Your new post is loading...
Your new post is loading...
Reporters sans frontières (RSF) et l'Alliance de la presse d'information générale (Apig), qui regroupe près de 300 journaux, s'associent pour mettre au point une IA dédiée aux journalistes. Le projet Spinoza devrait se concentrer dans un premier temps sur des informations liées au changement climatique regroupées dans des "bases de données composées de productions scientifiques, de textes de lois, ainsi que d'articles de presse fournis par les journaux volontaires". Voir aussi
Intelligence artificielle, difficultés économiques, développement de formats incarnés, traitement plus transversal des enjeux climatiques... L'Institut Reuters a interrogé plus de 300 dirigeants de médias pour établir ses prédictions pour 2023. Voir aussi
L'émission diffusée le mardi 8 novembre 2022, à 20h45, en direct sur France 2 et France Inter, avec Hugo Clément (ESJ Lille 2012, 86e promo) et Léa Salamé à la présentation avait pour but de sensibiliser le public aux enjeux de la lutte contre le dérèglement climatique et de récolter des dons pour financer des projets en France métropolitaine et en Outre-mer. «L’impartialité est la règle absolue des services publics en Europe. Mais la responsabilité qui est la nôtre est de dire que nous devons nous engager pleinement dans ce combat. On a un rôle d’agitateur de la conscience écologique», affirme Stéphane Sitbon-Gomez, directeur des antennes et des programmes de France Télévisions. Voir aussi
En l’espace de dix ans, on estime qu’au moins 30 journalistes spécialisés sur l’environnement ont été tués dans le monde. Pour marquer la journée internationale de la fin de l’impunité contre les crimes commis contre les journalistes, instituée après le meurtre de nos collègues Ghislaine Dupont et Claude Verlon en 2013 au Mali, des journalistes environnementaux tirent la sonnette d’alarme sur la dangerosité du métier, à mesure que l’écologie s’impose dans l’opinion publique.
Comment mieux former les journalistes aux enjeux environnementaux ? Dans le cadre de la coalition #SauverLePrésent, en partenariat avec Le Parisien, France Culture et Les Échos Planète, nous avons posé la question aux chercheurs Gilles Ramstein et Bruno Lansard, respectivement responsable scientifique et responsable académique du Master 2 «Climat et médias» de l’Université Paris-Saclay avec l'ESJ Lille.
Réservé aux abonnés
ENQUÊTE Ils parlaient de la pluie et du beau temps. Aujourd’hui, Evelyne Dhéliat, Marie-Pierre Planchon ou Laurent Romejko décrivent quotidiennement des catastrophes naturelles. En quelques années, ces journalistes sont devenus des observateurs inquiets du réchauffement de la planète dont ils tentent d’expliquer l’ampleur. Voir aussi
Des journalistes plus écologistes aimeraient que la causalité entre les événements et le dérèglement climatique soit plus systématique. Article réservé aux abonnés Voir aussi
Les ressources que nous proposons proviennent de l’association Environmental Investigative Forum (EIF), un consortium de journalistes international à but non lucratif, dirigé par Alexandre Brutelle, reporter indépendant.
Outre une tendance croissante à la collaboration, déclare Brutelle, les perspectives sont excellentes pour ce qui est des enquêtes sur l’environnement, grâce à la disponibilité de l’imagerie spatiale et d’outils d’analyse de données de systèmes d’information géographique (SIG), de bases de données établies comme Global Forest Watch, et au partage de données provenant d’enquêtes récentes.
