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Voilà des années qu’on n’avait pas vu revenir sa tête de gorgone émaciée. Elle a les traits de ces gosses au gros ventre et au corps squelettique. Il y a ces files d’attentes de malheureux en guenilles venus chercher une maigre ration alimentaire dans des camps de personnes déplacées. On sait trop à quoi ressemble la famine en Afrique. Elle est là, de retour dans la partie est du continent noir. La mort rôde. L’ONU, les organisations humanitaires préviennent : la faim pourrait tuer des dizaines de milliers de personnes dans les jours qui viennent.
Il faut sonner l’état d’urgence, bien sûr. Mais il y a aussi quelque chose de désespérant – d’obscène ? – à devoir constater la réapparition récurrente de la famine dans un monde qui, de façon chronique, déborde de surplus alimentaires dont on ne sait que faire. Bien sûr, la question est plus complexe. Elle ne se limite pas à la production de denrées alimentaires.
Tous les bailleurs de fonds, les agences de développement, les ONG et même les sociétés d’audit le disent : l’amélioration de la condition des femmes est indissociable de la croissance africaine.
Il y a d’abord ces chiffres, égrenés au fil des rapports. Les femmes produisent 80 % des ressources alimentaires du continent, mais n’y possèdent que 15 % des terres.
Les énergies renouvelables décentralisées représentent un potentiel de croissance majeur pour les régions rurales africaines. Les représentants de 28 pays se sont engagés en ce sens lors d'une conférence au Cap, en Afrique du Sud.
Au Nigeria, WeCyclers a mis en place un programme de recyclage incitatif permettant aux communautés des quartiers les plus défavorisés d’être récompensées pour le recyclage de leurs déchets. Lagos, capitale du Nigeria, fait face à une véritable crise locale environnementale puisque seuls 40% des déchets sont collectés par les services municipaux dans une ville qui compte à ce jour 18 millions d’habitants et dont la population augmentera de manière significative au cours des prochaines années. Ainsi, en l’absence de service de collecte, les habitants de ces quartiers sont les victimes d’inondations de plus en plus fréquentes, de la propagation de maladies ou encore de stress psychologique lié à la non-gestion de ces déchets. De plus, les entreprises de recyclage de la capitale n’ont pas accès à une quantité suffisante de matériaux à recycler et fonctionnent bien en-dessous de leurs capacités.
Via R-CUBE
L’Association Kokopelli vient de publier une analyse encore plus complète des Catalogues Nationaux du GNIS, en particulier en ce qui concerne les espèces de grande culture (Maïs, Orge, Soja, Tournesol, Blé et Colza) afin de mettre en valeur que seules quelques multinationales des nécro-technologies contrôlent la quasi-totalité des variétés (ou clones) inscrites dans ces catalogues. (1) Le quatrième semencier du monde, Limagrain, est en première position, dans les Catalogues Français, pour la plupart des espèces potagères et pour quelques espèces de grande culture, dont le maïs et l’orge. Ce sont, ainsi, quatre groupes qui contrôlent 60% des 1425 variétés F1 de maïs – enregistrées dans le catalogue du GNIS – dont Limagrain, Monsanto et Syngenta. Alors que nous commencions à faire circuler cette analyse, Vandana Shiva nous fit parvenir l’alerte sonnée par certaines alliances Africaines qui s’insurgent contre une nouvelle vague de rachat de semenciers Africains par les-dites multinationales, à savoir Limagrain, Monsanto, Syngenta et DuPont (Pioneer Hi-Bred).
A l’initiative d’un couple Togolais, le Centre international de l’agro-pastoralisme forme la population à l’agroécologie, à la cuisine et à la transformation des produits. Ou comment sortir de la fatalité et de la pauvreté grâce à de nouvelles méthodes agricoles. Reportage dans le village de Baaga, au nord du pays, où les récoltes s’améliorent.
Puissantes et déterminées, elles se battent pour construire une autre Afrique.
A l’’aide des satellites, ils réparent des puits en Afrique. Creuser des puits en Afrique, c’est bien. Réparer ceux qui sont cassés, c’est mieux.
