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Le changement de ligne éditoriale du «Journal du Dimanche», début août, accompagné du départ d'une large partie de sa rédaction après une longue grève, n'a pas fait fuir les lecteurs. La diffusion était en nette hausse en août. De grands annonceurs ont fait leur retour. 
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La fréquentation des sites de presse en ligne a «explosé» de juillet 2019 à fin juin, boostée au printemps par la crise sanitaire et le confinement, selon des données intermédiaires publiées par l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM).
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Le désir de s’informer sur le Covid-19, conjugué à l’impossibilité de se déplacer et à la fermeture des points de ventes, a accéléré le processus de transition du papier vers le numérique, potentiellement de «deux à trois ans».
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Quelques jours avant la publication du déjà fameux rapport des députés britanniques qualifiant Facebook de «gangster numérique», le rapport Cairncross, établi par une journaliste universitaire à la demande du Premier ministre, est paru au Royaume-Uni. Cette baisse affecte principalement deux piliers de l’information d’intérêt public: l’investigation (qui est très chère par rapport à la potentielle monétisation de son contenu) et la presse locale.
Voir aussi Belgique: La TVA sur les journaux en ligne bientôt supprimée (RTBF)
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On parle de «désagrégation de l’information» dans la mesure où l’accès se fait article par article. Le lecteur n’a plus accès à un panorama de l’information comme dans un journal papier.
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Les dépenses publicitaires sur les réseaux sociaux, qui représentent déjà 16% des investissements numériques en 2016, devraient rattraper celles des journaux en 2019, selon une étude de Zenith (Publicis Media). Grâce aux mobiles omniprésents, les plateformes de médias sociaux "sont désormais au cœur de la vie sociale (des utilisateurs) ainsi que leur principale source d’information".
Lire aussi "Sorrell: Facebook May Be WPP's No. 2 Supplier Next Year" (MediaPost)
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"Les publicités des médias sociaux s’intègrent instantanément dans les fils d’actualité et sont bien plus efficaces que les publicités interruptives sous forme de bannière, en particulier sur les appareils mobiles"
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Cinq éditeurs belges partent à la conquête des annonceurs. Et des lecteurs. Les atouts mis en avant dans cette campagne visant à démontrer la puissance du quotidien sont la crédibilité du support papier, la mise en contexte de l’information, l’engagement émotionnel (les lecteurs ont un lien fort avec leur journal), le pouvoir d’activation (le journal suscite les discussions, les buzz, etc.), la qualité du lectorat (éduqué, curieux,…), etc.
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L’ACPM a présenté la 2e édition de son étude OneNext Influence qui s’attache au décryptage des modes de consommation des cibles d’influence, du pouvoir et des hauts revenus en France, qui représentent 9,3 millions d’individus, soit 17,7% de la population française et constituent une manne potentielle de 161 milliards d'€.
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"1 acheteur sur 3 de vêtements Hugo Boss est un lecteur de la marque L’Obs; 1 lecteur sur 2 de la marque Courrier International a acheté au moins un accessoire de luxe; 18% des individus ayant l’intention d’acheter une Tesla sont des lecteurs de la marque Journal du Dimanche."
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From
time
Trump calls it “the failing New York Times,” but its stock sells for three times what it did a decade ago. Its 4.7 million paying subscribers is more than three times its print peak and growing so steadily that the company’s stated goal of 10 million by 2025 does not seem out of reach. The Times not only found its own way, it slashed a shaft of light through the murk of social media–those immersive platforms that have gummed up the machinery of democracy by reducing citizens to followers and news to content.
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All voting shares are held by the Ochs-Sulzberger Family Trust, established in 1997, controlled by a handful of descendants of Adolph Ochs’ only daughter and devoted to the proposition that some things are more important than money.
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Once print advertising collapsed, newspapers hiked prices to get more money from readers. If they hadn’t, they’d employ even fewer journalists and be in even worse shape today.
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"Newspapers had always been priced more cheaply than they cost to produce, because advertisers were the ones really paying the bills. Advertisers wanted to get their messages in front of lots of people, so newspapers priced themselves low to maintain a mass audience."
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Selon les chiffres publiés par l’IREP (Institut de Recherche et d’Etudes Publicitaires), les dépenses publicitaires nettes effectuées par les annonceurs dans les différents médias (hors Internet et mobile) ont reculé de 4 % sur les neuf premiers mois, à 6,294 milliards d’euros. La communication extérieure, autrement dit l’affichage, est le seul média historique à progresser tandis que la télévision est stable et que le cinéma affiche une (légère) baisse. Les autres, en revanche, continuent de souffrir. Lire aussi "2014, année problématique pour la radio", ainsi que "IREP le marché ''résiste légèrement mieux à chaque trimestre''" (CB News)
DocPresseESJ's insight:
La presse gratuite connaît la baisse la plus importante devant les quotidiens nationaux, les magazine et les quotidiens régionaux
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«Les annonceurs aujourd'hui veulent rester apolitiques, leur approche est pragmatique: ils vont dans tous les journaux qui ont un lectorat et constituent une bonne affaire en termes d'achat d'espace»