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Plusieurs associations du Limousin, associé à l'affaire Tarnac, rencontrent des difficultés pour obtenir les subventions d’Etat dont elles avaient l’habitude de bénéficier. Elles dénoncent une tentative de censure qui ne dit pas son nom. Trois médias citoyens et participatifs emblématiques du Limousin se sont cependant vu attribuer la subvention annuelle de l’Etat, dont ils craignaient d’être privés. Leur survie était en jeu: Télé Millevaches, pionnière des télévisions associatives françaises basée dans la Creuse, les trimestriels IPNS, également implanté dans la Creuse, et la Trousse corrézienne, dans le département voisin, continueront donc de suivre l’actualité locale et d’en assurer le débat.
Depuis mi-octobre et après le départ de l’actionnariat des deux derniers fondateurs du journal, Rue89Lyon est devenu une Société coopérative et participative (Scop). Notre média reste indépendant puisque trois salariés, journalistes, Marie Allenou (EJCAM 2020), Pierre Lemerle et Elian Delacote (Cuej 2015) ont repris le flambeau. Rue89Lyon change de visage mais pas d’ambition: un journalisme d’investigation et engagé à Lyon, avec le soutien de ses abonné·es.
A lire dans Le 1 du 23 aout 2023 Secoué par une série de chocs sévères depuis le début du siècle – course à la gratuité en ligne, vieillissement du public, désertion progressive des points de vente, hausse des coûts du papier et de l’impression… –, l’univers médiatique français a été marqué ces dernières années par de nombreuses crises internes. De ces difficultés, une poignée de milliardaires profitent pour asseoir sa mainmise sur l’information, avec des effets délétères sur le débat public. Une autre presse est-elle encore possible dans ce contexte? Avec une interview de Julia Cagé et une nouvelle Carte (très) subjective du paysage médiatique français (Anne-Sophie Novel & Natacha Bigan) Voir aussi
Radios et journaux d'informations locales ou engagés se font régulièrement intimider, menacer voire agresser par des groupes d'extrême droite violents. Dans une quasi-indifférence générale. Le Poing à Montpellier, radio d'ici (St-Julien-Molin-Molette, Loire), Mediacoop à Clermont-Ferrand, Radio BIP media 25 à Besançon, et dernier exemple en date, le journal breton le Poher dont le rédacteur en chef a été menacé de mort.
Le Ravi baisse les bras. Après la publication de son dernier numéro cet été, le mensuel satirique ne paraîtra plus. Les difficultés financières ont fini par avoir raison de ce titre de presse “pas pareil”, dont la liberté d’expression, l’indépendance, l’humour et l’investigation étaient la marque de fabrique. Voir aussi
Le Fonds pour la presse libre, qui veut aider financièrement des médias indépendants, a retenu neuf médias parmi 44 candidats pour attribuer des aides. Ce fonds, alimenté uniquement par un financement participatif, permet à ces médias de continuer de proposer un journalisme libre, de qualité, d’intérêt général. Six médias vont bénéficier de dons: Inf’OGM, L’Empaillé, La Déferlante, Reflets.info, Splann! et Transrural Initiatives. Trois autres vont bénéficier d’avances remboursables, de prêts de plus de 30.000 euros (Street Press, Mediacités et Le Courrier des Balkans). Voir aussi
"Le journal le plus lu dans les terriers" rencontre un grand succès, en sensibilisant ces lecteurs à l'environnement qui les entourent. Créé par un instituteur, Pierre Déom, en janvier 1972 en tant que bulletin de liaison des Fédérations des clubs Connaître et protéger la nature des Ardennes, ce drôle de journal fête ses 50 ans. Voir aussi
Dans les médias, c'est le beau-bizarre, venu là par hasard. On pensait que le numérique signerait son arrêt de mort, internet lui aura finalement permis de respirer encore. Rencontre avec les créateurs de ces micro-publications qui résistent grâce à la passion.
Meshkal, Nawaat, Inhiyez, Inkyfada... La crise politique actuelle renforce les ambitions de ces nouveaux acteurs qui s’inscrivent, pour partie, dans les pas des blogs ou médias nés au moment de la chute du régime de Ben Ali, en 2011.
