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La planète est prête pour dire au revoir aux énergies fossiles. C'est en tout cas ce qu'affirme une étude publiée dans le journal Joule et relayée par le site Popular Science. Elle propose une feuille de route pour l'énergie pour 139 pays responsables de 99% de la pollution mondiale, expliquant à chaque fois quelles ressources sont nécessaire pour que chacun puisse se passer des énergies fossiles et adopter les renouvelables. «Selon les résultats de l'analyse, la planète est pratiquement prête à se reposer uniquement sur le renouvelable d'ici 2050», note Popular Science.
Via Hubert MESSMER
Alors que l’utilisation des véhicules thermiques produit des externalités environnementales (CO2, pollution atmosphérique, bruit), les véhicules électriques constituent-ils une alternative pertinente, pour l’usager et pour la collectivité pour réduire ces nuisances ? Dans quelles conditions et à quels horizons ? Le véhicule électrique est déjà rentable en zone urbaine très dense en 2020 et dans l’ensemble des zones denses en 2030. La technologie hybride rechargeable le devient vers 2030 pour les usages professionnels ou d’autopartage. Elle pourrait néanmoins constituer une solution de transition vers le "tout électrique" et son intérêt devrait décroître avec le déploiement des infrastructures de recharge et les progrès des batteries. Les véhicules électriques et leur batterie sont également susceptibles d’apporter des bénéfices additionnels à la collectivité lorsqu’ils sont connectés aux réseaux électriques, sous la forme de services énergétiques. L’exploitation de ce gisement dépendra largement des comportements des utilisateurs et des coûts de mise en oeuvre.
En France, 300 projets d’énergies renouvelables ont été financés par les citoyens entre 2009 et 2015. À titre de comparaison, en Allemagne, il existe plus de 1 000 coopératives locales portant chacune plusieurs projets citoyens sur les renouvelables. Andreas Rüdinger, chercheur associé au sein du pôle Énergie-Climat de l’Iddri (1) explique cette différence par la forte implantation du mouvement coopératif outre-Rhin, l’opposition forte au nucléaire et l’absence de livrets réglementés.
L'université de Stanford, dans la Silicon Valley, a publié une étude sur la transition énergétique dans 139 pays du monde.
Via Serge G Laurens
Le European Wind Energy Association (EWEA) et d’autres partenaires comme ErDF ont publié les chiffres de la production d’énergie éolienne dans le monde. Et pour la première fois depuis le développement des dispositifs de transformation de l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique, celle-ci a dépassé la production nucléaire ! En effet, l’éolien a produit 432,42 gigawatts en 2015 contre 382,55 pour le nucléaire (chiffre World Nuclear Association).
Des chercheurs conçoivent en ce moment des éoliennes de nouvelle génération. Bien plus larges et plus productives, ces géantes des mers pourraient théoriquement produire jusqu’à 6 fois plus d’électricité grâce à des matériaux plus adaptés, s’inspirant des modèles de la nature. De quoi rendre l’alternative éolienne bien plus compétitive sur le marché des énergies.
Pour l’instant, seuls les gros agriculteurs peuvent transformer leurs déchets pour en faire de l'énergie. Une PME anglaise a mis au point des petites machines qui permettront de le faire à l'échelle d'un immeuble.
Les scénarios d'avenir énergétiquement vertueux, qui nous proposent de changer de modèle énergétique pour des solutions plus durables à base de solaire, d'éolien, d'hydraulique, de géothermie... (et parfois encore, non sans polémiques, de nucléaire), comme ceux que nous proposent le prospectiviste Jeremy Rifkin (@jeremyrifkin) dans La troisième révolution industrielle (voir notre article "Nous avons à nouveau un futur"), le spécialiste de génie environnemental de Stanford, Mark Jacobson (@mzjacobson), le stimulant rapport (.pdf) de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) ou même le scénario Negawatt sont tous basés sur des déploiements industriels ambitieux en matière d’énergie renouvelable - même si tous évoquent également, d'une manière plus ou moins appuyée, l'exigence à décroître.
