiller de nombreuses personnalités politiques importantes sur l’ensemble des continents. Son travail, basé sur une veille et une réflexion prospective, est porté sur l’exploration des potentialités scientifiques et techniques nouvelles, sur leurs impacts en termes sociétaux, environnementaux et socio-économiques.
C'est au milieu des terrils qui symbolisent le passé industriel de la région Nord-Pas-de-Calais qu'une troisième révolution industrielle est lancée. Son concepteur, l'économiste américain Jeremy Rifkin présente aujourd'hui à Lille sa vision du futur.
«Le mode d'enseignement vertical dominant, qui vise à créer un acteur autonome rivalisant avec les autres, commence à céder la place à une pédagogie distribuée et coopérative, qui a le souci de donner aux élèves le sens de la nature sociale du savoir.», dixit Jérémy Rifkin. Démonstration.
La région Nord-Pas-de-Calais continue sa démarche, démarrée en novembre 2012, en collaboration avec la chambre de commerce et d'industrie de région Nord de France et les équipes de Jeremy Rifkin, un économiste américain. Un travail qui consiste à engager la région dans la troisième révolution industrielle. Après un séminaire organisé du 13 au 15 mai 2013, et un travail en huit groupes, un "master plan" va être rédigé, qui sera présenté le 25 octobre.
Il me faut, à ce stade, expliquer ce qu’est le grand projet de Rifkin en termes de préconisations concrètes pour les 40 ans à venir, telles qu’il les met en avant lorsqu’il conseille les dirigeants de l’UE et la Commission, les chefs d’État, les grands patrons et les présidents de région.Elles figurent certes dans son livre, mais on les trouve de façon dépouillée dans de courts rapports pour les décideurs, dont celui qu’il a rédigé pour l’UE et que l’on retrouve partout où il passe. Ce sont « les cinq piliers » de la TRI. J’en examinerai ensuite les limites, énormes. LES CINQ PILIERS DE LA TRI ET LE DÉTERMINISME TECHNOLOGIQUE...
L'apôtre de la troisième révolution industrielle a réalisé depuis Washington l'union sacrée des mondes économiques et politiques du Nord - Pas-de-Calais. Ceux-là se sont retrouvés jeudi à Arras pour préparer la venue de celui-ci le 13 mai à Lille, pour trois jours de travail sur la transition énergétique de la société régionale d'ici à 2050.
Via Hubert MESSMER
Les énergies renouvelables sont intermittentes et leur développement nécessite donc une solution efficace de stockage. Pour David J.C MacKay et Jeremy Rifkin, celle-ci passera par les voitures électriques ou à hydrogène !
Jeremy Rifkin décrit dans ses ouvrages un avenir prometteur où la transition énergétique serait assumée par une décentralisation de la production. Chaque entreprise, chaque bâtiment, chaque immeuble deviendrait producteur d'électricité. Son dernier ouvrage, paru en français en 2012, la troisième révolution industrielle, est intéressant même si le lecteur reste sur sa faim car Jeremy Rifkin décrit peu d'exemples concrets de cet"internet energy".
A l'occasion du World Forum de Lille, le président de l'événement, l'ancien ministre Philippe Vasseur, explique pourquoi le Nord-Pas-de-Calais a décidé de travailler avec Jeremy Rifkin à la mise en œuvre de la "troisième révolution industrielle".
Imaginez un tramway entre Lille et Roubaix roulant avec une électricité produite par vous et moi. Imaginez un réseau internet qui permet d’échanger de l’énergie comme on échange des informations. Imaginez que votre logement, grâce à la rénovation thermique, fasse de vous un producteur d’énergie. C’est le défi de demain. Et demain, ce sera la troisième révolution industrielle, prônée par l’économiste américain Jeremy Rifkin et appliquée à l’échelle d’une région.
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Économiste. Auteur de La Troisième Révolution industrielle (2012) et de bien d’autres essais remarqués, il est le président de la Foundation on Economic Trends qui mène depuis la fin des années 1970 un travail de prospective sur les questions économiques, sociales et environnementales. Il vient de publier La Nouvelle Société du coût marginal zéro aux éditions Les liens qui libèrent.
Dans votre dernier ouvrage, vous poursuivez votre réflexion sur ce que vous appeliez en 1995 « la fin du travail » en annonçant une troisième révolution industrielle. De quoi s’agit-il ? La troisième révolution industrielle correspond à la disparition progressive du capitalisme au profit d’un nouveau système économique, fondé sur le partage et les communautés collaboratives. Cette transition, qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux, est la conséquence du développement des nouvelles technologies, et notamment de l’imprimante 3D, qui permettent de réduire considérablement le coût marginal, c’est-à-dire le coût de production d’une unité supplémentaire. Grâce à l’« Internet des objets », l’humanité entière sera bientôt connectée. Sous réserve que la protection des données personnelles et le principe de neutralité du Web soient garantis, chacun pourra, sur son smartphone, tirer profit des Big Data [les données numériques à la croissance exponentielle] et devenir un véritable prosumer, mi-producteur, mi-consommateur.
Après avoir prédit la fin du travail et la troisième révolution industrielle, le prospectiviste Jeremy Rifkin annonce rien de moins que le déclin du capitalisme, éclipsé par l'Internet des objets et l'économie solidaire.
La démarche initiée depuis un an en région autour des idées de Rifkin a le mérite d’avoir fédéré les idées et créé une synergie entre les différents acteurs. L’enthousiasme manifesté, en dernier lieu par les 2 500 participants du show du « prophète » au Nouveau Siècle le 25 octobre, est le signe d’une énergie et d’une envie incontestables qu’il conviendra de ne pas laisser retomber au fil du temps. Toutefois, tout le monde ne partage pas cet enthousiasme et certaines critiques des idées de Rifkin s’expriment de façon argumentée.
