A 75 ans, ce paysan-philosophe est devenu une figure incontournable de l’écologie. Sa gentillesse et son pragmatisme interpellent de plus en plus les Français et les médias.
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Dix ans après votre candidature à l’élection présidentielle, votre message, alors considéré comme marginal, trouve enfin un écho hors des cercles militants. Comment vous êtes-vous fait une place sur la scène politico-médiatique ?
Je suis engagé depuis longtemps dans une voie qui tente de réconcilier l’humain et la nature. En 2002, quand on m’a poussé à me présenter à l’élection présidentielle, j’avais lancé un Mouvement d’appel à l’insurrection des consciences (Mapic) pour répondre à deux questions « quelle planète laisserons-nous à nos enfants? » mais aussi « quels enfants laisserons-nous à la planète? » Mais les étiquettes politiques ne m’intéressent pas. Je préfère contribuer à la création de structures comme le mouvement pour la Terre et l’humanisme (devenu Colibris, voir plus bas), pour participer, à mon échelle, à l’éveil des consciences...