Cette fois, il aura bien lieu. Le procès de la société Heetch, une plate-forme de mise en relation entre particuliers pour le transport très prisée des 18-25 ans , doit s’ouvrir, jeudi 8 décembre, pour deux jours au tribunal de grande instance de Paris.
Le 22 juin, l’afflux de centaines d’artisans taxis, qui venaient se porter partie civile le jour du procès contre la start-up, à peine deux semaines après l’interdiction d’Uberpop – un service de transport entre particuliers – avait empêché l’ouverture des débats.
« On va enfin pouvoir se défendre et expliquer ce que nous sommes, car nous n’avons rien à voir avec Uberpop, affirme Teddy Pellerin, le cofondateur avec Mathieu Jacob de l’application. Nous sommes une start-up issue de l’économie du partage qui met en relation, la nuit, des particuliers. Nous fonctionnons selon une logique de partage de frais. »
Les plateformes en ligne de revente ou d'échange promettent un mode de consommation plus durable. Comment ? En allongeant la durée de vie des objets et en partageant leur usage. Plusieurs études récentes montrent pourtant que ces pratiques ne contribuent pas nécessairement à une réduction de la consommation, pourtant nécessaire à la maîtrise des ressources.
Intervention de Michel Bauwens. Nouvelle organisation de travail, mutualisation des biens, des espaces ou des moyens, substitution de l’usage à la possession...
Fini le temps du billet de train Paris-Nantes à 75 €, fini la nuit d’hôtel à 90 € à Paris ! Eh oui, tout cela est révolu ! Le voyageur en 2016 utilisera de A à Z dans son périple vacancier les services moins chers que nous offrent les entreprises de l’économie collaborative. Des services qui, jusqu’à maintenant, couvrent l’ensemble des besoins du voyageur ordinaire…
Évidemment, tout le monde n’utilise pas ces services (on dit qu’un français sur quatre a déjà testé un service de l’économie collaborative), mais la tendance est bien là et elle devrait continuer son expansion. L’économie collaborative n’est pas un modèle économique éphémère, mais bien un service durable qui bouleverse notre façon de vivre et de voyager.
Nous vivons dans un monde où tout le monde est peu à peu amené à porter simultanément plusieurs casquettes. Je peux être salarié tout en étant hôte Airbnb, covoitureur sur BlaBlaCar, trésorier d’une association et développer des activités de freelance par le biais d’un statut d’auto-entrepreneur. L’économie collaborative, une nouvelle forme de marchandisation du travail ? Quelle organisation pour réguler ces modes d’activités en évitant de retomber dans les travers d’autrefois ?
Le député Pascal Terrasse, qui remet lundi son rapport à Manuel Valls, suggère notamment que certains sites puissent transmettre à l’administration fiscale les revenus dégagés par leurs utilisateurs.
« Economie collaborative », le terme sonne bien. On imagine une communauté d’utilisateurs, soudée, qui s’envoie de jolis messages pour partager des biens ou s’offrir des services. Tout cela orchestré par une jeune start-up à l’esprit tellement cool.
La réalité, ce sont des entreprises capitalistes comme Uber, Airbnb, Blablacar, valorisées à plusieurs milliards de dollars et avec pour objectif principal : gagner de l’argent le plus vite possible.
Cette confusion des genres, Hugues Sibille, président du Labo de l’économie sociale et solidaire (ESS), un think tank créé en 2010, la dénonce. Lui veut remettre les mots à leur place et des valeurs dans cette nouvelle économie du numérique. Entretien.
Pascal Desfarges Territoires innovants: les mutations de la bibliothèque à l’heure de la société collaborative et du paradigme numérique Pascal Desfarges!
Le Conseil constitutionnel a refusé d'invalider la disposition de la loi Thévenoud du 1er novembre 2014, qui réserve le transport de particuliers à titre onéreux aux seuls taxis et VTC professionnels.
En ce moment à Paris se tient le festival de l'économie collaborative. Pour Diana Filippova, connector à Ouishare, il faut à tout prix remettre l'humain au cœur de nos façons de consommer.
La consommation collaborative prend de plus en plus d’ampleur dans notre société. Face à sa montée en puissance, la Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing) et la communauté internationale pour l’émergence d’une société plus collaborative (OuiShare) ont lancé une étude, pendant un an auprès de plus de 2 000 personnes, afin de définir les profils des consommateurs alternatifs et de montrer les futures opportunités pour les organisations.
Les concessions proposées à la dernière minute par Airbnb n’auront pas suffi. Vendredi 21 octobre, le gouverneur de l’Etat de New York, Andrew Cuomo, a signé une nouvelle loi qui prévoit d’infliger de lourdes amendes aux utilisateurs de la plate-forme de location de courte durée. Cette dernière a immédiatement décidé de porter l’affaire devant la justice. L’enjeu est de taille: la plus grande partie de son activité est désormais menacée à New York, qui constitue, derrière Paris, son deuxième marché.
