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Tim Berners-Lee, principal inventeur du Web en 1989, affirme que le projet de l'Australie visant à forcer les géants du numérique à rémunérer les médias pour l'utilisation de leurs contenus est «irréalisable» et sape un «principe fondamental» de l'internet. Le physicien britannique déclare qu'il comprend la nécessité pour les éditeurs de presse d'être «correctement récompensés» pour leur travail. Mais «les contraintes sur l'utilisation des liens hypertextes ne sont pas la bonne façon d'atteindre cet objectif», affirme-t-il. Voir aussi
Le réseau social diffusera des articles de presse contre rémunération pour les éditeurs. Des négociations sont en cours en France et en Allemagne. Voir aussi
Le député européen, président de IDFRights (Institute for Digital Fundamental Rights), promoteur de la directive droits d’auteur et droits voisins au Parlement européen, tire la sonnette d’alarme sur la triple prédation dont la presse française est l’objet. Cette prédation affecte, tout autant mais sous différentes formes, ses trois sources de revenus habituelles, l’information, la publicité, et la data. La captation, si ce n’est la quasi-disparition de ces revenus, la condamnera inéluctablement à ne dépendre que d’un financement public, ou privé par le biais de fondations, avec les conséquences qui en découlent. Voir aussi
Google a rendu public jeudi le détail de la répartition de son Fonds Digital News Innovation (DNI), lancé en 2015, qui ambitionne d’encourager le journalisme de qualité et l’innovation numérique dans la presse. Pour cette nouvelle manne financière octroyée aux médias d’une trentaine de pays européens, la France, avec 20,1 millions € distribués pour 75 projets, figure en seconde position derrière l’Allemagne (21,5 M€ pour 93 projets)
Google est l’une des entreprises les mieux positionnées en matière d’intelligence artificielle et aujourd’hui, la firme vient de lancer une nouvelle suite d’outils pour les journalistes appelée «Journalist Studio», qui regroupe déjà Advanced Protection Program, Fact Check Explorer, Google Trends et Project Shield. Voir aussi
Google annonce une initiative baptisée Google News Showcase et dotée d'1 milliard de dollars sur trois ans pour rémunérer les éditeurs qui «créent et organisent du contenu de grande qualité». Ils sont près de 200 pour l'instant à avoir signé, notamment en Allemagne, dont le «Spiegel» et «Die Zeit », au Brésil et au Royaume-Uni. Des médias en Inde, en Belgique et aux Pays-Bas devraient suivre. Les éditeurs français se montrent sceptiques et attendent surtout une décision de justice favorable le 8 octobre. Voir aussi
Le géant américain a noué des accords de licence avec «Der Spiegel» et «Frankfurter Allgemeine Zeitung» en Allemagne, «Schwartz Media» en Australie ou encore «Diários Associados» au Brésil. En France, l'initiative a été accueillie avec beaucoup de réserves. Voir aussi
La News Media Alliance, une ONG basée à Washington qui représente 2.000 médias américains, a publié jeudi un livre blanc détaillant la façon dont Google utilise les articles de presse à son profit. Le document a été transmis à la justice américaine dans le cadre de son enquête antitrust contre Google. L'association reproche les conséquences pernicieuses du standard AMP de Google, et estime aussi que la nouvelle application Google News invite les lecteurs à survoler les articles. (article réservé aux abonnés)
Un important groupe de presse australien, Nine Entertainment, a appelé Google et d'autres géants du Net à verser 360 millions d'euros par an aux médias du pays en vertu d'un code de conduite édicté par le gouvernement. Le mois dernier, l'Australie a annoncé qu'elle s'apprêtait à contraindre Google, Facebook et d'autres géants du numérique à partager les recettes publicitaires provenant des contenus d'actualité affichés par leurs moteurs de recherche. Cette mesure inédite sera observée de près par de nombreux pays qui souhaitent mettre en place des initiatives similaires. Voir aussi
Le quotidien La Croix (Bayard) a annoncé avoir été sélectionné, avec sept autres médias européenspar le GNI Subscriptions Lab Européen pour participer à un programme de recherche de 9 mois «qui contribuera à renforcer la conquête d’abonnements numériques et à accroître son développement digital». Le GNI Subscriptions Lab est une initiative lancée par Google, le Financial Times et l'INMA (The International News Media Association).