Sans un soutien massif et rapide, Politis va disparaître. Pour l’éviter, il nous faut rassembler 500.000 euros avant fin 2021. Comme beaucoup de titres de presse, notamment imprimés, Politis connaît des difficultés financières structurelles. Il est aujourd’hui indispensable pour nous d’opérer des changements radicaux dans notre modèle économique, d’accroître le nombre de nos abonné·es et de gagner une plus grande visibilité dans l’espace médiatique. Voir aussi
À quelques mois d’intervalle depuis 2020, une dizaine de revues féministes indépendantes fondées par des femmes et adressées, pour la plupart, au grand public ont vu le jour. Si elles partagent un combat, et une périodicité longue –du trimestriel au magazine annuel–, chacune décline son sujet selon un angle original : le débat d’idées (La Déferlante, Deuxième Page), la poésie (Castor Magazine, Sœurs), les arts visuels (Gaze magazine, Censored), ou la culture (Women Who Do Stuff, Génération XX)… Le résultat est un bouillonnement éditorial sans précédent depuis leurs glorieuses aînées des années 1970, Le Torchon brûle, Sorcières ou Questions féministes… (accès abonnés)
Alternatives Economiques a 40 ans. Quatre décennies de transformations pour un magazine qui, dès le départ, s’est fixé comme ambition de traiter l’économie en lui donnant la place qu’elle mérite dans le débat citoyen. Une aventure entrepreneuriale démarrée par une personne, puis un petit groupe d’amis, qui s’est transformée et a réussi à toucher un public de plus en plus large dans un contexte de mutation profonde de la presse magazine. Retour sur l’histoire de l’une des dernières coopératives de presse. Par Jean-Marie Charon
Absence de parloir, d’activités et d’intervenants extérieurs… Depuis le 17 mars, le monde carcéral s’est figé. Face à un isolement sans échappatoire, l’émission de radio «l’Envolée», diffusée sur Fréquence Paris plurielle et destinée aux détenus, est devenue quotidienne. Voir aussi
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Salomé Saqué, Léa Chamboncel, Hugo Couturier, Aude Favre... Engagés et tournés vers la pédagogie, de jeunes « citoyens journalistes » esquissent des solutions pour restaurer la confiance dans les médias. À l’écart des réseaux mainstream. abonné·es
De l’effondrement financier de 2008 à l’embrasement du Proche-Orient en passant par la crise climatique et l’invasion de l’Ukraine, la planète a connu ces quinze dernières années une série de secousses qui affolent les boussoles intellectuelles et géopolitiques. Pas celle du «Monde diplomatique», qui défend, presque seul désormais, le non-alignement. Et sollicite ses lecteurs pour soutenir son combat.
par Benoît Bréville & Pierre Rimbert
Le samedi 15 avril 2023, divers médias indépendants se sont retrouvés à Ménilmontant pour concrétiser leur projet de fondation d’un Syndicat de la presse pas pareille (SPPP). Contre Bolloré et son monde, contre les médias aux ordres, la presse libre a maintenant son syndicat de lutte. Voici nos revendications.
La crise du postsecondaire francophone menace les journaux étudiants, qui sont une pépinière de journalistes pour les médias professionnels.
Trop complexe, long-termiste ou alarmiste, le changement climatique ne se présente pas comme le meilleur ami du journalisme. Sa couverture médiatique, jugée insuffisante et peu efficace, ne semble pas toucher suffisamment ou de manière efficace le public. Pourtant, dans une société de plus en plus sensible aux questions environnementales et victime de leurs conséquences désastreuses, ne pas aborder le sujet paraît inenvisageable. Comment alors couvrir l’urgence climatique et l’adapter au différents canaux de diffusion? Voir aussi
Un studio de podcasts vieux de cinq ans (Radio Parleur), un pure player de quinze ans (Basta) et un hebdomadaire papier trentenaire (Politis).Les trois médias mutualisent leurs forces pour faire entendre ces enjeux sociaux, économiques, écologiques qu'ils jugent inaudibles dans les débats télévisés. Un nouvel exemple des alliances qui se multiplient entre médias indépendants de gauche. (accès abonnés)
Médiacités, Politis, Blast, StreetPress, Le Média... Des médias indépendants, souvent à gauche, vivent dans la précarité financière. Mais à chaque coup dur, ils peuvent compter sur les dons de leur public.
