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Le tribunal de commerce de Nanterre a validé comme attendu mardi l’accord conclu entre la Ligue de football professionnel (LFP) et le diffuseur des droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pour les 4 saisons à venir, le groupe Mediapro. Un accord qui permet ainsi au groupe sino-espagnol de se retirer du marché français et de laisser à la LFP la pleine main sur les droits TV de 80% des deux compétitions hexagonales, estimés à plus de 800 millions € par saison, avec pour objectif de les réattribuer le plus rapidement possible.
La startup française AdBack a publié un classement des pertes annuelles de revenus publicitaires pour les éditeurs de contenus, engendrées par l’utilisation des bloqueurs de publicité.
Parmi les plus touchés, on retrouve des géants du web français et internationaux comme Le Bon Coin, Darty, Amazon ou YouTube ainsi que des médias comme Le Monde et Le Figaro. Voir aussi "‘Everyone has been wary’: Inside the Adblock Plus ‘acceptable ads’ committee" (Digiday)
Le groupe Le Monde a achevé l’année 2016 le vent en poupe. Et il compte bien, en 2017, maintenir le cap de l’innovation éditoriale et technologique, à l’heure des GAFAs omniprésents. Louis Dreyfus, président du directoire, passe en revue les ambitions d’un groupe redressé et restructuré qui entre dans une nouvelle ère.
Le nombre d’internautes ayant installé des «adblocks» a progressé de 20% en dix mois. Désormais plus d’un tiers d’entre eux utilisent des bloqueurs de pub.
Une campagne d'un mois pour inciter les internautes à désactiver leurs logiciels bloqueurs de publicité s'est soldée par des résultats en demi-teinte, selon le Geste, qui représente les éditeurs de contenus et de services en ligne. Cette campagne menée du 5 septembre au 5 octobre par 30 éditeurs (comme L'Equipe, Le Monde, L'Express ou Deezer) qui ont bloqué leurs contenus totalement ou partiellement pour les internautes équipés d'"adblocks", a eu "des résultats encourageants, mais inquiétants".
Selon PageFair, 419 millions de smartphones dans le monde seraient équipés d’un bloqueur de publicité. Lire aussi "Les logiciels tueurs de pub sèment la terreur sur Internet" dans le Canard enchaîné du 1er juin 2016 et "Lies, damned lies and ad blocking statistics" (Digiday)
Plusieurs médias américains n’ont plus de site Web et créent des contenus directement sur Facebook ou sur Snapchat, surtout à destination des 14-24 ans. C’est pour atteindre cette catégorie de la population qu’un nombre croissant de médias font le pari de cette nouvelle forme de distribution. Parmi eux, Popular, The Shade Room, ou les producteurs de vidéos AJ+, NowThis et Insider Mais les possibilités de monétisation sont encore limitées. Lire aussi "Trois exemples de médias sur Facebook et Snapchat", ainsi que "When newsrooms don’t own their data, other companies profit" (Poynter)
A la fin du mois de mars dernier, une quarantaine de sites d’éditeurs membres du Geste ont décidé de sensibiliser leurs lecteurs au danger des bloqueurs de publicité pendant une semaine. Il n’y a pas eu rejet massif, loin de là, et les lecteurs ont globalement compris, sinon approuvé, la démarche.
A l'approche des Rencontres de l'Udecam (Union des entreprises de conseil et achat media) jeudi 10 mars à Paris, son président Jean-Luc Chetrit décrypte les évolutions de la publicité sur le Web face aux adblockers, et la mesure de son efficacité. Lire aussi "Comment publicitaires et médias roulent les annonceurs" dans le Canard enchainé du 9 mars 2016, ainsi que "Face aux adblockers, la publicité se mobilise" et "Adblokers: les médias montent eux aussi au créneau" (Le Figaro premium)
L’utilisation croissante des bloqueurs de publicité condamnera-t-elle le modèle de financement de la presse en ligne gratuite, fondé sur les revenus publicitaires?
The digital ad system is having an existential crisis. Programmatic buying and huge inventory keep generic rates low. Ad blocking is on the rise, and a counter-strategy is far from obvious. And after two years of pondering, the Federal Trade Commission released policy guidelines hinting at a coming crackdown on deceptively labeled native advertising.
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Quel est l’impact du modèle publicitaire sur le contenu de la presse en ligne? Entretien avec Alan Ouakrat, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication (Paris-III). Les plateformes ne payent pas directement des journalistes pour produire de l'actualité et ne cherchent pas à devenir des entreprises de presse. L’activité leur paraît trop risquée et incertaine, raison pour laquelle elles préfèrent s'appuyer sur les contenus des éditeurs de presse. Or, ce sont les éditeurs qui assument les risques juridiques, éditoriaux et économiques.