Pooper est l’une de ces start-up que nous connaissons bien, qui vous propose, moyennant modeste finance, de vous simplifier la vie. Design épuré et élégant, clip vidéo léché, présenté par un jeune archétype de l’entrepreneur branché (moins de 30 ans, lunettes et chemise à carreaux), le site Internet de Pooper (« poop » signifie « caca » en anglais) copie tous les codes des entreprises de l’économie collaborative, comme Airbnb ou Uber. Un seul détail devrait mettre la puce à l’oreille du lecteur averti : le logo, une petite crotte stylisée (blanche sur fond vert) avec un sourire en dessous.
L’économie collaborative, l’ubérisation, l’économie du partage, sont devenus des mots -symptômes d’un des plus grands bouleversements économiques de notre époque. Jadis, et il n’y a pas si longtemps, l’économie fonctionnait dans un cadre centralisé avec un État régulateur et des entreprises actrices de la création de richesses. Aujourd’hui, les échanges sont de plus en plus opérés par une multitude d’individus indépendants mais coordonnés. En mettant en réseau toutes sortes de ressources, la plupart des modes de consommation sont bouleversés : voyage, habitat, services … Face à ces mutations profondes, quel rôle peut encore jouer le droit ? Est-il toujours le reflet de nos choix de société ?
Alors que de nouvelles manifestations de VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) qui s’estiment lésés par les nouvelles pratiques de la profession sont prévues à Paris, Thibaud Simphal et Pierre-Dimitri Gore-Coty, les dirigeants d’Uber France, comparaissent jeudi 11 et vendredi 12 février pour complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, pratique commerciale trompeuse et conservation illégale de données informatiques.
Remis ce lundi à Manuel Valls, le rapport du député PS Pascal Terrasse avance 19 propositions pour encadrer et développer l’économie collaborative. En voici les principaux extraits.
L’économie collaborative a le vent en poupe, c’est indéniable, mais comment la qualifier sur le plan juridique ?
L’économie collaborative repose sur un modèle triangulaire : un contrat d’entreprise signé entre la start-up, société donneuse d’ordres, et le travailleur indépendant, qui exécute la prestation de services pour les clients de la start-up couvrant des secteurs d’activités variés tels que la conduite automobile ou les services à la personne.
Elle reflète du côté de la société donneuse d’ordres un besoin en flexibilité pour satisfaire ses clients et une restriction des coûts sociaux pour se développer. Quant au prestataire de services, il n’a aucun lien hiérarchique avec la start-up. Il est libre dans l’organisation de son temps de travail et cumule souvent plusieurs emplois en même temps. Le client retire de cette relation contractuelle un avantage certain, une prestation de services à exécution rapide et à moindre coût.
Société collaborative, la fin des hiérarchies, paraît aux éditions Rue de l’Echiquier ce 21 mai. Dans ce livre écrit à 18 mains (Flore Berlingen, Marc-Arthur Gauthey, Arthur De Grave, Diana Filippova, Asmaa Guedira, Antonin Léonard, Edwin Mootoosamy, Benjamin Tincq et Maëva Tordo), nous proposons notre vision de la société collaborative. Alors, pourquoi un livre ?
Après avoir été portée aux nues, l’économie collaborative est désormais accusée de tous les maux. En réponse, des experts de la nouvelle économie suggèrent de transformer les plates-formes en coopératives. Mais ce n’est pas forcément une bonne idée…
Voyages-sncf.com va devoir faire son deuil de son partenariat avec la plate-forme de réservation de logements entre particuliers Airbnb, qu'elle venait tout juste d'annoncer. « Face à l'incompréhension créée » par cette initiative, la vitrine commerciale de la SNCF sur Internet a annoncé ce mardi dans un communiqué laconique sa décision d' « arrêter l'opération en cours et de prendre le temps du dialogue avec l'ensemble des professionnels de l'hôtellerie afin d'analyser les conditions dans lesquelles les nouveaux modèles d'économie collaborative peuvent contribuer à la relance du tourisme en France ».
Vendredi dernier, la filiale de l'entreprise publique avait commencé à envoyer des courriels à des clients ayant récemment acheté un billet de train, pour les inciter à s'inscrire sur Airbnb et louer leur logement durant leur absence. La volonté de Voyages-sncf.com était d'encourager les voyages, en montrant que ceux-ci peuvent aussi générer des revenus.
La Commission européenne lancera le mois prochain une étude juridique pour établir le statut d'Uber, entre entreprise de services numériques ou entreprise de transport.
De profonds bouleversements sont en cours sur le marché du travail. L’apparition de plateformes numériques comme Uber ou Airbnb crée de nouvelles classes de travailleurs sans employeur. « L’emploi standardisé sous la forme du salariat répondait à un besoin (…) désormais dépassé », estime Denis Pennel, directeur général de la Confédération mondiale des agences d’intérim.
La société de covoiturage a signé avec Axa un accord de façon à garantir, notamment, l’arrivée à destination même en cas de panne. Cet accord illustre l’intervention grandissante des assureurs dans l’économie collaborative.
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