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Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a permis à CNews de devenir une chaîne d’opinion en laissant la télévision de Vincent Bolloré faire fi de toutes les conventions de la TNT, déplore Joseph Daniel, ancien membre de l’instance de contrôle des médias, dans une tribune au «Monde».
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Institution quasi bicentenaire, le journal conservateur se retrouve contraint de traiter la campagne de son ancien polémiste. Si, au sein de la rédaction, les partisans de «l’union des droites» semblent encore minoritaires, certains s’inquiètent de l’ambiguïté de la direction et de la montée en puissance de jeunes journalistes pétris d’idéologie, dont l'émergence est à mettre en regard avec l'ascension au sein du journal de Vincent Trémolet de Villers, rédacteur en chef de FigaroVox lors de son lancement, et aujourd'hui adjoint d'Alexis Brézet, tous deux proches de Patrick Buisson.
(Article réservé aux abonnés)
DocPresseESJ's insight:
Un directeur des rédactions se doit de veiller à ne froisser aucune des sensibilités de son lectorat, de sa rédaction ou de ses actionnaires. Sur cette ligne de crête, Alexis Brézet se promène avec talent depuis dix ans.
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Sur CNews, le départ d’Eric Zemmour début septembre de l’émission «Face à l’info» n’a pas été le signe d’un assagissement. Au contraire, les positions radicales, les propos controversés et le buzz attirent un public toujours plus nombreux. En octobre, CNews a enregistré 2,2% d’audience, soit 0,4 point de plus en un an. La filiale de Canal+ (Vivendi) réduit un peu plus l’écart qui la sépare de BFM-TV (2,6%). (accès abonnés)
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DocPresseESJ's insight:
"A côté de CNews, les autres chaînes font figure de débutantes au petit jeu de la télé spectacle. Dans les rédactions, les débats tournent surtout autour de la présence d’Eric Zemmour sur les antennes. Les journalistes craignent, comme aux Etats-Unis où la surmédiatisation de Donald Trump et de sa campagne l’a porté à la fonction suprême, de faire la courte échelle au candidat à l’Elysée."
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Pas un jour sans que l'on ne parle de sa potentielle candidature. Éric Zemmour alimente les rumeurs, les polémiques et dope les audiences. Une opportunité économique pour certains médias.
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Pour Valeurs actuelles, Zemmour, c’est aussi l’assurance de vendre du papier. Chaque couverture sur le polémiste augmente les ventes d’environ 30% de plus que la moyenne. (...) Au Point, les papiers sur Éric Zemmour font entre 50% et 60% de plus que l’audience habituelle.
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Ce nouveau média, pour l’instant diffusé sur YouTube, propose depuis le printemps 2021 à la droite conservatrice des entretiens-fleuves en forme d’écrin: Charlotte d’Ornellas, Laurent Obertone, Papacito ou Florian Philippot,(mais aussi Juan Branco, Aurore Bergé, Thomas Guénolé, François Bégaudeau et Jacques Attali...) ont répondu favorablement à l’invitation d’Erik Tegnér et de François-Louis de Voyer, deux des trois fondateurs (le troisième Swann Polydor détient 20% du capital), proches de Marion Maréchal. (article réservé aux abonnés)
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Pour gagner sa vie, "Livre noir" compte sur la publicité en ligne, les partenariats, et va lancer une option payante pour les formats les plus longs.
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Depuis le retrait précipité des troupes américaines d’Afghanistan, les attaques des animateurs radio conservateurs contre Joe Biden ont redoublé. A travers les Etats-Unis, ils attisent l’exaspération de leurs auditeurs. (Réservé aux abonnés)
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Depuis que le président républicain Ronald Reagan a supprimé en 1987 l’impératif d’impartialité (Fairness Doctrine) imposé aux stations, les radios ne sont plus obligées de diffuser différents points de vue sur les questions politiques ou de société controversées, un équilibre qui permettait aux auditeurs de se forger leurs propres opinions en connaissance de cause.