"Le journal le plus lu dans les terriers" rencontre un grand succès, en sensibilisant ces lecteurs à l'environnement qui les entourent. Créé par un instituteur, Pierre Déom, en janvier 1972 en tant que bulletin de liaison des Fédérations des clubs Connaître et protéger la nature des Ardennes, ce drôle de journal fête ses 50 ans. Voir aussi
Les journaux, radios et chaînes de télévision se rendent compte qu'il est indispensable de bien couvrir le changement climatique, une crise multiforme qui touche tous les aspects de la vie en société. Ils optent pour différentes stratégies afin de se transformer, mais ces nouveautés donnent parfois lieu à des tensions. Voir aussi
Un journaliste qui suit un dossier finit il par être «engagé»? Et cela est-il contraire à l’éthique? La question a donné lieu a de passionnants échanges lors des Assises du journalisme de Tours, qui étaient consacrées à l’information sur la crise climatique. Voir aussi
Le «quotidien de l’écologie» en ligne Reporterre a déposé un recours hiérarchique auprès du ministre de l’intérieur après la condamnation à 750 euros d’amende prononcée à l’encontre du journaliste Alexandre-Reza Kokabi (IUT Lannion 2015), arrêté et placé en garde à vue en juin 2020 alors qu’il se trouvait sur les pistes de l’aéroport d'Orly en compagnie de militants du mouvement de désobéissance civile Extinction Rebellion. Article réservé aux abonnés Voir aussi
Enquêter sur l’environnement est particulièrement dangereux dans les pays du Sud. Cibles privilégiées de puissants intérêts économiques et politiques, plus d’une trentaine de journalistes environnementaux sont morts depuis 2009, sans compter le millier d’activistes de l’environnement assassinés ces dix dernières années, selon le Comité pour la protection des journalistes. (Committee to Protect Journalists – CPJ). Earth Journalism Network (EJN) cherche depuis 2004 à aider les journalistes basés dans des pays en développement à mieux couvrir l’environnement en leur offrant notamment des stages et des bourses. Forbidden Stories (Histoires interdites) est un site sur lequel un journaliste se sentant en danger peut sauvegarder ses informations et laisser des instructions en cas d’arrestation, d’enlèvement ou d’assassinat. Cet article a été initialement publié dans Les Cahiers du Journalisme (1er semestre 2021) et a été légèrement édité pour faciliter la lecture.
|
Deux ans après un premier sabotage, Morgan Large, journaliste à Radio Kreiz Breizh (RKB), spécialiste des enquêtes sur l'agroalimentaire, a de nouveau été victime d’un acte d’intimidation dans la nuit de jeudi à vendredi. Elle alerte sur la banalisation de ces pressions.
Assimilé aux activistes anti-OGM dont il couvrait une action, Grégoire Souchay, journaliste du site d’information indépendant doit comparaître pour des faits de dégradation volontaire, alors qu'il couvrait l’action des Faucheurs volontaires pour Reporterre. (accès abonnés) Voir aussi
Un journaliste peut-il manifester pour l’environnement ou afficher son soutien au mouvement Black Lives Matter sur les réseaux sociaux? Le milieu journalistique a vivement débattu de la question lors du congrès annuel de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Si certains insistent sur la nécessité, comme journaliste, de taire ses opinions pour se tenir loin de toute apparence de conflit d’intérêts, d’autres estiment que les reporters ont tous des partis pris et devraient pouvoir s’exprimer sur des sujets qui les touchent.
