DocPresseESJ

Il y a douze ans, le 28 novembre 2010, nos cinq organes de presse de rang international (The New York Times, The Guardian, Le Monde, El Pais et Der Spiegel) s’unissaient pour publier, en collaboration avec WikiLeaks, une série de révélations reprises par les médias du monde entier.

Douze ans après ce «Cablegate», le temps est venu pour le gouvernement des Etats-Unis d’abandonner ses poursuites contre Julian Assange pour avoir publié des informations secrètes.

Comme avant eux les LuxLeaks ou les SwissLeaks, les Panama Papers témoignent de la manière dont l'expérience WikiLeaks a percolé dans l'écosystème journalistique. Même si la question des critères et des limites de la transparence reste très discutée.

 

Lire aussi "«Panama papers»: l’union des journalistes fait la force" (Arnaud Mercier - The Conversation) et "Les Panama papers mettent le datajournalisme à l'honneur" (Challenges abonnés)

Le site WikiLeaks, avec Libération et Mediapart, a révélé que trois présidents français ont été régulièrement et directement espionnés par les Etats-Unis. Ces nouvelles fuites de documents confidentiels, souvent réalisées par des collaborations internationales entre médias, se multiplient depuis quelques années. Passage en revue des précédentes révélations massives.

Le Monde et le Guardian ont publié ce vendredi des documents d'Edward Snowden mettant en cause les méthodes de la NSA. Comment ont-ils eu accès à ces données secrètes? La presse est-elle le meilleur allié du lanceur d'alerte? Réponses du journaliste d'investigation Jean-Marc Manach.

Une "Fondation de la liberté de la presse" a été créée par des personnalités américaines dont l'acteur John Cusack pour "financer et soutenir des organisations attaquées pour avoir publié la vérité", tels que "WikiLeaks", "The upTake", "TheNationalSecurityArchive" ou "MuckRockNews".

Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a remporté une manche lorsqu'une juge britannique a refusé de l'extrader vers les Etats-Unis où il est poursuivi pour espionnage.
Mais la juge Vanessa Baraitser a rejeté les arguments relevant de la défense de la liberté d'expression d'Assange qui risque 175 ans de prison pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan.

La cérémonie se tiendra le 27 mai dans la capitale anglaise, où le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, vit depuis trois ans, confiné dans l’ambassade d’Equateur.

Les documents obtenus par WikiLeaks prouvent que la NSA a espionné les communications de l’Elysée, entre 2006 et 2012. Récit d’une semaine un peu spéciale au sein des rédactions de Mediapart et Libération, qui ont révélé l’affaire, alors que les avant-premières du site de Julian Assange sont d'habitude confiées au Monde.

Lire aussi "Espionnage de la NSA: Libération et «Mediapart» promettent d’autres révélations" (20 minutes)

Au lendemain du verdict dans l’affaire Bradley Manning, reconnu coupable d’espionnage pour avoir transmis des documents confidentiels à Wikileaks, les activistes du net et de la presse pointent une dérive dangereuse pour la liberté d’informer.