Semer, sélectionner, échanger librement ses semences : ces pratiques ancestrales contribuent à l’autonomie des paysans et à la diversité des cultures. Mais ces dernières décennies, à cause d’une réglementation de plus en plus complexe, une partie des savoirs a été perdue. Refusant la mainmise de quelques multinationales, des paysans s’organisent pour faire revivre d’anciennes variétés de semences agricoles ou pour en créer de nouvelles, adaptées à leurs pratiques et aux particularités de leur environnement. Reportage dans une bourse d’échange de semences, en Rhône-Alpes.
www.global-e-change.com est un site internet d’économie collaborative permettant la mise en relation de personnes. Il s’adresse à tous : particuliers et professionnels, quel que soit leur âge.
Mais c’est quoi " l’économie collaborative " ? C’est un mode de consommation moderne, véritable alternative au consumérisme classique, à la sur-consommation. En s’inscrivant sur global-e-change, on devient acteur du développement durable tout en consommant mieux ; on réduit l’idée de "j’ai besoin de, j’achète, je ne m’en sers plus, je stocke dans un placard ou je jette " et on se tourne davantage vers "j’ai besoin de, j’achète un équipement de qualité, je me fais plaisir, j’en fais profiter mon voisin et je rentabilise mon achat."
C’est la mise en communauté de biens, de compétences, de services et de moyens.
Il y a quelques mois, G. Tudor, informaticien nantais, et son fils, étudiant, ont eu l'idée lumineuse de créer sur le web une plateforme d'échange de chambres d'étudiants. « Le principe est simple. Quand, dans une famille, un des enfants est amené à déménager pour ses études, la chambre qu'il n'occupe plus au domicile de ses parents est mise à disposition gratuitement pour un autre étudiant. C'est comme ça qu'est né Studyenjoy », souligne Nathalie Chabert, chargée du développement du site.
Le Service d’échange local se retrouve, ce samedi, après avoir reçu, fin mai, plusieurs groupes qui partagent le principe de l’échange non financier.
Comment peut-on échanger un service de déménagement alors qu'il faut charger des meubles et parfois rouler sur une centaine de kilomètres ? Une visite guidée payante fait-elle partie d'un groupe d'échange local ou est-elle davantage destinée à un groupe de sorties organisées ?
Le site Internet Animal-fute.com, se propose, moyennant inscription payante, de mettre en relations les propriétaires d’animaux domestiques afin d’organiser des échanges de gardes de leurs compagnons -souvent à quatre pattes. Un site dans la mouvance très en vogue de consommation collaborative… Explications.
Le mot d’ordre de ce projet hybride est « cuisiner ensemble »
Par manque de place, pour pouvoir utiliser un matériel plus pointu ou tout simplement pour le plaisir, le grand public peut venir cuisiner librement et côtoyer d’autres personnes, particuliers ou professionnels (chefs à domicile, étudiants « candidats libres »). L’idée est de favoriser l’échange et le partage. L’espace sera aussi ponctué d’animations et d’ateliers pour dynamiser le lieu.
Cookworking se veut aussi un espace ouvert aux partenaires pour promouvoir leur marque et offrir du contenu (ingrédients, goodies, test utilisateurs) à une cible très qualitative. Cela permet au grand public de découvrir les nouveautés de manière privilégiée.
Niveau site collaboratif, il y a encore des idées nouvelles à trouver. C’est ainsi qu’un petit nouveau arrive sur Internet : à l’instar de feu lepotiron.com, les particuliers ont la possibilité d’échanger leur terrain ou le fruit de leur potager.
"Toc toc, c'est le voisin, j'ai vu que vous étiez abonnés à Géo, je peux vous l'emprunter en échange de mon XXI ?" Tel est le type d'échange dont rêve Julien Fuentes, le fondateur de trocdepresse.com, qui souhaite favoriser le lien social tout en optimisant le taux de lecture (et la découverte) de la presse papier. Explications.
Un vide-greniers a réuni les adeptes du Système d’Échange Local.
Le principe est original. Samedi 27 avril au centre Social des quartiers sud au Prépaou a eu lieu un vide greniers sans argent sur le principe du système d’échange local (SEL).