Avoir accès à de l’eau potable est vital. Dans de nombreuses région d’Afrique, ce qui est très simple en Occident pose en fait de grandes difficultés. Avoir accès à un puit change la vie des populations qui risquent leur santé en buvant de l’eau insalubre ou qui doivent marcher (surtout les femmes) des kilomètres pour aller en chercher. Dans le monde, près d’un milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde.
10 priorités, 70 mesures pour relancer les relations de la France avec les pays africains
A l’approche du Sommet de l’Elysée qui se tiendra du 5 au 7 décembre à Paris sur le thème de la paix et de la sécurité en Afrique , M. Jean-Marie BOCKEL, Sénateur du Haut-Rhin et ancien ministre, et M. Jeanny LORGEOUX ont présenté mercredi dernier , le rapport d’information de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat. Ce rapport établit un diagnostic complet des mutations en cours en Afrique subsaharienne et propose 10 mesures prioritaires, dont la création d’un ministère de la Coopération autonome, pour relancer les relations de la France avec les pays africains.
Le chercheur Bright Simons a inventé un système d'authentification gratuit permettant aux consommateurs d'éviter de tomber dans le piège des faux médicaments. Il fait partie des 35 innovateurs de moins de 35 ans mis à l'honneur cette année par la vénérable MIT Technology Review. Sans compter les prix internationaux qui lui ont été remis depuis 2010. Astrophysicien de formation, Bright Simons, 31 ans, est vite redescendu sur terre. À peine diplômé de l'université britannique de Durham, il s'est soustrait à l'attraction des astres. "J'avais besoin de plus de concret. J'ai réalisé que, pour changer les choses, il fallait que je devienne entrepreneur et que je revienne au Ghana pour créer ma propre société." Il restait à trouver un domaine où il pourrait, sans apport financier, avoir un impact fort. "C'est comme ça que j'ai opté pour la technologie. Les opérateurs télécoms font des investissements énormes en Afrique. Ce qu'il fallait, c'était avoir la bonne idée pour les convaincre de me donner accès à leurs infrastructures."
« Parce qu’une des clés du développement durable réside dans l’innovation », le Ministère des affaires étrangères, sous l’impulsion du Ministre délégué chargé du Développement, Pascal Canfin (photo), lance l’initiative : Forum Afrique – 100 innovations pour un développement durable.
Un train médicalisé traverse l’Afrique du Sud depuis 1994 pour soigner les patients défavorisés. Véritable clinique sur rails, le « Phelophepa » permet de lutter contre les déserts médicaux du pays qui compte seulement 1 médecin pour 5000 habitants. Depuis 2012, un deuxième train sillonne les régions reculées de la nation arc-en-ciel. Surnommés « trains de l’espoir », ces hôpitaux roulants ont accueilli plus de 5,5 millions de personnes.
Au Burkina Faso, l’agriculture biologique moderne est présente depuis plus de 20 ans. L’enjeu est de la faire changer d’échelle. Comment ? Par la structuration des groupements de producteurs, des unités économiques (laiterie, miellerie et centre d’élevage) et la concertation entre acteurs. C’est ce sur quoi travaillent Benoit Naveau (chargé des partenariats en Afrique de l’Ouest de l’ONG belge Autre Terre) et ses partenaires burkinabés APIL (Action pour la promotion des initiatives locales), ATAD (Alliance technique d’assistance au développement) Le Baobab (Association d'entraide pour le Burkina Faso) et le Conseil national de l’agriculture biologique (CNABio).
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Dans l’enquête intitulée « Diesel sale », l’ONG Public Eye (ex-Déclaration de Berne) dévoile les pratiques peu scrupuleuses de traders pétroliers suisses en Afrique. Quatre enquêteurs ont travaillé durant trois ans pour percer les mystères toxiques de l’essence et du diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Les résultats de cette enquête publiée jeudi 15 septembre sont sans appel : les carburants écoulés en Afrique ont une teneur en soufre entre 200 et 1 000 fois plus élevée qu’en Europe, mettant gravement en péril la santé de populations exposées aux particules fines et à d’autres substances chimiques cancérigènes.