Article réservé aux abonnés
Menace sur le pluralisme: Une concentration dans les médias toujours plus forte L’essentiel des entreprises de presse, radio ou télévision est entre les mains d’une poignée d’industriels soucieux de défendre leurs intérêts économiques et leurs convictions politiques. Au sommaire - TF1-M6 : Un projet de fusion préoccupant
- Chez Prisma Media, l’impossible déontologie
- Christian Delporte : « Bolloré a un projet politique défini et construit son empire médiatique dans ce but »
- JT : Que servent les grands-messes de l’info publique ?
- Le CSA manque à sa tâche
- Pour une presse indépendante : Lectrices, lecteurs, au travail !
- Contre la concentration des médias, reprendre le contrôle
- « La fragilité économique est un obstacle au pluralisme dans les médias »
- Mediacités, le caillou dans la chaussure de l’Occitanie
- Chez Médiacités : « Débusquer ce qui est caché »
- Arrêt sur images : De la « dictature » à la démocratie intégrale
- Le Canard enchaîné : « Un contre-pouvoir, c’est une solidité financière »
- Splann ! Bousculer les médias de l’intérieur
- L’Écho des Cévennes : « Le pélou dans le caleçon du notable »
Les caisses du journal de gauche Politis, âgé de 33 ans, sont quasi vides. Sans soutien, il risque de disparaître. Or, face à la concentration des médias aux mains de quelques milliardaires, «il y a urgence à renforcer l’écosystème de la presse indépendante», soutient sa directrice Agnès Rousseaux. Voir aussi
Des «Informés» de France info aux émissions de Public Sénat, j’ai croisé essentiellement, pendant plusieurs années à participer à ces “débats”, des gens étroits d’esprit, manipulateurs et qui ne travaillaient pas leur sujet. Mais plus ennuyeux encore: j’y ai vu comment le débat public autorisé était maintenu dans un cadre idéologique très strict où il est impossible de parler de classe dominante, de propriété ou d’égalité sans passer pour un fou. Et ce, même avant l’arrivée dans les studios. Entre 2015 et nos jours, j’ai participé à ces émissions en essayant d’en changer un peu le ron ron quotidien. J’en ai déduis qu’il n’y avait pas besoin, hélas, d’un Vincent Bolloré pour rendre notre télé imperméable à toute idée un peu critique, voici pourquoi. par Nicolas Framont Voir aussi
L'hebdomadaire indépendant Politis va suspendre temporairement dès jeudi son édition papier en raison de difficultés financières. "C'est un choix subi en raison des coûts de la diffusion des journaux, devenus exorbitants", justifient dans un communiqué Agnès Rousseaux et Gilles Wullus (CFJ 1992), respectivement directrice et rédacteur en chef de l'hebdomadaire. Les nouveaux numéros de l'hebdomadaire demeureront pour l'heure disponibles en version numérique sur le site politis.fr. Voir aussi
Issu d'une famille d'éditeurs, les Offenstadt, qui lancèrent, pendant l'entre-deux-guerres, Bibi Fricotin, Fillette, les Pieds-Nickelés, Système D, etc., Jean Schalit a participé à de multiples projets de journaux (Clarté, Action, la Truffe, L'Européen...), et avait créé avec succès, en 1991, une agence de productions d’infographies. Amateur de jardins, il avait lancé en Bretagne Lieux mouvants, un festival mêlant musique et botanique. Il est mort le 13 octobre, à l’âge de 84 ans. Article réservé aux abonnés
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Le Fonds de soutien aux médias d’information sociale de proximité (FSMISP), doté d’une enveloppe annuelle de 1,8 million d’euros, vise notamment à soutenir les médias qui «contribuent à la vigueur du débat démocratique local». Plus de 130 titres indépendants en ont bénéficié en 2022.