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Le régulateur de l’audiovisuel a annoncé dans une décision publiée mercredi que le polémiste de CNews devrait dorénavant être considéré comme «acteur du débat politique national» et invite les médias audiovisuels à décompter son temps de parole. La semaine dernière, le Figaro avait annoncé la suspension de sa collaboration avec le polémiste le temps de cette campagne promotionnelle, mais rien n’était prévu du côté de CNews et de Paris Première.
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«Comme éditorialiste, j’ai toujours pris des positions d’ordre politique - et dans la profession, je suis loin d’être le seul! Je dispose, en cette qualité, de la carte de presse n°57111, qui protège ma liberté d’opinion et d’expression en toutes circonstances.»
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À quelques mois d’intervalle depuis 2020, une dizaine de revues féministes indépendantes fondées par des femmes et adressées, pour la plupart, au grand public ont vu le jour. Si elles partagent un combat, et une périodicité longue –du trimestriel au magazine annuel–, chacune décline son sujet selon un angle original : le débat d’idées (La Déferlante, Deuxième Page), la poésie (Castor Magazine, Sœurs), les arts visuels (Gaze magazine, Censored), ou la culture (Women Who Do Stuff, Génération XX)… Le résultat est un bouillonnement éditorial sans précédent depuis leurs glorieuses aînées des années 1970, Le Torchon brûle, Sorcières ou Questions féministes…
(accès abonnés)
DocPresseESJ's insight:
Chaque projet suit une ligne éditoriale propre, mais une volonté commune les réunit: s’extraire des récits dominants et des pratiques journalistiques majoritaires. Toutes choisissent de réhabiliter les «petits» sujets, les angles méprisés, et d’offrir une tribune aux voix anonymes qui composent la société.
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Les militants de Sleeping Giants interpellent les entreprises qui diffusent leurs publicités dans des organes proches de l’extrême droite, en jouant sur leur image de marque. (accès abonnés)
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En France, le collectif s’attaque principalement à Boulevard Voltaire, France Soir, Paris Première – la chaîne accueillant Éric Zemmour –, CNews et, en 2019, à l’hebdomadaire Valeurs actuelles.
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Le Conseil d’Etat a rejeté un recours du groupe Canal+ contre une décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), le régulateur de l’audiovisuel, à l’encontre de sa chaîne d’information CNews.
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Eric Zemmour avait saisi lui-même le Conseil d’Etat afin de le convaincre de suspendre les 200.000 euros d’amende infligés par le CSA à son employeur.
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Près de six mois après l'investiture de Joe Biden, et après avoir reconnu la défaite de Donald Trump, la chaîne conservatrice américaine est désormais dans une position d'opposition qui semble moins lucrative. Elle est confrontée à la montée en puissance d'autres chaînes câblées plus agressives, Newsmax et OANN, mais continue à dominer la télévision conservatrice de façon écrasante.
DocPresseESJ's insight:
"Tout comme Newsmax, OANN ne présente aucun des attributs esthétiques et formels des réseaux câblés d’information. Le peu de contenus originaux, l’utilisation systématique d’images d’archives, l’absence de correspondants sur le terrain, les visuels peu travaillés et les transitions mal assurées en font une pâle copie de Fox News."
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De jeunes journalistes révélés sur les réseaux sociaux, souvent par leur engagement militant et leur couverture des conflits sociaux, ont fait renaître le débat sur le journalisme engagé, qui reprend du poil de la bête.
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Leurs particularités? Un "parcours professionnel atypique", la plupart s'étant formés sur le terrain et non en école de journalisme, "ils exercent dans des médias dits "alternatifs", de petite taille, principalement présents sur le web" et sont plus souvent précaires que leurs aînés.
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«Un quart de siècle pour la visibilité homosexuelle": le magazine LGBT Têtu fête le 7 décembre son 25e anniversaire, avec un numéro spécial avec «l'icône» Mylène Farmer en couverture, mais aussi une interview de François Hollande qui revient sur le mariage pour tous.
