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Le Bitcoin n’a peut-être pas réussi à évincer les monnaies traditionnelles, mais la technologie qui le sous-tend pourrait bien être à l’origine d’une révolution dans le secteur financier.
Via Bernard BRUNET
Just before last New Year’s, 19-year-old Vitalik Buterin, a Canadian college dropout and Bitcoin enthusiast, had an idea. By the end of last week, that idea had attracted more than $5 million in the first week of its pre-sale — a new kind of crowdfunding that crypto-currency makes possible. Not bad, especially considering that nobody knows whether the idea will really work. Buterin’s idea was Ethereum, a platform designed to be what Bitcoin is to money for just about everything else. Bitcoin works by spreading the currency's entire history of transactions — the blockchain, it's called — out across the whole network of its users. Rather than just recording transactions, Ethereum's blockchain would be able record and execute any program you can code. Bitcoin is a pretty interesting fish, but Ethereum is poised to be the whole ocean. Voting systems, file storage, financial instruments, all sorts of contracts — these things and more could become cheaper, faster, and more widely accessible over a distributed network. In theory, it could transform the architecture of the Internet and the infrastructure of the economy. In practice, who knows.
Bitcoin et la plupart des autres monnaies qui en sont dérivées sont fondées sur le concept du minage. Pour miner de telle monnaies, il faut de grosses puissances de calcul et de grosses dépenses énergétiques. Par principe, les premiers entrant raflent la mise et les suivants n'ont que des miettes payées au prix fort. C'est typique d'un processus de spéculation en forme de pyramide de Ponzi qui aboutit invariablement à un crack.
Cependant, Bitcoin est très intéressant sur le plan technique car c'est la première démonstration à l'échelle planétaire de la faisabilité de ce type de monnaies et surtout du type de transfert monétaire qu'elles permettent. Il ne faut donc pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Il faut aussi préciser que la plupart des gens qui se prêtent à cette expérience sont de bonne foi.
Il existe une alternative à Bitcoin qui est née en France et qui est développée maintenant par une équipe internationale de développeurs indépendants : "Open UDC" pour "Open Universal Dividend Currency".
Il s'agit moins d'une monnaie que d'un protocole de création monétaire qui garantit à chaque membre de la communauté, passé et futur, le versement régulier et automatique d'un certain montant de monnaie, ceci tout en contrôlant la masse monétaire globale de manière décentralisée afin que sa croissance ne dépasse pas un certain pourcentage calculé sur l''espérance de vie moyenne des membre de ladite communauté.
http://fr.wikipedia.org/wiki/OpenUDC
Les bases théoriques de ce calcul ont été établies par l'ingénieur Stéphane Laborde dans la "Théorie Relative de la Monnaie". La TRM prolonge les travaux de l'économiste Yoland Bresson. Yoland Bresson a d'ailleurs préfacé la TRM.
http://fr.wikipedia.org/.../Théorie_relative_de_la...
La BCE serait bien inspirée de réfléchir à une réponse appropriée, d'une part à l'invasion des crypto-monnaies, d'autre part à sa perte de légitimité en tant que garant d'un Euro asservi aux marchés qui n'ont aucun souci de l'Europe sociale et de son unité politique.
Sur ce second point, Philippe Van Parijs (Université de Louvain et Oxford University) a fait récemment la proposition d'un "Euro Dividende" qui redonnerait à l'Europe un début de légitimité.
http://www.social-europe.eu/2013/07/the-euro-dividend/ En français : http://revenudebase.info/.../16/euro-dividende-van-parjis/
Pour le moment, les instances politiques européennes font la sourde oreille à Van Parijs et regardent passer le train de Bitcoin sans même savoir qu'il existe l'alternative signalée plus haut...
On l'a vu avec l'accueil relativement positif que l'Elysée a fait la proposition d' Euro-Franc de Yoland Bresson, les instances politiques à toutes les échelles sont de plus en plus sensibles à l'idée d'une forme de Quantitative Easing qui déverserait la monnaie sur la population à la manière d'un hélicoptére. C'est d'ailleurs ce que pratique de plus en plus la Banque Mondiale dans les zones en crise aiguë (Direct Cash Transfert).
http://web.worldbank.org/.../0,,contentMDK:20615138...
A mes yeux, cette politique n'est qu'une rustine sur un système globalement défaillant. En revanche la TRM apporte une conceptualisation qui permettrait de donner une légitimité et une durabilité au dividende monétaire, et OpenUDC un modus operandi.
Via Christophe CESETTI
La Banque de France a publié ce jeudi 5 décembre une note sur le bitcoin « monnaie non régulée qui n’offre aucune garantie ». Cela a été repris dans tous nos grand médias,
Un peu d’économie sur le Framablog aujourd’hui, avec le pirate Rick Falkvinge qui voit dans la monnaie Bitcoin une alternative à la fictive toute-puissance du dollar.
