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L'Unicef a étudié les inégalités entre les enfants des pays de l'OCDE dans différents domaines. A l'école, la France est en bas du classement.
La dernière enquête de RegionsJob montre une constante dans le comportement des entreprises et des salariés : les femmes demandent plus d’augmentations de salaire que les hommes, et sont moins nombreuses à obtenir une hausse de leur rémunération.
Les écarts de revenus et de richesses continuent de se creuser de par le monde. « Les inégalités dans les pays de l’OCDE n’ont jamais été aussi élevées depuis que nous les mesurons », a déclaré, jeudi 21 mai à Paris, le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques, Angel Gurria, en présentant le rapport In it together : Why Less Inequality Benefits Alls (« Tous concernés : pourquoi moins d’inégalité bénéficie à tous »). « Nous avons atteint un point critique », a-t-il ajouté.
Ce rapport montre que les écarts de revenus et de richesses se sont creusés depuis le milieu des années 1980 dans de nombreux pays, pendant les années fastes et pendant les crises. Le revenu des 10 % les plus riches est aujourd’hui 9,6 fois plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres. Dans les années 1980, ce multiplicateur était de 7.
Dans son livre «Suicide de l'Occident, suicide de l'humanité ?», Michel Rocard alerte sur les dérives qui affectent notre civilisation. L'ancien premier ministre socialiste propose quelques «traitements» et nous confie qu'il faut «repenser le temps de travail».
Michel Rocard tire la sonnette d'alarme. Dans son livre «Suicide de l'Occident, suicide de l'humanité?», publié aux éditions Flammarion, l'ancien premier ministre socialiste dresse un portrait très sombre de la période que nous traversons et met en garde contre les dérives qui menacent l'humanité. «Nous sommes actuellement face à une demi-douzaine de crises n'ayant rien à voir les unes avec les autres. La plus facile à définir c'est la crise écologique», confie Michel Rocard au Figaro.
L’accroissement des inégalités dans nos sociétés industrialisées peut, en partie, être expliqué par la mutation du travail. Et, dans le même temps, les politiques publiques de redistribution montrent chaque jours leurs limites. N’y aurait-il pas une troisième voie à explorer ?
Via Economie écologique, Société Française de Prospective, Bernard BRUNET
Les richesses dans le monde se concentrent de plus en plus aux mains d'une petite élite fortunée. Ces richissimes individus ont bâti et fait fructifier leur fortune grâce aux activités et aux intérêts perçus dans quelques secteurs économiques importants, notamment la finance, l'industrie pharmaceutique et les soins de santé. Les entreprises opérant dans ces secteurs dépensent chaque année des millions de dollars en lobbying afin d'établir un environnement réglementaire qui protège et renforce leurs intérêts. Aux États-Unis, les activités de lobbying les plus prolifiques se concentrent sur les questions fiscales et budgétaires, autrement dit sur les ressources publiques qui devraient bénéficier au plus grand nombre, et non servir les intérêts de puissants groupes de pression. Ce rapport présente la méthodologie ainsi que les sources de données d’Oxfam et offre des mises à jour sur les statistiques phares fréquemment citées telles que la statistique suivante de 2014 : « 85 milliardaires détiennent autant que la moitié de la population mondiale ».
Jamais en 30 ans le fossé entre riches et pauvres n’a été aussi prononcé qu’actuellement dans les économies avancées. Aujourd’hui, dans les 34 pays membres de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), le revenu des 10 % de la population les plus riches est 9,5 fois plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres. Dans les années 1980, ce rapport était de 7 à 1, souligne, dans un document de travail rendu public mardi 9 décembre, l’économiste Federico Cingano - il travaille au sein de la direction de l’emploi de l’OCDE.
A la suite de la note "L'enfance : un investissement d'avenir" publiée en octobre 2013, le rapport du groupe de travail de Terra Nova, présidé par Olivier Noblecourt, poursuit la réflexion sur les enjeux de l'investissement public au stade de la petite enfance. Articulant études internationales et exemples de terrain, propositions concrètes et recul scientifique, ce rapport encourage le politique à agir dès cette période clé du développement de l'individu, où les inégalités sociales ont l'impact le plus lourd mais où l'action publique peut, justement, être la plus efficace et la plus pertinente. A travers 10 recommandations, des pistes d'actions concrètes se dessinent pour les communes et intercommunalités, les conseils généraux, l'Etat ou encore la CNAF.