Une dizaine de personnes s’est réunie dans la salle de la cafétéria déballant sur les tables des objets, des vêtements, bijoux, livres, vaisselle ou tout autre objet qui pouvait ravir d’autres adhérents. À charge pour eux de fouiner pour dénicher l’objet rare que ces vendeurs d’un jour ne veulent plus. Si l’opération a tout d’un vide greniers, il n’y est pas question de transactions en monnaie sonnantes et trébuchantes. L’échange se fait sous la forme d’une monnaie fictive et symbolique, en grain de sel, qui confère une valeur non monétaire aux objets ou services échangés.
Le collaboratif est petit à petit en train de « convertir » différents pans de l’économie. Les solutions permettant aux particuliers de se connecter pour répondre à leurs besoins de façon collaborative se multiplient. Mais les relations B2B ne sont pas en reste, bien que médiatiquement moins visibles, on voit émerger des solutions qui proposent de nouveaux services aux entreprises.
Le marché des services B2B manque bien souvent de clarté et les décideurs préfèrent s’en remettre à leurs fournisseurs habituels pour économiser le temps et l’argent que nécessite une recherche d’informations poussée. L’échange inter-entreprises est un véritable relai de croissance. Vu le développement de ces services, également appelé « barter », le ministère du redressement productif (entre autres) a récemment publié une étude prospective sur les perspectives de développement des plateformes de ce type.
Les conclusions de ce rapport interministeriel sont encourageantes et soulignes l’intérêt que peuvent avoir ces formes de collaboration.
Vous avez certainement dans vos placards ou vos tiroirs des vêtements et accessoires que vous ne portez quasiment plus. Depuis quelques années déjà, dans le sillage de digitroc, les sites de trocs se multiplient : on gaspille moins, on ne jette plus mais on préfère donner, revendre ou échanger. Au coeur de la consommation collaborative, on retrouve une nouvelle manière d’échanger ses biens tout en s’amusant. Il s’agit des Swap Parties, littéralement, les fêtes de l’échange, en français.
Le garage partagé l’Atelier invite ses adhérents à venir réparer eux-mêmes leurs véhicules.
Depuis 1981, l‘Atelier initie ses adhérents à l’entretien et à la réparation de leurs véhicules. Dans un local de 300 m2, propriété de l’association, plusieurs formateurs salariés sont présents pour les épauler.
Avec la crise, les adhésions ont bondi. De plus en plus de particuliers préfèrent l’Atelier aux garages traditionnels. L’aspect pécuniaire entre bien sûr en ligne de compte : contre une cotisation annuelle, on vient non seulement réparer à moindre frais mais aussi apprendre la mécanique. En effectuant les travaux soi-même, on gagne ainsi sur le prix de la main d’œuvre.Le garage partagé l’Atelier invite ses adhérents à venir réparer eux-mêmes leurs véhicules.
Le contexte préoccupant – économique, écologique, politique – dans lequel nous vivons actuellement nous invite à repenser notre façon de consommer et d’entrer en relation avec les autres. Moins d’achats inutiles, de gaspillage, de déchets, de pollution, plus d’entraide, de solidarité, d’alternatives…les solutions abondent. Le troc a toujours existé mais, dans le contexte actuel, il revient sur le devant de la scène comme un acte militant qui véhicule des valeurs fortes. C’est dans ce cadre que des projets tel que MyTroc voient le jour.
Le concept de wwoofing naît en Angleterre en 1971 sous forme d'un réseau de fermes écologiques accueillant des visiteurs. L'agriculteur offre le gîte et le couvert au wwoofeur, qui en contrepartie participe à la vie et aux travaux de la ferme. Le mot wwoofing vient des initiales de l'expression "Working week-ends on organic farms" : week-ends de travail dans des fermes biologiques. Ce type d'échange est aujourd'hui pratiqué dans plus de 100 pays. Et il s'implante en Béarn.
Julien, 31 ans, Bordelais, et Sharon, 20 ans, étudiante à Chicago, séjournent tous deux en Béarn, le premier à la ferme piscicole de Pédéhourat, la seconde à la ferme Ojardindephilotée (Malaussanne). Ils sont wwoofeurs : pour un temps, ils partagent le quotidien d'hôtes qui les nourrissent et les logent. En échange, ils donnent un coup de main.
