Your new post is loading...
Your new post is loading...
S’inspirant des librairies partagées, l’américaine Jessica Maclard a voulu mettre en place un garde-manger 100% gratuit. The Little Street Pantry, immédiatement approprié par les habitants, doit permettre de partager de la nourriture entre voisins, en particulier avec ceux qui sont dans le besoin.
L’ASBL Foodwe propose aux producteurs, agriculteurs, criées de donner ou de vendre leurs surplus de productions à un tarif préférentiel aux associations caritatives via sa plateforme www.foodwe.be.
Via Bernard BRUNET
A l'approche de chaque grande échéance électorale, par préoccupation altruiste ou par pur calcul opportuniste, revient la question du désamour des Français pour leur classe politique. La réponse est pourtant simple, elle tient en un mot qui contient à lui seul toutes les dérives, le manque d'idée, le cynisme, l'opportunisme dont nous subissons tous les effets au quotidien. Ce mot qui fâche, dont chacun se défend ardemment, ce mot qui à lui seul chez certains résume toute une carrière politique, ce mot est l'incroyable défaut qui freine notre pays et qui fait d'un élan positif un boulet administratif quand la bataille des égos passe avant l'intérêt collectif.
A l’origine d’une pétition qui a rassemblé plus de 210.000 signatures, le conseiller municipal arrive comme un chien dans un jeu de quille et bouscule le plan de Com de Ségolène Royal.
« Je ne cherche pas la personnalisation. Je fais ça pour ceux qui ont faim. » A seulement 35 ans, les yeux emplis de conviction, les traits tirés par des nuits trop courtes, Arash Derambarsh fait preuve d’un sens aigu de la communication au service de sa cause : la fin du gaspillage alimentaire. Et pour lui, la faim justifie les moyens. Alors qu’un amendement allant dans ce sens a été déposé par la sénatrice (UDI, Orne) Nathalie Goulet dans le cadre du projet de loi Macron qui sera discuté mardi 7 avril, son omniprésence médiatique fait grincer quelques dents, notamment dans les associations antigaspillage qui ne partagent ni ses méthodes ni les solutions qu’il propose.
La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a lancé cet été l'opération " zéro gaspillage zéro déchet ". Cet appel à projets a pour objectif d'engager 20 territoires volontaires dans une démarche exemplaire et participative de réduction, réutilisation et recyclage de leurs déchets.
Cette année, le festival Rock en Seine met le développement durable à l’honneur à l’occasion de sa nouvelle édition (22, 23, 24 août). A l’issue du festival, les invendus alimentaires seront en effet distribués à des associations caritatives plutôt que de suivre le traditionnel chemin vers la poubelle. Derrière cette initiative inspirante se cache la start-up parisienne Phenix, qui a fait sienne la maxime de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme » ! Son objectif consiste à redonner une utilité aux produits invendus en leur attribuant une seconde vie solidaire. Comment ? Le principe est simple : Phenix met en relation organisateurs d’évènements eco-friendly et associations travaillant au contact de publics défavorisés, contribuant ainsi à revaloriser produits alimentaires et non alimentaires. La jeune entreprise n’en est pas à son premier coup d’essai puisqu’elle avait déjà sévi au festival musical We Love Green en juin dernier, en récoltant le contenu de cinq frigos pleins, soit l’équivalent de 1650 bases de repas. Une initiative à faire (re)naître dans tous les festivals ?
Du 15 au 18 octobre 2014, ECO-Conseil organise à Strasbourg, en partenariat avec ses homologues belge (Institut Eco-conseil de Namur) et québécois (Dess en éco-conseil de Chicoutimi), la première université d’automne en éco-conseil sur la thématique du gaspillage alimentaire, véritable enjeu de société autant sur les plans économiques et environnementaux, que sociaux et éthiques.
Que vous soyez décideur en collectivité ou entreprise, professionnel de terrain, journaliste ou relai d’information, chercheur ou étudiant concerné par la question du gaspillage alimentaire, votre participation à l’Université d’automne vous permettra d’échanger avec de multiples acteurs et d’enrichir le débat par votre contribution. Du 15 au 18 octobre : université d’automne à Strasbourg sur le gaspillage alimentaire Du 15 au 18 octobre 2014, ECO-Conseil organise à Strasbourg, en
Décidément, les étudiants sont des créateurs de valeur intéressants pour booster l’innovation chez les entreprises françaises. A l’Ecole des Mines d’Alès, les élèves-ingénieurs participent chaque année à une séminaire où des responsables de groupes industriels et de PME innovantes expliquent les processus d’innovation. A la fin du séminaire, les étudiants doivent résoudre un défi proposé par les intervenants pour résoudre une problématique cruciale. C’est dans ce cadre que 3 élèves-ingénieurs ont proposé une solution aux hypermarchés CORA pour répondre à la problématique « Innover dans la grande distribution ». Ils ont choisi d’aborder cet enjeu en réfléchissant au problème du gaspillage alimentaire : chaque année, les distributeurs français jettent en effet environ 700 000 tonnes de denrées périssables parmi lesquelles beaucoup sont des produits aux dates de péremption courtes (viande, poisson, pâtisserie, etc). Ces étudiants ont donc imaginé un dispositif de merchandising et de signalétique innovant pour rendre ces produits plus attractifs et visibles aux yeux des consommateurs. Ils ont utilisé une signalétique orange pour attirer l’attention des clients et des slogans qui interpellent de manière positive : « Cabossé, mais bien conservé », « Je ne suis pas caillé, tu peux y aller » ou encore « Sois malin, mange-moi de viande ». Simple mais ingénieux ! Les hypermarchés CORA d’Alès et de Limoges testent depuis début juillet 2014 ce nouveau dispositif qui sera ensuite étendu aux 30 autres magasins de l’enseigne dans les prochains mois. Une initiative qui n’est pas sans rappeler le projet Zéro-Gâchis imaginé par cinq étudiants brestois pour fournir aux consommateurs la liste des produits proches de la date limite de consommation disponibles dans les magasins proches de chez eux. A l’heure où 2014 a été désignée année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire, la collaboration entre les écoles et les entreprises bénéfique pour innover dans ce domaine et inverser la tendance !