L’épineuse question des cultures génétiquement modifiées (GM) refait surface. S’adressant au sommet économique de Davos, Bill Gates a récemment déclaré que les cultures GM constituaient une arme essentielle pour lutter contre la faim et la pauvreté en Afrique.
Mais Bill Gates n’a pas évoqué une nouvelle d’importance, à savoir que le Burkina Faso – le plus important pays africain en termes de cultures GM – a récemment entamé sa sortie du coton transgénique.
Pour quelles raisons le Burkina Faso, un pays confronté à la faim et à la pauvreté, a-t-il tourné le dos à ce que Gates présente comme un instrument incontournable du développement ?
Côte d’Ivoire, Éthiopie, Rwanda, Sénégal... La dette des pays les plus pauvres attirent aujourd’hui les fonds d’investissement du Nord, à la recherche de rendements plus intéressants qu’en Europe. Mais certains titres de dette vendus sur les marchés financiers internationaux par les pays africains « sont liés à des contrats dont les clauses peuvent constituer de véritables bombes à retardement », alerte Eric Toussaint, porte-parole du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM). Le risque : une nouvelle grande crise de la dette, comme celle de 1982, qui a conduit les pays d’Afrique à s’enfermer dans la spirale infernale des plans d’ajustement structurels imposés par le FMI. Décryptage.
Les Nations unies ont fait de l'année 2014 celle de l'agriculture familiale. Le premier objectif du Millénaire était de réduire de moitié, d'ici 2015, l'extrême pauvreté et la faim dans le monde. Or, l'Afrique est la seule partie du monde où la faim continue de progresser. La pertinence du modèle agricole familial en Afrique a fait l'objet d'un colloque organisé par la fondation Farm. Ce modèle représente pourtant 80% des exploitations africaines.
En pleine élaboration de son plan stratégique de transition numérique, devant aboutir à l’édification d'une véritable économie numérique, le gouvernement ivoirien se doit de s'appuyer et de se faire accompagner par des acteurs de terrain déjà présents en Côte d'Ivoire. L'un de ces acteurs est MTN CI, un opérateur intégré de télécommunication en Côte d'Ivoire, qui a reçu le mercredi 08 octobre 2014 et pour la 3ème fois dans ses locaux M. Koné Nabagné Bruno, le ministre de la poste et des TIC.
Une visite qui s'inscrivait dans le cadre des visites institutionnelles instituées par la direction générale de MTN Côte d'Ivoire en vue de présenter les investissements réalisés, ses projets tels que l’ extension de son réseau 2G et 3G, l’implémentation de processus pointus de prise en compte de l’expérience client, la mise en service des centres de données de dernière génération, les activités et dons de la fondation MTN dans les domaines de la santé, de l’éducation, dans l’entreprenariat et la création d’emplois. Une rencontre qui, comme l'a indiqué M. Wim Vanhelleputte, Directeur Général de MTN CI : « permet d’échanger sur les problématiques sectorielles et de réfléchir à des challenges d’envergure que notre secteur et notre pays doivent relever afin de fournir des services de meilleure qualité aux clients et de faire de la Côte d’Ivoire une référence en Afrique de l’Ouest en matière de TIC »
On percevait déjà quelques actions du gouvernement en faveur d'une économie numérique et cela a été confirmé par le ministre Bruno Koné qui a soutenu que « l’émergence de la Côte d’Ivoire devra principalement s’appuyer sur une économie numérique forte et dynamique ».
Le mouvement écolo-gastronomique Slow Food va dans les prochaines années multiplier par dix à 10. 000 sites le nombre de potagers qu'il gère en Afrique, pour lutter contre la faim et la pauvreté en préservant la biodiversité du continent.
Via Bernard BRUNET
"Entrepreneuriat social" : sonnant presque comme un oxymore, l'expression inventée en réaction aux dérives d'un capitalisme financiarisé à outrance, vient nous en rappeler les limites. "Croissance verte" : ayant souffert de la vague du green washing, la tournure n'a plus tout à fait bonne presse, provoquant parfois même une certaine éco-fatigue. Pourtant, nous nous trouvons face à un impératif d'action, notamment en Afrique. Pourquoi ? Tout d'abord car il est indispensable d'y poursuivre les efforts en vue d'une croissance durable et socialement inclusive. Cette réalité est déjà en marche : la Côte d'Ivoire vient par exemple de radicaliser la loi interdisant l'usage des sachets plastiques sur son territoire, étendant cette règle aux sachets biodégradables. Le changement de paradigme, face aux dernières décennies où l'urgence de la croissance économique primait sur un investissement global et durable, émerge sous la pression d'une classe moyenne urbaine et d'une jeunesse qui prend conscience de sa place dans le village planétaire.