En clôture du WorldForum de Lille, Jeremy Rifkin vient de présenter le Master Plan qu’il propose pour la réalisation de la Troisième Révolution Industrielle dans la région Nord-Pas de Calais. Depuis un an les équipes ont préparé la formulation de ce plan qui s’organise autour de cinq pilliers.
Le Master plan du Nord-Pas de Calais vers la Troisième Révolution Indistrielle.
La ville du futur, le modèle économique du futur, la transition énergétique : la « troisième révolution industrielle » est en route. Il y a une région en France qui est déterminée à en être un exemple, en pointe avant les autres. C’est le Nord-pas-de-Calais, l’ex « usine de la France », qui a embauché un consultant de luxe pour l’y aider, le théoricien Jérémy Rifkin.
Prophète d’une «troisième révolution industrielle », Jeremy Rifkin prédit que les bâtiments connaîtront un bouleversement similaire à celui occasionné par le web.
LA SOBRIÉTÉ À LA TRAPPE, BIENVENUE AU CONSUMÉRISME ET AU PRODUCTIVISME « POST-CARBONE » Rifkin fait bien une ou deux allusions (ch. 7), très sobres, à la nécessité de ne pas trop « profiter » des miracles de la TRI (les énergies renouvelables devenant pratiquement gratuites, chacun devenant producteur à domicile d’énergie et de biens matériels et pouvant se déplacer sans dommage écologique dans des véhicules verts…) pour faire gonfler sans limites la consommation d’énergie, de biens et de déplacements. Il a entendu parler de l’effet rebond (qu’il ne cite pas), mais en réalité il s’oppose clairement aux appels à la sobriété (autre mot absent ; on trouve une fois le mot parcimonie) et encore plus à l’objection de croissance. La TRI est une modalité de croissance supposée verte.
Il se pourrait que ce billet et les deux suivants, consacrés à une critique de la « Troisième Révolution Industrielle » (TRI) de Jeremy Rifkin, suscitent des controverses, y compris de la part de lecteurs proches des analyses de ce blog. J’assume, et je souhaite qu’on en discute. Je n’ai lu que des comptes-rendus et réactions favorables ou enthousiastes à ce livre. Serais-je le seul à voir dans la TRI, au-delà de points de convergence évidents et anciens, une impasse pour la transition écologique et sociale ? Les remarques qui suivent ne concernent que la TRI, et pas les ouvrages antérieurs de Rifkin, depuis son premier livre sur le brevetage du vivant (1977), puis Entropy en 1980 (postface de Georgescu-Roegen), ou son best-seller « La fin du travail » (1995, préface de Michel Rocard pour la traduction française en 1996). J’avais rédigé en 2001 pour l’Encyclopaedia Universalis un compte-rendu assez critique de son livre enthousiaste sur la nouvelle économie, « L’âge de l’accès » (2000), paru avant l’éclatement de la bulle Internet. Mes critiques de la TRI sont plus sévères.
Comment le pouvoir latéral va transformer l’énergie, l’économie et le monde
Certes, Jeremy Rifkin n’est pas aidé. « Prophète » pour les uns, « gourou » selon d’autres : difficile de croire que les qualificatifs qui lui sont ainsi destinés, parfois avec les meilleures intentions, ne soient pas, en d’autres milieux, empreints de connotations dépréciatives, fleurant bon la promotion de soi, le marketing médiatique et, pourquoi ne pas le dire, un certain charlatanisme. Il est vrai, Rifkin ne s’aide pas lui-même. Vraiment, a-t-on besoin d’anecdotes du genre : « La chancelière promena son regard autour de la table pour observer les réactions. Quand il se posa sur moi, il s’attarda un bref instant » (p. 93) ? Bigre, si Angela Merkel lui témoigne plus d’attention qu’à d’autres… Et ce sous-titre : « Comment le pouvoir latéral va transformer l’énergie, l’économie et le monde », qui évoque davantage le manifeste New Age que l’ouvrage de prospective…
Des centaines d’experts de l’Amérique du Nord et de l’Union européenne (UE) se sont réunis mercredi au Palais des congrès de Montréal pour discuter d’une éventuelle troisième révolution industrielle, échangent leurs meilleures pratiques pour un avenir durable.
La conférence s’est déroulée dans le cadre de l’événement «Passer au vert : Des choix intelligents pour un avenir durable». L’événement, organisé par l'Union européenne en marge des négociations du traité de libre-échange avec le Canada, a permis aux spécialistes d’échanger sur les principaux défis et occasions d’affaires liées à l’émergence d’une économie «intelligente», basée sur une énergie propre et une croissance durable. «Les nouvelles technologies et les énergies renouvelables s’unissent pour créer une puissante troisième révolution industrielle, a dit Jeremy Rifkin, président de la Foundation on Economic Trends. Imaginez si des millions de personnes produisaient leur propre énergie verte dans leur maison, leurs bureaux et leurs usines et qu’elles la partageaient sur le "web de l’énergie", comme nous créons et partageons présentement l’information en ligne. Cette troisième révolution industrielle va créer des milliers d’entreprises et des millions d’emplois.»
Jeremy Rifkin décrit dans ses ouvrages un avenir prometteur où la transition énergétique serait assumée par une décentralisation de la production. Chaque entreprise, chaque bâtiment, chaque immeuble deviendrait producteur d'électricité. Son dernier ouvrage, paru en français en 2012, la troisième révolution industrielle, est intéressant même si le lecteur reste sur sa faim car Jeremy Rifkin décrit peu d'exemples concrets de cet"internet energy". Le lecteur intéressé trouvera, sur le site d'innovation politique/fiscalité environnementale de nombreux exemples concrets de la mise en place de cette généralisation des réseaux intelligents.
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