Fondé en 1982 par des catholiques traditionalistes, le quotidien d’extrême droite a connu il y a six ans un important schisme.
La cour d’appel de Paris a rendu deux décisions accordant à son ancienne directrice de la publication, Jeanne Smits et à son mari, Olivier Figueras, vingt-deux ans d’ancienneté, le droit de faire jouer la clause de conscience, qui permet aux journalistes de démissionner en bénéficiant des droits au chômage, en cas de désaccord éditorial.
Cette décision risque de coûter 200.000 euros au journal.
Voir aussi
- "Les journaux "Minute" et "Monde et Vie" placés en liquidation judiciaire" dans La Correspondance de la Presse du 10 mars 2020
- "Le Tribunal de commerce de Paris valide le plan de sauvegarde du quotidien "Présent" qui évite ainsi la liquidation judiciaire" dans La Correspondance de la Presse du 12 mars 2020
"A l’heure où l’extrême droite réalise des scores très élevés, Présent, vendu chaque jour entre 5.000 et 10.000 exemplaires, s’est fait distancer par une kyrielle de publications, de Valeurs actuelles aux sites tels que Le Salon beige ou Boulevard Voltaire."