Point de vue - Tant que les questions écologiques ne seront pas systématiquement éclairées sous le jour des réalités sociales, elles demeureront de l’ordre de la politique étrangère pour la majorité des citoyens, soutient l'économiste Eloi Laurent.
Philippe de Craene s’engage pour l’intégration des sans-abris en Belgique, son pays d’origine. Avec le Front Commun SDF, il défend leurs droits au niveau européen. A l’occasion de la conférence du Conseil de l’Europe des 21 et 22 février « Pauvreté et inégalité dans les sociétés de droits humains », Philippe de Craene a participé aux débats cherchant une solution pour que les droits humains protègent de la pauvreté. Génération Solidarité l’a rencontré.
Dans son livre-choc sur « la crise qui vient », l’économiste Laurent Davezies prône une concentration des forces pour relancer la croissance et l’emploi en France : tout miser sur une « contre-attaque productive », capitaliser sur les territoires qui ont le plus d’atouts pour cela, et les inciter à se mettre en réseau autour de « pôles » performants (qu’ils soient dénommés « pôles de compétitivité », clusters, métropoles…). Dans ce modèle de développement, les inégalités territoriales, déjà grandes et bientôt béantes avec la crise des finances publiques, devraient encore s’accentuer. Car, c’est presque un truisme, « les secteurs les plus combatifs ne se trouvent pas dans les territoires les plus pénalisés ». Or les appels à la solidarité nationale, toujours plus nombreux, se heurtent à la réduction des dépenses publiques.
Via Deborah Potelle
Cessons de nous raconter des histoires sur « la crise » ! Hervé Kempf, dans son nouvel essai paru aux éditions du Seuil prévient : "Regardons de face le cœur du problème qui se pose à la société humaine en ce début du XXIe siècle : les contraintes écologiques interdisent que le niveau de vie occidental se généralise à l’échelle du monde. Il devra donc baisser pour que chacun ait sa juste part. Autrement dit, l’appauvrissement matériel de l’Occident est inéluctable".
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La politique monétaire de la Banque centrale européenne fait polémique et un nouveau rapport met en évidence le lien entre son programme d’achat d’obligations d’État et l’écart de richesses. Un article d’EurActiv Allemagne.
Les catastrophes naturelles et pollutions industrielles ne frappent pas de la même manière toutes les populations. Au contraire. « Si vous voulez savoir où un stock de déchets a le plus de chances d’être enfoui, demandez-vous où vivent les Noirs, les Hispaniques, les Amérindiens et autres minorités raciales », interpelle le sociologue Razmig Keucheyan dans son dernier ouvrage La nature est un champ de bataille. Saturnisme, mal-logement, précarité énergétique… Autant de facettes d’un « racisme environnemental » qu’il propose de combattre. En s’attaquant aux racines du capitalisme. Entretien.
Quelle est la probabilité qu’un cœur tendre, mais dépourvu par le sort de tout bien matériel, se mette en ménage avec un(e) riche héritier(ère) ? Ou encore, quelles seraient les chances actuelles d’un Rastignac ou d’un Bel Ami d’arriver, comme dans Balzac et Maupassant, à s’enrichir en épousant des femmes bien dotées ? Pour celles et ceux qui rêvent d’avoir la belle vie grâce à un bon parti, la réponse est désespérante : ces chances sont très faibles. Car les héritiers et héritières préfèrent s’épouser entre eux. Cette réalité est mise en lumière par Nicolas Frémeaux, jeune chercheur en économie à l’université de Cergy Pontoise, ancien thésard de Thomas Piketty, dans le dernier numéro de la revue de l’Institut national d’études démographiques, Population, paru fin mars.
La tendance des humains à l’homogamie, c’est-à-dire à s’apparier avec des personnes qui sont issues du même milieu social, ont le même niveau d’études et le même niveau de revenus, est bien connue. En revanche, l’importance de l’héritage dans le choix du conjoint a jusqu’à présent été peu étudiée.
Où va la zone euro ? Quels objectifs communs poursuivent ses membres ? Que gagnent-ils, au fond, à partager la même monnaie ? La crise des dettes souveraines et le drame grec ont plus que jamais remis ces questions sur le devant de la scène. Si les réponses à apporter relèvent du politique, une chose est sûre : d’un point de vue économique et social, les trajectoires suivies par les pays membres s’écartent depuis 2010, et pas seulement à cause des séquelles de la crise. Pire, cette divergence pourrait s’aggraver dans les années à venir. Tel est du moins l’inquiétant constat dressé par France Stratégie, le centre de réflexion rattaché à Matignon, dans une étude sur le sujet.