Lorsqu’on revient d’un voyage à l’étranger, il arrive que quelques devises doivent être changées pour utiliser l’argent restant lors de son retour au pays. Cependant, les frais de transaction dans un bureau de change sont conséquents – En moyenne de 12%. Pour y faire face, la startup Weeleo propose une application permettant d’échanger ses devisesRead More
Découvrez le fonctionnement de Pretachanger.fr, le 1er site de troc et d'échange gratuit d'articles de mode femme, mode enfant, beauté, livres, électroménager, déco, cuisine...
Location entre particuliers, couchsurfing… Pour beaucoup d’entre nous, loger chez l’habitant est devenu naturel. Mais avez-vous déjà essayé l’échange d’appartements ? A première vue, cette option n’est pas la plus simple de toutes.
Le directeur général du Réseau Accorderie du Québec, M. Jonathan Maheu, et le président du conseil d’administration du Réseau des Accorderies de France, M. Alain Philippe, ont signé aujourd’hui, dans le cadre de la 6e édition des Rencontres du Mont-Blanc, un protocole de partenariat bilatéral ayant pour thème « Échanger et coopérer ». Ce partenariat est sans doute le premier du genre à s’inscrire directement dans la visée de l’Entente de coopération en matière d’économie sociale et solidaire conclue en mars 2013 entre les gouvernements du Québec et de la République française.
Inspiré de cette idée forte que les Accorderies participent à une transformation sociale au Québec et en France, le protocole vient définir l’échange de savoirs, de pratiques et d’outils concernant l’émergence et l’organisation de ces entreprises d’économie sociale et solidaire ainsi que des réseaux qui les représentent. Il établit également les modalités de coopération visant à mettre en œuvre des stratégies partagées de reconnaissance et de financement des Accorderies et à entrevoir un partage de responsabilités dans le démarrage d’Accorderies à l’international.
« Échange une heure de plomberie contre une heure de repassage » : ce type d’entraide ne date pas d’aujourd’hui et a débouché sur la création d’une multitude de systèmes d’échanges locaux. Avec la Cronobank, le concept se mondialise pour offrir des services à l’échelle de la planète, en utilisant le temps comme unique monnaie.
Couleur bleue et trois petits doigts levés. Au premier abord Jet1vite est un petit site de consommation collaborative qui a de quoi surprendre.
Construit par un bataillon de bénévoles en OpenSource, sans pub, sans échanges monétaires et sans revenus pour ses fondateurs, Jet1vite est un véritable ovni de la ConsoCollab. Le principe du site est simple : je t’invite alors on m’invitera, le tout gratuit ! Oui, il faut bien comprendre, si vous invitez quelqu’un au resto ou au ciné, c’est vous qui payez et on vous invitera en retour. Entretien avec les deux fondateurs Saïd Al et Julien Watt.
Le premier réseau social permettant d’échanger des services à distance a gagné 5000 utilisateurs au cours des sept derniers mois. Le site prévoit maintenant de mettre en place un système de troc d’objets usagés, pour faire rimer recyclage et solidarité.
Ouvert par des anciens éboueurs, le petit magasin ‘zéro cash’ permet à des Thaïlandais qui vivent en récupérant les déchets recyclables, de les échanger contre des produits de première nécessité. Un système original qui va probablement faire des émules dans le monde entier.
La crise de l’euro, les cotations en bourse voilà des sujets qui n’avaient rien à faire à l’ordre du jour de l’assemblée générale du SEL (Système d’échange local) Avignon/Le Pontet.
Ce n’est pas pour autant que la salle des fêtes n’était pas animée autour de la présidente Françoise Romieu. Une bonne cinquantaine d’adhérents, l’association en comptait 106 fin 2012 avait en effet répondu à l’invitation.
« J’avais quelque inquiétudes, mais j’ai vite été rassurée. » Une première pour Françoise Romieu qui a pris la succession de Mariette Schifferer, présidente fondatrice, qui est partie pour les Alpes de Haute-Provence. Une première également, la subvention du Conseil régional de 750 qui devrait permettre d’apporter une bouffée d’oxygène, car si entre adhérent il n’est pas question de parler monnaie sonnante et trébuchante, la vie même de l’association doit faire face aux exigences extérieures.
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