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Le magazine, devenu trimestriel, a depuis diversifié ses activités, avec notamment un festival de musique et une chaîne YouTube.
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L’essayiste québécois, qui remplace le polémiste sur la chaîne d’infos en continu, est devenu l’une des coqueluches de la droite française. Au Canada, certains voient dans cet «anti-woke» revendiqué un «Zemmour à visage humain.» A l’heure de l’émission «Face à l’info», l’audience de CNews dépasse celle de sa rivale BFM-TV, comme au temps de son prédécesseur. (Réservé aux abonnés)
DocPresseESJ's insight:
«Un sociologue de droite, c’est assez rare pour qu’on ait envie de s’en emparer!»
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En quelques mois, le milliardaire breton a bâti un pôle réactionnaire qui s’étend jusqu’à l’édition. Avec comme fer de lance Eric Zemmour, avec qui il parle au téléphone tous les jours, et dont les obsessions identitaires et anti-islam colonisent le débat. (Réservé aux abonnés)
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"Bolloré et Zemmour déjeunent ensemble près d’une fois par mois et se téléphonent tous les jours, et c’est comme si CNews s’était mise à la disposition du presque candidat."
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Les activistes des Sleeping Giants, des anonymes qui luttent contre le financement par la publicité des médias ou émissions qu’ils estiment prôner la haine, ont lancé mercredi une campagne destinée à interpeller la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP). En cause: Rivarol est reconnu comme «publication d’information politique et générale (IPG)» par ladite commission, qui dépend du ministère de la Culture. Ce qui lui ouvre droit à des subventions indirectes telles qu’un taux de TVA réduit ou des tarifs postaux préférentiels notamment.
DocPresseESJ's insight:
«Rivarol ce n’est pas un journal, c’est un torchon antisémite multi-condamné». Et pourtant, l’hebdomadaire fondé par un pétainiste est bien reconnu par les services de l’Etat comme un titre de presse au même titre que Libé, le Figaro, le Monde et bien d’autres. Plus précisément comme une publication «d’information politique et générale».
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Un journaliste qui suit un dossier finit il par être «engagé»? Et cela est-il contraire à l’éthique? La question a donné lieu a de passionnants échanges lors des Assises du journalisme de Tours, qui étaient consacrées à l’information sur la crise climatique.
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«Les pages opinion détruisent le contenu des pages sciences» constate désabusé Yves Sciama, vice-président de l’Association des Journalistes Scientifiques de la Presse d’Information (AJSPI).
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Trois mois après son lancement, le présentateur et président de la nouvelle chaîne d'info britannique, Andrew Neil, résolument «anti woke», a démissionné. GB News, qui se veut une alternative «anti-establishment» à la BBC, a connu des ratés au démarrage qui ont entaché sa crédibilité. Fin août, sa part d'audience s'élevait en moyenne à 0,22%, loin des scores enregistrés par BBC News (1,33 %) ou Sky News (0,79 %). D'après le «Guardian», certaines émissions n'avaient même plus de téléspectateurs. (accès abonnés)
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DocPresseESJ's insight:
Cible d'une campagne de la part du groupe de pression «Stop funding hate», GB News a subi le retrait de plusieurs annonceurs.
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Pour faire avancer la cause de l’écologie, Hugo Clément (ESJ Lille 2012, 86e promo) tend son micro, dans son émission «Sur le front», sur France 5, aux militants de terrain, au point de devenir leur meilleur allié. Aujourd’hui interlocuteur reconnu des pouvoirs publics, il suit la trace de l’ancien ministre de l’environnement, même s’il ne s’en revendique pas. Sur les réseaux, le journaliste est presque devenu un média à lui tout seul: un million d’abonnés sur Instagram, 800.000 sur Facebook, 650.000 sur Twitter, 140.000 sur TikTok, qu’il abreuve de nouvelles sur la réglementation animale ou d’images tirées de ses reportages, parfois entrecoupées de clichés familiaux plus intimes. (article réservé aux abonnés)
DocPresseESJ's insight:
Etre utile, avoir un «impact». Telle est l’obsession d’Hugo Clément, son moteur. Au cours de ses premières années dans le métier, il s’est souvent dit que ses reportages ne changeaient rien aux situations qu’il décrivait. Cette immense frustration a façonné sa façon d’exercer le journalisme.