Après huit ans de négociations, de procédures et de travaux, le SEM-REV, exploité conjointement par l’Ecole Centrale de Nantes et le CNRS, a été officiellement inauguré le 25 août. Implanté au large du Croisic, il s’agit du premier centre d’essais en mer français dédié aux énergies marines renouvelables.
Via Hubert MESSMER
Une société espagnole a mis au point une machine qui utilise les vibrations générées par le vent pour produire de l'énergie.Cette éolienne est un grand mat tout blanc, mais il n'y a rien au sommet. Les ingénieurs espagnols qui l'ont mise au point, ont eu l'idée d'utiliser un phénomène physique que détestent les constructeurs de ponts.
Via Hubert MESSMER , Chgoddon
L'Aquitaine disposerait de 4.300.000 tonnes brutes par an de ressources mobilisables pour la méthanisation à l'horizon 2030. La région a mis en place un dispositif d'accompagnement des porteurs de projets.
Via Hubert MESSMER
En une heure, plus de 10 milliards d’e-mails sont envoyés à travers le monde, ce qui consomme l'équivalent de 4 000 tonnes de pétrole. Mais des entrepreneurs suédois ont trouvé le moyen de réduire cette consommation à néant.
En avril, un projet d'éoliennes flottantes devrait être présenté à la population. Un espace au large d'Agde pourrait accueillir un site pilote...
Via Hubert MESSMER
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Les énergies renouvelables ont franchi un record de puissance installée en 2016 : la capacité totale du parc mondial a en effet dépassé pour la première fois la barre des 2.000 GW. La part des énergies propres se renforce donc d’année en année dans le mix énergétique mondial malgré des investissements en baisse. Le rapport annuel du réseau d’expert REN21 (pour « Renewable Energy Policy Network for the 21st Century ») contraste cependant ces bons résultats : face à l’urgence climatique, la croissance du renouvelable est insuffisante. Bien que soutenu, le rythme de croissance du parc renouvelable mondial reste trop lent pour atteindre l’objectif que s’est fixé la communauté internationale dans le cadre de sa lutte contre le réchauffement climatique. Retour sur les résultats encourageants et les motifs d’inquiétude du rapport 2017 de REN21.
Via Hubert MESSMER
C’est le projet d’une vie. Hélène Dubé et Allan Neveu ne connaissaient rien au bâtiment lorsqu’ils se sont lancés dans l’autoconstruction d’un Earthship. Également appelée géonef, il s’agit d’une maison faite de matériaux de récupération comme des pneus et totalement recouverte de terre battue. Le couple a démarré la construction de sa maison en 2005 au Canada. Douze ans plus tard, l’heure est au bilan.
Cette évolution importante s'est concrétisée le 1er janvier 2017 avec le passage des premières installations en obligation d’achat (OA) sous pavillon «Enercoop».
Depuis l’ouverture des mécanismes de soutien aux énergies renouvelables permise par la loi relative à la transition énergétique sur la croissance verte (LTECV), il devient possible pour un producteur d’énergie renouvelable de vendre son électricité au tarif d’achat subventionné à Enercoop, seul fournisseur d’électricité 100% renouvelable et coopérative.
Quand elles sont porteuses d’enjeux de société, les mathématiques suscitent très souvent l’intérêt d’un public non scientifique. Témoin, le récent succès d’Imitation Game, un « biopic » sur Alan Turing dans lequel ce mathématicien britannique brise le code Enigma (la machine que les nazis utilisaient pour crypter leurs communications). Tout comme la cryptographie, l’énergie est un « sujet chaud » qui intéresse beaucoup les mathématiciens. Et il va sans dire que ce domaine pose nombre de questions de société. Je me propose de partir de son enjeu sociétal pour illustrer une utilisation des mathématiques.