Juliana* est en stage dans une organisation non gouvernementale. Quatre autres jeunes diplômés non salariés assurent, avec elle, la représentation de l’institution lors du Conseil des droits de l’homme au Palais des Nations. Le fondateur, et seul employé de l’ONG, ne se donne souvent même pas la peine de se rendre en commission. «Notre cahier des charges n’est pas clair. On a l’impression d’être lâché dans la nature simplement parce que ça assure un certain statut d’avoir des stagiaires», dénonce Juliana. Comme elle, des milliers d’autres jeunes diplômés occupent des postes précaires en attente de se voir offrir un premier emploi. Ils constituent un réservoir de main-d’œuvre bon marché, voire gratuit. Le secteur international et les médias sont particulièrement touchés par le phénomène. Le négoce ou le social suivent la marche. Même dans le bâtiment, on a constaté le cas d’un stage de conducteur grue! En Suisse, depuis 2007, le nombre de postes de stages a augmenté de 40%, selon une étude d’Adecco. En France et en Allemagne, 1,5 million de jeunes entament chaque année un stage, selon le Parlement européen. Dans l’Hexagone, leur nombre a doublé depuis 2006.
Ce 19 janvier 2015, Oxfam publie son dernier rapport sur la répartition des richesses dans le monde. Sans surprise, les 1% s’accaparent une part toujours plus grande des richesses par rapport aux années précédentes. Les chiffres qui donnent le tournis font voler en éclat quelques certitudes. Voici notre sélection de 6 chiffres clés de l’étude dont on peut tirer un enseignement.
70 % des cadres supérieurs partent en congés chaque année, contre 40 % des ouvriers. Et encore, entre catégories, on ne part ni aussi souvent, ni aussi longtemps, ni dans les mêmes conditions.
Le Forum Économique Mondial, qui s’ouvre ce mercredi en Suisse, commence à s’inquiéter de l’accroissement historique des inégalités dans le monde : 1 % de l’humanité détient 50 % des richesses.
Un an après la création du ministère des droits des femmes, la ministre et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, doit présenter mercredi 3 juillet son projet de loi sur l'égalité hommes-femmes. Cinq participants du Monde Académie l'ont rencontrée en mai, afin de dresser le bilan de son action.
Regards sur la Terre décrypte chaque année la complexité des processus qui composent le développement durable et en révèle toute la richesse. Fruit d’une coopération entre l’AFD (Agence française de développement), l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) et le TERI (The Energy and Resources Institute), Regards sur la Terre constitue un outil d’information et de compréhension indispensable aux enjeux du DD. Cette année, l’ouvrage a pour thème Réduire les inégalités
La force et l'originalité du livre tiennent dans son programme extrêmement novateur : comment passer d une société de l'avoir à une société du bien-être. Le diagnostic de l'auteur est sans concession : notre société est malade du consumérisme qui vampirise jusqu’au plus intime de la psyché humaine ; notre société met les citoyens sous la dépendance d un système économique fondé sur l'individualisme et qui au final ne crée que de la frustration et développe les inégalités ; notre société alors même qu'elle est statistiquement dans l'abondance a pour symptômes : l'absence de bonheur, le délitement du lien social, une agitation fébrile qui engendre le stress, une crise de l estime de soi. Comment en sortir ? Tel est le remarquable travail de Stefano Bartolini, professeur d économie, qui décrit un ensemble de politiques susceptibles d'accomplir la mutation nécessaire. Un livre très convaincant et salué par la presse dans lequel l'auteur n'a de cesse de démontrer la faisabilité de ce changement d économie.
D'après Oxfam, les revenus nets des 100 personnes les plus riches du monde ont atteint 240 milliards de dollars en 2012.
Dans un rapport publié le 18 janvier dernier - à la veille du Forum économique mondial de Davos (23-27 janvier) -, Oxfam pointe l'aggravation des inégalités des revenus mondiaux, notamment depuis la crise de 2008. Pour l'organisation humanitaire britannique, l'accroissement de cet écart empêche de s'attaquer au fléau de l'extrême pauvreté.
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