Nouveau rapport au travail, intégration des enjeux climatiques… Les premiers états généraux de la formation et de l’emploi des jeunes journalistes, qui se sont tenus le 4 octobre 2022 à Paris, ont mis en lumière les attentes des diplômés de ce secteur. «Si nous ne prenons pas la mesure de la perte de confiance du public envers les médias, la démocratie est en danger fatal», a souligné, dès l’ouverture de cet événement, Pascal Guénée, président de la Conférence des écoles de journalisme (CEJ), organisme qui rassemble les quatorze écoles reconnues et pilotant cet événement. Une enquête a été menée auprès de néodiplômés (des promotions de 2019 à 2022) pour entendre leurs aspirations. On y apprend que le journalisme reste un métier vocation: deux tiers des 1600 jeunes répondants de l’enquête déployée par le cabinet Pluricité rêvaient d’être journalistes depuis des années, voire depuis l’enfance. Mais la plupart refusent de tout sacrifier pour leur passion et réclament un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Ainsi, seuls 37% déclarent que travailler en horaire décalé ne leur pose pas de difficultés. Article réservé aux abonnés Voir aussi
La médiocrité du traitement médiatique des questions écologiques n'échappe à personne. Une prise de conscience qui fait réagir au sein même de la profession. Mercredi 14 septembre, à l'initiative de médias indépendants, une charte intitulée «Pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique» a été dévoilée. La fin des photos radieuses pour évoquer la canicule? Sans doute. Et des reportages extatiques sur les voitures électriques ou les vols low cost? Moins sûr! Voir aussi
Sibyle Veil, présidente de Radio France dont le mandat s'achève cette année, a présenté lundi soir les grandes orientations du groupe radiophonique public pour la saison 2022-2023. La dirigeante a annoncé un «tournant environnemental» du groupe «parce qu'il y a urgence». Ce tournant passe par un manifeste en 10 points, avec le traitement de la «crise climatique» comme «axe éditorial majeur», où le fait scientifique est «établi, pas une opinion parmi d’autres». Voir aussi
Trop complexe, long-termiste ou alarmiste, le changement climatique ne se présente pas comme le meilleur ami du journalisme. Sa couverture médiatique, jugée insuffisante et peu efficace, ne semble pas toucher suffisamment ou de manière efficace le public. Pourtant, dans une société de plus en plus sensible aux questions environnementales et victime de leurs conséquences désastreuses, ne pas aborder le sujet paraît inenvisageable. Comment alors couvrir l’urgence climatique et l’adapter au différents canaux de diffusion? Voir aussi
La Maison des Reporters a été fondée par Moussa Ngom, ancien étudiant de l’école de journalisme CESTI (Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information) basée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, pour pratiquer le journalisme autrement dans leur pays, le Sénégal. «À quelques exceptions près, la majorité [des médias] est concentrée entre les mains des hommes d’affaires, hommes politiques et des lobbies religieux qui ne veulent que les médias qu’ils contrôlent», analyse le directeur de l’école de journalisme et expert des médias, Tidiane Sy. Voir aussi
Cette réforme vise à moderniser les structures de l’Agence pour mieux coller à sa stratégie éditoriale et renforcer la couverture des thématiques prioritaires, au premier rang desquelles l’avenir de la planète et le monde numérique. Les pôles nouvellement constitués, de même que l’ensemble des reporters photo et vidéo, s’installeront très prochainement sur le même plateau dans son Siège rénové de la place de la Bourse à Paris. Les responsables des métiers de l’image viennent pour leur part d’intégrer une Direction de l’Information désormais résolument multimédia.
De l’éditorial à la météo en passant par les reportages, les lettres ouvertes et toutes les formes de l’illustration, les préoccupations environnementales submergent le journal, d’un bout à l’autre de ses pages, au fur et à mesure que les questions écologiques gagnent en importance dans le débat public. (2e partie de la page)
Découvrez dans la nouvelle édition du baromètre sur l’utilité du Journalisme les premiers résultats sur le traitement éditorial de la crise climatique et sanitaire. En partenariat avec France Télévisions, France Médias Monde, Le Journal du Dimanche et Radio France. Voir aussi
Consacrée au climat, la 14e édition des Assises du journalisme (initialement prévue en mai) se tiendra à Tours du 29 septembre au 1er octobre avec 300 intervenants. Nicolas Hulot interviendra sur l'urgence climatique. Le même jour, le présentateur Hugo Clément (ESJ Lille 2012, 86e promo) remettra aussi un prix pour l'éducation aux médias. Les nommés pour le «Grand Prix du journalisme Michèle Léridon» (en mémoire de l’ancienne directrice de l'information de l’AFP et membre du CSA, disparue brutalement cette année) sont: le magazine scientifique Epsiloon, la journaliste de la radio locale Kreizh Breizh Morgan Large, le groupe So Press et son fondateur Franck Annese, le Journalism Trust Initiative lancé par Reporters sans frontières, et le photojournaliste de l’Union Christian Lantenois. Les ateliers et débats seront retransmis en direct et en différé sur la chaîne YouTube des Assises et sur journalisme.com. Voir aussi
|
"Le prototype citera systématiquement ses sources afin d’aider les journalistes à trouver rapidement et précisément des informations complexes."