Encore plus à l’Ouest : hydrolienne, test grandeur nature
La belle aventure a démarré en 1999, avec la réalisation de nombreuses études, jusqu’à la mise à l’eau en 2008, de la première hydrolienne sous-marine expérimentale, baptisée Sabella D03, dans l’embouchure de l’Odet (Sud Ouest Bretagne). Les résultats obtenus ont validé la démarche et permis à l’entreprise de rassembler de nombreux partenaires pour passer la vitesse supérieure et développer une hydrolienne pré-industrielle.
Disposer de sa propre énergie grâce à ses déchets. SEaB Energy a imaginé des containers mobiles de 6 mètres de long qui transforment les déchets organiques en énergie. Des containers qui peuvent être installés au bas des immeubles ou au cœur d’un petit village. L’entreprise de 17 salariés, créée en 2009, par Sandra et Nick Sassow est installée à Southampton, sur la côte sud-est de l’Angleterre. Et son carnet de commandes est déjà bien rempli. Entretien avec Sandra Sassow, la présidente directrice générale de SEaB.
L'essor des renouvelables depuis le début des années 2000 devrait se poursuivre et s'amplifier dans les décennies à venir. Elles modifieront substantiellement le bouquet électrique du futur et on espère qu'elles limiteront les impacts environnementaux associés à la production d’électricité. Il est donc indispensable d'étudier l'empreinte environnementale des différentes filières de production.
Dans sa dernière étude, rendue publique lundi 31 août, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) s’est intéressée aux coûts de la production d’électricité à partir des différentes technologies aujourd’hui disponibles (renouvelables, thermique, nucléaire). À l’heure où les coûts de production de l’électricité issue de sources renouvelables ont nettement diminué, l’organisme international fondé en 1974 estime qu’aucune technologie n’est aujourd’hui plus concurrentielle que
C’est une innovation prometteuse : équiper les fenêtres des bâtiments d’un filtre photovoltaïque aux allures de vitres fumées, qui permet de produire de l’électricité. De quoi rendre les bâtiments plus autonomes et favoriser l’essor des énergies renouvelables. Problème : EDF a décidé de cesser l’activité de sa filiale, Nexcis, qui a mis au point le procédé. Abasourdis par la décision, les salariés, menacés par un plan social, proposent de reprendre l’entreprise, avec le soutien de syndicats. Mais dans l’indifférence, pour l’instant, du gouvernement.
Pour la France, l'investissement européen se concentrera entre autres sur la réduction de la facture énergétique des ménages, en permettant à 40 000 foyers de mener des travaux de rénovation. Dans l'idéal, l'Europe devrait investir quelque 315 milliards d'euros sur trois ans pour les énergies renouvelables.
Via Hubert MESSMER
Une étude pilotée par l'Ademe conclut qu'un scénario « 100 % électricité verte » est possible en France, à un coût comparable à celui d'un mix conservant 50 % de nucléaire.
L’estuaire de la Severn, situé entre le pays de Galles et l’Angleterre, abrite l’une des plus grandes marées au monde. Ouverte sur l’Atlantique, qui s’engouffre dans cette étroite langue de mer, elle a un différentiel de plus de neuf mètres entre son point haut et son point bas. Depuis des années, les ingénieurs rêvent d’utiliser cette force naturelle pour y produire de l’électricité.
Ce vieil espoir semble enfin devenir un projet sérieux. Mais plutôt que d’y faire une usine marémotrice traditionnelle, comme le barrage de la Rance, construit en Bretagne dans les années 1960, l’idée développée par l’entreprise galloise Tidal Lagoon Power est de créer un énorme lagon artificiel autour de Cardiff, la capitale galloise. Le projet, qui a lancé son étude d’impact environnemental lundi 2 mars, consiste à construire dans la mer un pharaonique barrage de 22 kilomètres de long, qui formerait un vaste « U » entre l’est et l’ouest de Cardiff. Cela créerait un lagon artificiel de 70 km2.
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