Economie Responsable et Consommation Collaborative

Changer l’ampoule qui vient de griller est sûrement une mésaventure qui vous est déjà arrivée à plusieurs reprises. Mais peut-être que d’ici quelques temps, nous n’aurons plus à changer nos ampoules. L’innovation vient d’Espagne, et plus précisément de Benito Muros. En effet, cet entrepreneur espagnol vient de créer « l’ampoule éternelle ». En quoi consiste-t-elle ? Plein phare sur l’ampoule du futur.

Lauréate d'un prix associé à MyMajorCompany, la start-up française Organight innove en proposant des autocollants bioluminescents pour éclairer les vitrines de nos villes.

Samedi 23 mars 2013 de 20H30 à 21H30, plus d’un milliard de personnes éteindront leur lumière pendant une heure en participant à l’opération Earth Hour, "la plus grande manifestation en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique", selon Ban Ki-Moon, secrétaire générale des Nations Unis. En participant à cette édition, nous avons une nouvelle opportunité pour faire entendre notre voix et appeler à une mobilisation mondiale contre le péril climatique.

Dans le cadre des ateliers de la transition énergétique, l’association Aéré a choisi de mettre l’accent sur des exemples locaux qui vont dans le sens de la transition énergétique. Aéré s’est notamment intéressé à l’initiative de la commune de la Tour d’Aigues, qui a choisi d’éteindre une partie de l’éclairage public la nuit. Une solution qui séduit de plus en plus de municipalités.

Limiter l’éclairage quand et où on en a le moins besoin. C’est l’idée que plusieurs communes françaises mettent en application, notamment depuis 2012 et l’initiative de Nathalie Kosciusko-Morizet d’aider les communes de moins de 2000 habitants à rénover leur éclairage public. D’abord parce que ce dernier représente jusqu’à 50 % des consommations d’électricité d’une commune et en moyenne 23% des consommations d’énergies globales. A la Tour d’Aigues, ce chiffre atteignait 30%, ce qui a poussé le conseil municipal à prendre la décision d’éteindre une partie de l’éclairage public la nuit. Une initiative qui a cependant due être acceptée par les citoyens. Et pour s’assurer de leur soutien, une vingtaine de réunions de quartier ont été organisées par la municipalité afin d’expliquer la démarche aux habitants. Depuis 2013, 30% des points lumineux, en périphérie de la ville, sont éteints entre minuit et 5 heures du matin. La commune prévoit une économie annuelle de 80 000 kWh, soit 4800 euros.

Toulouse compte 67 000 lampadaires, répartis sur 1 350 km de réseau électrique. Depuis 2008, une politique de gestion en fonction des besoins réels a permis d’économiser près d’un million de kilowatts-heure chaque année sur la consommation énergétique de la ville. Cette municipalité va aujourd’hui plus loin en installant les tout premiers lampadaires solaires 100 % autonomes, y compris en hiver.

Si le marché du panneau solaire est plus que largement dominé par la Chine qui produit 90% des panneaux posés sur les toits français, on peut pousser un cocorico concernant de jolies innovations ! En effet, SNAsolar, petite SCOP normande, est à l’origine du premier panneau solaire éclairant… Une idée brillante !

La RATP a officialisé, mercredi, le résultat de son appel d’offres européen pour le remplacement des 250 000 points lumineux (lampes et tubes) de ses 302 stations de métro et 66 gares de RER par des éclairages LED. Un marché de 11 millions d’euros sur 48 mois. Dans un communiqué, la régie se félicite de devenir ainsi le premier réseau de transports existant à équiper intégralement ses espaces de systèmes LED. A l’issue du déploiement, ces nouveaux équipements devraient permettre à la RATP de réduire de 50%  ses besoins électriques nécessaires à l’éclairage de son réseau. Un secteur qui représente 12% de sa consommation globale d’énergie.