Pour se nourrir à moindre frais à la campagne, éviter le gaspillage en ville ou pour le simple plaisir de trouver soi-même ses repas, le glanage et la cueillette reviennent au goût du jour. Glaneurs des marchés et glaneurs des champs réinventent ce droit d’usage, un peu tombé en désuétude. D’autres font pousser des fruits et légumes en libre-service, dans leur jardin ou les espaces publics. Une véritable philosophie de vie, qui change notre rapport aux aliments, à la nature, à la gratuité et au partage. Devenir glaneur-cueilleur, partager sa nourriture : mode d’emploi.
Récupérer les invendus de Rungis, le « plus grand marché du monde » et en tirer des repas cuisinés le jour même ? C’est ce que propose depuis quelques semaines le Freegan Pony, un « resto-squatt ».
All sorts of common good comes out of universities including knowledge, activism, culture, and art. They can also generate a lot of waste.
|
Depuis maintenant six ans, l’association « la Tente des Glaneurs » agit chaque semaine dans un grand marché lillois, récupérant tous les produits invendus du marché pour les redistribuer à quelque 1 300 personnes dans le besoin. Pain, fruits, légumes et même fleurs, rien ne se jette désormais au marché lillois de Wazemmes, le deuxième plus grand marché d’Europe …
Via Bernard BRUNET
En France, 1,5 millions de tonnes d’aliments atterrissent dans les poubelles des restaurants chaque année. La Start-up Danoise To Good To Go (trop bon pour être jeté) a développé une application qui met en relation restaurateurs et consommateurs afin de lutter contre ce gaspillage. Le principe est simple : via une application mobile, les consommateurs peuvent prendre connaissance des restaurants qui sont sur le point de jeter des aliments et racheter ceux-ci à prix réduit.
Il s’agit de la mise en application du dernier seuil de la loi sur les biodéchets, votée en 2011.
Depuis ce 1er janvier 2016, plus la peine de se forcer à finir ses plats au restaurant, par peur d’avoir eu les yeux plus gros que le ventre. Afin de lutter contre le gaspillage alimentaire, les restaurateurs ont désormais l’obligation de proposer à leurs clients, un « doggy bag » pour qu’ils puissent repartir avec ce qu’ils ont laissé dans leur assiette
A la contrainte d’une loi qu’elle redoutait, la grande distribution a donc préféré le volontariat. Convoquées, jeudi 27 août, par la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, les principales enseignes ont accepté de signer une « convention d’engagement volontaire en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire ».
C’est à l’unanimité que le Sénat a voté, le 10 avril dernier, un amendement dans le projet de loi Macron visant à autoriser les supermarchés à distribuer leurs invendus alimentaires à des associations.
Une association berlinoise récolte les invendus des magasins et les entrepose dans des frigos en libre-service. De quoi lutter contre le gaspillage.
Via Gisele HELOU, Bernard BRUNET
Pour lutter contre le gaspillage des produits alimentaires, toute une réflexion dans l'organisation de la supply chain est menée par les industriels, les distributeurs et les magasins. Au menu : la gestion collaborative des flux, le conditionnement, ou encore les dates de péremption.
Beaucoup le font déjà, mais des députés veulent en faire une obligation.
Via Guillaume Fouquet
Ségolène Royal lance le premier appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet ». Objectif : engager 20 territoires volontaires dans une démarche exemplaire et participative de réduction, réutilisation et recyclage de leurs déchets.
En 2010, la production totale de déchets dans l’Union Européenne s’est élevée à 2 520 millions de tonnes, soit en moyenne 5 tonnes de déchets par habitant et par an. Malgré de bons résultats, les déchets demeurent, en Europe, une ressource largement sous-exploitée. Selon une étude (PDF)réalisée pour la Commission Européenne, la mise en oeuvre intégrale de la législation de l’UE en matière de déchets permettrait d’économiser 72 milliards d’euros par an, d’augmenter de 42 milliards d’euros le chiffre d’affaires annuel du secteur de la gestion et du recyclage des déchets et de créer plus de 400 000 emplois d’ici à 2020.
Paris lance un 2e appel à candidatures compostage et lombricompostage ouvert jusqu'à début 2015, dans le cadre de l'expérimentation de compostage des biodéchets sur des immeubles volontaires. La nouveauté de cet appel à candidatures est la possibilité d'opter pour une autre méthode de compostage, le lombricompostage qui permet de composter même en l'absence d'un espace vert au pied de l'immeuble ou de l'école.
A l’occasion des élections municipales, le mouvement Zero Waste France invite les futurs élus de la République à rejoindre les 1400 citoyens, 150 organisations (associations ou entreprises) et 60 élus ou candidats qui, partout sur le territoire français, sont prêts à s’engager dans une démarche Zero Waste (zéro déchets, zéro gaspillage). Plus de 300 municipalités se sont déjà lancées en Italie et en Espagne, à quand les premières en France ?
|