Gratuit et ouvert à tous, InnovAfrica est une fête de l'innovation africaine, pour valoriser l'innovation sociale pour le développement. La 5ième édition aura lieu à Abidjan en Côte d'Ivoire, la semaine du lundi 25 au vendredi 29 novembre 2013 Le forum InnovAfrica est un évènement pour la mise en réseau des porteurs d'initiatives sur lesusages innovants au Sud en matière de technologies et d'innovation sociale pour le développement. La finalité du forum est d'initier des projets de transformation sociale. Le thème du forum est «l’innovation par l’expérimentation ». La philosophie d'InnovAfrica est de rendre les participants du forum non seulement connaisseurs mais avant tout acteurs des usages qui amélioreront le monde de demain. Que ce soit à travers le « do it yourself », la fabrication numérique, la cartographie participative, l'électronique ouverte, la diffusion et le partage des connaissances, le montage de projets innovants, les monnaies complémentaires ou encore la production de court métrage, tous les participants du forum seront les pratiquants etcréateurs de leurs innovations numériques et sociales.
Via Bernard BRUNET
"Energie solaire pour tous" en Afrique rêve ou réalité ? Que les africophiles me pardonnent ce titre un brin provocateur. Moi-même très attaché à ce continent sur lequel je vis depuis plusieurs années, je me permets ici un clin d'œil à un petit inventaire des grandes bêteries, qui plaçait il y a quelques semaines les idées reçues sur la dite "pauvre" Afrique en bonne 4ème position [1] . Il est vrai que l'écart qui persiste entre l'image perçue du continent au Nord et la réalité qu'il traverse au Sud est souvent édifiant. Si la prise de conscience d'un "miracle africain" progresse, de nombreux obstacles restent à franchir pour que l'Afrique impose sa voie. Le soleil, une richesse naturelle, abondante et gratuite en terres africaines, ne serait-il pas la solution pour réduire les importants déficits énergétiques dont souffrent celles-ci?
Après les crises alimentaires de 2005, de 2008 et de 2010, les prévisions étaient plus que pessimistes en 2012. Les ONG avaient pourtant lancé l'alerte dès la fin 2011. En vain. Et pourtant, on le sait, la région du Sahel est particulièrement fragile. Même en temps "normal", 300.000 enfants succombent des maladies liées à la malnutrition, selon l'Unicef. L'insécurité alimentaire est chronique et il suffit d'un rien pour que la zone replonge dans la crise.
La République démocratique du Congo, un pays aux potentiels agricoles inimaginables, une diversité des climats incomparable, un réseau hydrographique qui permet de pratiquer une gamme variée de cultures vivrières et de rente, les étendues d’herbage et de savanes pouvant supporter un élevage jusqu’à 40 millions de têtes de gros bétails. Pourtant à l’intérieur du pays c’est une autre réalité que l’on observe. Malgré sa potentialité agricole, le pays n’arrive même pas à couvrir les besoins alimentaires de sa population, cette dernière vit en dessous du seuil de pauvreté. Les organisations internationales ne cessent de s’alarmer contre cette situation qui ne fait que s’agrandir. A la question de savoir qu’est ce qui pourrait être à la base de cette situation, Clovis PALUKU, tente, à travers ce livre, de donner des explications, tout en essayant de proposer des solutions à son juste niveau. Il essaie de démontrer en quoi et comment les coopératives agricoles peuvent s’avérer être une solution pour le secteur agricole en RDC.
Chaque année, la Fondation Crédit Coopératif organise le prix Charles Gide du « meilleur reportage en économie sociale ». Les étudiants de dernière année des 13 écoles de journalisme reconnues par la profession peuvent y participer.
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