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La chaîne C8 provoque la polémique en diffusant un film contre le droit à l’avortement en prime time
La diffusion par la chaîne C8, lundi 16 août, en prime time, d’"Unplanned", une fiction américaine relatant le revirement d’une ancienne cadre du planning familial devenue militante anti-avortement, provoque l’indignation des associations féministes. Produite par un studio chrétien évangélique, la fiction avait rencontré un succès inattendu lors de sa sortie aux Etats-Unis au printemps 2019 mais suscité aussi de vives critiques quant à sa véracité, particulièrement d’une scène d’avortement fantaisiste montrant un fœtus se débattre.
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DocPresseESJ's insight:
La chaîne C8 appartient au groupe Canal+, détenu par Vivendi, dont le premier actionnaire est Vincent Bolloré. Dimanche 15 août, elle a consacré douze heures de programmation à des programmes catholiques, une première pour une chaîne généraliste privée en France à l’exception de la chaîne catholique KTO.
Fanny.bal's curator insight,
November 28, 2022 8:11 AM
Cet article explique une polémique créée par C8 en diffusant un film contre le droit à l’avortement en prime time.
Ce film se nomme « unplanned » et est américain. Il est sorti en 2019 et a été produit par un studio chrétien évangélique et coproduit par Mike Lindell, un fidèle de Donald Trump, ancien toxicomane et chrétien. C’est film de propagande contre l’interruption volontaire de grossesse. Le scénario raconte l’histoire d’une ancienne cadre d’un planning familiale qui s’est positionnée contre l’avortement après avoir assisté à un avortement d’un fœtus de 13semaines. Aux Etats-Unis, seul les chaine ultraconservatrice et chrétienne évangélique ont diffusé de la publicité pour le film. La diffusion de ce programme sur C8 le 16 aout a indigné les associations féministes. Une scène a notamment été très critiqué pour son manque de réalisme ; elle montrait un avortement dans lequel un fœtus se débat. Les associations dénonce un choix politique puisque programmer un film contraire au droit à l’avortement alors que les femmes ont très peu d’informations sur le sujet et qu’on assiste à une monté d’avis anti-IVG sur les réseaux sociaux montre la position de la chaine sur la question. Le film est qualifié de terrifiant et de culpabilisant. De plus, il donne l’image d’une entreprise juteuse aux planning familiale. Les associations françaises sont en colère et trouvent ce choix manipulateur alors qu’elles dénoncent déjà au quotidien les difficultés d’accès à l’avortement. Elles ont donc lancé une pétition contre la diffusion de ce film. En France, le délit d’entrave à l’IVG réprime la désinformation sur le sujet. Les peines peuvent aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Je pense que chacun peut avoir son avis sur une question aussi sensible que celle-ci mais je comprends la colère des associations. Le droit à l’avortement est un droit fondamental pour lequel ce sont battu, non sans mal, beaucoup de femmes. C’est un droit encore fragile aujourd’hui avec parfois, de grandes difficultés d’accès. Il peut être intéressant de diffuser des reportages sur le sujet avec des informations scientifiques et médicales ; par la suite, chaque femme fait son choix en son âme et conscience. Mais, je suis allée visualiser la scène très largement critiqué de ce film. Effectivement, c’est une scène très traumatisante. On le bébé se débat comme s’il souffrait, l’avortement est présenté comme une aspiration du bébé, on voit beaucoup de sang et la maman semble être en pleine souffrance ; en bref, on insiste vraiment sur l’évènement violent et traumatique. J’ai du mal à comprendre l’intérêt de ce choix, sinon politique. Je suis pour l’accès à l’information mais à l’information juste, correct et vérifié. Le sujet de l’avortement est déjà très tabou dans notre société, les femmes craignent encore d’être stigmatisées pour cela, c’est donc dommage de continuer dans cette mentalité de jugement de l’autre. Chaque personne devrait pouvoir faire ce choix en connaissance de causes et non pas avec des stéréotypes en tête.