La hausse vertigineuse de Bitcoin, la désormais célèbre monnaie virtuelle décentralisée, lui vaut une attention de plus en plus soutenue de la part des médias et des institutions politiques et financières. Tentative d’explications du phénomène.Multiplié par trente. C’est, en l’espace d’un an à peine, la culbute qu’a connue le cours du Bitcoin. Ce qui fait de cette monnaie dématérialisée et décentralisée, comme le soulignait très récemment le Guardian, la monnaie qui affiche le plus fort taux de croissance au monde, et de loin. Depuis le début de l’année, le cours du BTC a été multiplié par plus de sept. Un Bitcoin vaut aujourd’hui plus de 70 EUR, contre 3 en avril 2012 et 10 environ en janvier 2013.
Manifeste pour bitcoin, monnaie libre et nouveau système monétaire transparent, autonome et planétaire, ce livre est aussi la référence pour tout savoir sur le fonctionnement de la technologie bitcoin et son potentiel de transformation des systèmes de paiement. Tout en rappelant l'histoire et les mécanismes de la monnaie, l'auteur décrit les fondations techniques et économiques du mouvement bitcoin. Les principes de la signature, des transactions électroniques et des réseaux peer-to-peer sont expliqués pour faciliter la compréhension du protocole bitcoin. Grâce à bitcoin, chacun peut gérer désormais sa propre monnaie électronique, envoyer et recevoir des fonds instantanément, simplement depuis son ordinateur ou son mobile, sans dépendre d'une banque ou d'un tiers de confiance.
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Une question revient souvent dans les débats sur le bitcoin : « quelle est l’autorité centrale qui le gère ? » La réponse, connue même si elle n’est pas toujours bien comprise, est : « il n’y en a pas, c’est un réseau pair à pair décentralisé et les règles de gestion sont inscrites dans le code ».
Pour beaucoup, cette réponse ne fait que déplacer le problème : « quelle est alors l’autorité centrale qui gère le code ? » demandent-ils. La réponse à cette deuxième question est beaucoup moins connue : « Il n’y en a pas non plus, les règles d’évolution du code sont elles aussi inscrites dans le code ».
La principale monnaie complémentaire aujourd’hui est virtuelle: le bitcoin. Mondialisée et dématérialisée, cette monnaie n’a aucune instance de régulation politique; ce qui ne plait pas vraiment ni aux banques centrales, ni aux institutions politiques. Ce mercredi 15 janvier, la Commission des finances du Sénat français a par exemple effectué une audition "sur les enjeux liés au développement des monnaies virtuelles de type Bitcoin" en présence de plusieurs représentants d'organismes directement concernés: banquiers, économistes, services luttant contre les circuits financiers clandestins. Car cette absence de contrôle fait craindre de nombreux effets pervers au développement de cette monnaie (financement du banditisme, escroquerie, bulle spéculative…).
Le développement de monnaies parallèles, devises locales, mais aussi le bitcoin, cette monnaie apatride et numérique. Comment ça marche, comment expliquer ces nouveaux modes de paiement ?
La monnaie virtuelle Bitcoin est la preuve que les monnaies cryptées distribuées ont de l’avenir, mais ses défauts soulèvent des critiques justifiées. Il est temps de passer à l’étape suivante de la révolution monétaire pour créer un système au service de l’humain.
Quand Bitcoin a démarré en 2009, il ne s’agissait que d’un obscur projet crypto-anarchiste. Aujourd’hui Bitcoin est devenu un sujet super hype dans la communauté mondiale des utilisateurs d’internet – et même au delà. Des squats de Londres à Kreutzeberg, le quartier alternatif de Berlin, tout le monde n’utilise pas Bitcoin, mais tout le monde en parle.
While being a tremendous proof of concept, the distributed cryptocurrency Bitcoin is fundamentally flawed as an alternative money system, critics say. It is now time for truly radical monetarists to build on this technical experiment and move to the next level of the monetary revolution: a truly human-based digital monetary system.
Internet continue de faire vaciller les bases des secteurs les plus établis : la musique, le cinéma, le commerce, la presse. Et maintenant les banques ! Une technologie, Bitcoin, fêtera son quatrième anniversaire en janvier 2013 avec la promesse de créer un réseau de transactions financières décentralisé, anonyme et sans frais.
Tout le contraire des échanges monétaires actuels, basés sur des banques centrales, des transactions identifiées et des frais de traitement entre les parties prenantes. En outre, comme souvent dans ces technologies, une vision politique est palpable : la conviction que le système monétaire actuel, fait de monopoles bancaires, conduit aux crises financières.
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