L’autorité de la concurrence ordonne au moteur de recherche américain de négocier avec les éditeurs la rémunération de la reprise d’extraits de contenus, sous trois mois. Voir aussi
(Article réservé aux abonnés) Ces dernières semaines, Google a proposé à des journaux français (le Figaro, le groupe Les Echos-Le Parisien, le Monde et aussi des titres de presse régionale comme Ouest-France) de les rémunérer pour faire apparaître leurs articles dans un espace destiné à des contenus de médias d’information. L’initiative de Google marque un changement d’attitude. Jusqu’ici, le groupe n’avait jamais accepté de payer pour des contenus et de s’acquitter du droit voisin. Voir aussi
Le Monde est devenu début février le premier média français à s’adosser au service d’abonnement «Subscribe with Google». Mais cette relation entre éditeur et géant du numérique profite-t-elle de façon équitable aux deux parties? Voir aussi
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Google ne propose plus à certains Australiens l'accès à des sites d'information du pays, notamment ceux du quotidien Guardian australien et des journaux du groupe News Corp. Une mesure que la plateforme dit "expérimentale", destinée à se défendre contre une nouvelle réglementation australienne qui compte obliger Google et Facebook à payer les éditeurs de presse pour l'utilisation de leurs contenus.
L’entreprise américaine a annoncé avoir signé des contrats avec «un certain nombre d’éditeurs» de presse, dont Le Monde, Courrier International, L'Obs, Le Figaro, Libération, et L’Express, pour prendre en compte les droits d’auteur des publications en ligne indexées dans le moteur de recherche.
Dans cette tribune, également publiée par Libération, Daniel Kretinksy, président-directeur-général de CMI et actionnaire principal de CMI France (ELLE, Version Femina, Télé 7 Jours…), explique pourquoi il refuse de signer un accord avec Google sur les droits voisins.
La Cour d’appel de Paris a rendu un avis très attendu le 8 octobre: oui, Google devra bien négocier avec les acteurs français de la presse en ligne dans le cadre des droits voisins. Explications de l'avocate Marie Soulez.
La cour d’appel de Paris a validé la décision de l’Autorité de la concurrence d’imposer des négociations à la firme américaine sur la question des «droits voisins», qui prévoient une rémunération pour les contenus des médias (photos et vidéos notamment) repris par le moteur de recherche. Google avait refusé d’emblée de payer la presse française, déclenchant un bras de fer avec le secteur. Voir aussi
Premier éditeur français à être élu à la tête de l’European Newspaper Publishers Association (ENPA), Jean-Pierre de Kerraoul, président du groupe de presse hebdomadaire régionale Sogemedia, a participé à la délicate négociation que les éditeurs français, réunis au sein de l’Alliance pour la presse d’information générale (Apig), mènent avec Google pour l’application de ces droits d’auteur en vertu de la loi française votée le 24 juillet 2019. (article réservé aux abonnés) Voir aussi
Facebook et Google ont tous les deux mis en place des fonds d’aide aux médias pendant la crise sanitaire, par l’intermédiaire de leurs initiatives en faveur de la presse. Rue89 Strasbourg, éditée par Médialab, a été financièrement aidée par des entités liées aux deux géants du net. A écouter:
Facebook a rejeté lundi les appels du gouvernement et des médias australiens à partager les revenus publicitaires avec les organes de presse, en laissant entendre qu'il préférerait encore se passer des contenus d'information. Voir aussi
For years, Google and Facebook wanted to have it both ways. They wanted publishers’ content to attract and retain users, but they didn’t want to pay for it. They wanted to publishers to create content and test new products they were trying, but they didn’t want them to build businesses that relied on those products.
But today, in the middle of a shared economic downturn, Facebook and Google are playing a larger role in the future of news publishers. Over the next few months, Google and Facebook will, combined, spend close to a quarter billion dollars supporting local news.
Google and Facebook also face pressure as more foreign governments force them to compensate publishers directly for using their content. Voir aussi
Google propose plusieurs milliers de dollars aux journaux de la planète, pour les aider à traverser la crise suscitée par le virus. En Suisse, cet argent suscite des réactions contrastées, le géant californien étant notamment accusé de faire du marketing
Google a annoncé jeudi l'allocation de 6,5 millions de dollars à des organisations de vérification des faits, "fact-checking", dans le monde, alors que les fausses rumeurs et conseils dangereux sur le Covid-19 continuent de se propager sur internet. Voir aussi
Google a entamé des négociations pour arriver à des accords de licence avec des éditeurs de presse, afin d’atténuer les critiques qui accusent le géant californien de tirer des bénéfices indus de leurs informations. Payer pour des informations serait un revirement pour le géant de la Silicon Valley, très critiqué par les médias ces dernières années pour afficher leur contenu dans les résultats de recherches — et engranger les revenus publicitaires qui leur sont associés — sans contrepartie.
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«La capacité de créer des liens hypertextes librement, c’est-à-dire sans limites quant au contenu du site lié et sans frais, est fondamentale pour le fonctionnement du Web, la façon dont il a prospéré jusqu’à présent et dont il continuera de croître dans les décennies à venir.»