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Les équipes désapprouvent l’arrivée dans la matinale d’un panel de chroniqueurs politiquement marqués (Natacha Polony, Cécile Duflot, Alexandre Devecchio, Etienne Gernelle...), alimentant une inquiétude latente quant à la ligne éditoriale de la station dirigée par Laurence Bloch.
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La question de la sensibilité politique n’est pas anecdotique quand on s’appelle France Inter. Radio la plus écoutée de France, souvent rangée dans la case «média de gauche», elle essuie les critiques récurrentes de ses concurrents.
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GB News, la nouvelle chaîne de télévision, autoproclamée «anti-woke», «anti-politiquement correcte», émet au Royaume-Uni depuis le 13 juin. Il s’agit du premier lancement d’importance depuis celui de Sky News, en 1989, dans un secteur encore dominé par la très respectée chaîne du service public BBC. La nouvelle venue dispose d’un budget de 60 millions de livres sterling (70 millions d’euros), apportés par la société de médias américaine Discovery, le fonds d’investissement de Dubai Legatum Capital et Paul Marshall, un des financeurs de la campagne du Brexit. GB News propose surtout des plateaux de débats et veut «donner une voix à tous ceux qui se sentent exclus ou réduits au silence», a expliqué Andrew Neil, le président et présentateur vedette de la chaîne lors de la soirée de lancement.
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Le modèle économique est clair: tenir des propos provocateurs à l’antenne pour faire le buzz sur les réseaux sociaux et faire grimper les audiences d’une chaîne se finançant exclusivement grâce à la publicité.
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L'hebdomadaire indépendant Politis va suspendre temporairement dès jeudi son édition papier en raison de difficultés financières. "C'est un choix subi en raison des coûts de la diffusion des journaux, devenus exorbitants", justifient dans un communiqué Agnès Rousseaux et Gilles Wullus (CFJ 1992), respectivement directrice et rédacteur en chef de l'hebdomadaire. Les nouveaux numéros de l'hebdomadaire demeureront pour l'heure disponibles en version numérique sur le site politis.fr.
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Fondé en 1988, Politis, qui se finance par les abonnements de ses lecteurs, se définit comme "un journal humaniste" refusant "l'idéologie du choc des civilisations" et dénonçant "les injustices sociales".
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Le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) a été assigné en référé par le magazine Valeurs actuelles pour «atteinte à la présomption d'innocence» après la publication d'un avis défavorable concernant l'article dans lequel la députée LFI Danièle Obono est représentée en esclave, déclenchant une enquête préliminaire pour «injures à caractère raciste». Geoffroy Lejeune, directeur de la publication de Valeurs actuelles, qualifie le CDJM de «commission d'experts autoproclamés».
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Le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) a apporté son soutien officiel à l'hebdomadaire, et ne "reconnait pas de légitimité" au CDJM.
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Deux résurrections: le titre culte et communiste de la presse jeunesse des années 70 renaît une nouvelle fois mercredi, soutenu par l'ancien porte-parole de l'UMP.
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Né dans les pages de l’Humanité en 1950 sous le crayon de José Cabrero Arnal, le chien Pif s’incarne en magazine avec Pif Gadget à la fin des années 60.
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"Alors que la chaîne de Vincent Bolloré subvertissait mois après mois le cadre juridique dans lequel elle était autorisée à exercer, le Conseil semble avoir préféré regarder ailleurs, ou avoir baissé les bras devant une dérive qu’il ne savait comment éviter: la transformation d’une chaîne d’information en continu en une chaîne d’opinion. C’est-à-dire une chaîne ne se contentant pas de rendre compte du débat politique ou de l’organiser, mais y participant en tant qu’acteur à part entière."