Prôné par Google, le format AMP (Accelerated Mobiles Pages), optimisé pour le mobile, arrivait dans les résultats du moteur il y a un an. Depuis, le nombre d'adeptes a crû, mais il reste des réticents, notamment Le Monde, Le Figaro, Télé Loisirs, L'Equipe, BFM TV, L'Obs... Zoom sur les arguments des uns et des autres. Voir aussi "Infographie: le taux d'utilisation des adblockers par pays"
L’équipe chargée de réfléchir à l’avenir du journal de référence mise sur les abonnements numériques payants pour redresser les comptes. Et insiste sur originalité des contenus, la diversité des formats narratifs ainsi qu’un ton moins conventionnel. Lire aussi
Après The Atlantic, c'est au tour du journal Le Monde de prendre des mesures pour contrer les bloqueurs de publicité. Le média français estime que 20% de ses lecteurs sont munis d'un tel programme. «Je comprends les personnes qui utilisent un bloqueur sur Le Monde, admet Pierre Buffet, chef analytique de l'éditeur. Nous savons que nous publions trop de publicité, mais nous ne pouvons nous passer de ce revenu en ce moment.»
I certainly have sympathy for news organizations that see their revenue streams declining and worry that ad blockers are hurting their business. But when are newspaper executives going to realize that people do not use ad blockers just to block ads? Whether or not journalists like to admit it, ad blockers are a vital tool for internet privacy and security. They cut website load times by more than half in some cases, as well as significantly lowering data usage and increasing battery life on smartphones. Until news organizations face the fact that the readers who use them aren’t simply freeloading, ad blockers will continue to spread. By Trevor Timm, executive director of Freedom of the Press Foundation Lire aussi "Premier revers pour Adblock Plus" (Journaldunet) et "Menacé, Adblock Plus défend son modèle" (Les Echos)
La phase de test initiée depuis le 19 février dernier, incitant 10% son audience non abonnée et disposant d’un adblock à le désactiver ou à souscrire à un abonnement pour accéder à la lecture des articles du site des Echos a pris fin. Et les conclusions ne se sont pas fait attendre puisque, depuis le 10 juin dernier, Les Echos a décidé de généraliser l’initiative à l’ensemble de son audience disposant d’un adblock. Lire aussi "The Rise of the Anti-Ad Blockers) (wsj)
Le nombre de clics n'est plus forcément le Graal qu'il a été pour les médias en plein virage digital. Aujourd'hui beaucoup d'entre eux considèrent que le journalisme de qualité peut être correctement valorisé sur la Toile. Après des années de croissance exponentielle la fréquentation des sites commence à plafonner. En plus, les «adblockers», ces logiciels installés par les internautes pour bloquer les publicités, sont de plus en plus répandus. Dans ce contexte délicat, les médias du Web ne jurent ces derniers mois que par le mobile, où migrent massivement les lecteurs. Le problème est que ce format affiche des tarifs publicitaires encore plus faibles. Lire aussi "5 minutes pour comprendre pourquoi les médias traditionnels souffrent dans la nouvelle économie" (Frenchweb)
De nombreux sites d'information ont entamé lundi un mouvement incitant les lecteurs à désactiver leurs logiciels bloqueurs de publicité, une initiative coordonnée par le GESTE, qui représente les éditeurs de contenus et de services en ligne. L'Equipe, L'Express, Le Monde, M6 web, RTLnet, Deezer, 20minutes, Le Figaro, des sites de Lagardère Active, Le Point, ou encore Marie Claire, entre autres, participaient à l'initiative selon des modalités différentes. Lire aussi "Adblock: Les médias français lancent leur opération de résistance" (BeGeek) et "Les médias français contre les adblockers" (Le Figaro premium), ainsi que "Voici bloque les bloqueurs de pub, mais propose une solution... basée sur Adblock Plus" (NextImpact) et "Le groupe Prisma Média bloque les utilisateurs d'adblock sur le site Voici.fr et envisage d'étendre cette pratique à l'ensemble de ses titres numériques" dans La Correspondance de la Presse du 10 mars 2016
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Le groupe Canal+ paraît favori, avec son alliée, la chaîne spécialisée beIN Sports. Outre Canal+, Amazon ou la plate-forme de sport en streaming DAZN pourraient se positionner.