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Un centre de lutte contre la désinformation en Europe centrale, financé par l'Union européenne, coordonné par l'université Charles à Prague, vise notamment à éduquer les médias dans la région et développer des outils d'intelligence artificielle pour détecter les fausses informations. 

L'Observatoire des médias numériques d'Europe centrale (en anglais: CEDMO) réunit des partenaires locaux tchèques, polonais et slovaques, ainsi que l'AFP.

Voir aussi

• Une filiale de l'AFP collaborera au service d'information de Facebook en France (offremedia, 11/02/2022)

Le Parlement polonais a adopté mercredi 11 août une loi qui interdirait à un média polonais d'avoir un propriétaire non européen.
Cette loi pourrait notamment forcer le groupe américain Discovery à vendre la majeure partie de sa participation dans le réseau de télévision privé polonais TVN, souvent critique envers le gouvernement conservateur.

Voir aussi

• TVN24, la première chaîne d’information de Pologne, menacée de fermeture (Le Monde abonnés, 18/07/21)
• En Turquie, Recep Tayyip Erdogan accentue sa pression sur les médias (Le Monde abonnés, 14 août 2021)

Swedish national tabloid Aftonbladet has become one of Europe’s biggest digital-subscriptions success stories.
The newspaper, owned by Scandinavian media giant Schibsted, has amassed 250,000 digital subscribers (at $7-$12 a month) since launching its digital subscriptions program in 2003.

Voir aussi

• "Le New York Times compte 2,64 millions d’abonnés en ligne" (Le Monde)
• "Polish daily Gazeta Wyborcza smashed through its digital subscriptions target" (Journalism.co.uk)

From Poland and Hungary to parts of Africa and South America, states are using commercial ruses to squeeze out liberal media

Après avoir repris en main les médias publics dès son arrivée au pouvoir, en novembre 2015, le gouvernement ultraconservateur polonais accroît sa pression sur les médias privés et sur les journalistes. Le ministre de la défense a déposé une plainte devant le bureau militaire du parquet général de Varsovie contre le journaliste d’investigation Tomasz Piatek, du quotidien de centre gauche Gazeta Wyborcza.
En cause: un livre publié par le journaliste qui met en lumière les liens entre le ministre de la défense avec des personnes liées aux intérêts russes et aux services de renseignement moscovites.

Voir aussi

• "Venezuela: les journalistes dénoncent des "menaces" du pouvoir" (le Point - AFP)
• '"Mexique: manifestations et hommages deux mois après l'assassinat du journaliste Valdez" (La Croix - AFP)
• "Pierre Haski (RSF): La Turquie est devenue "la plus grande prison pour journalistes"" (RTBF)
• "Turquie: Le Monde et Reporters sans frontières lancent un appel en faveur de la liberté de la presse" (Le Monde)
• "Le Prix Albert Londres et la Scam se mobilisent pour les journalistes turcs" (TéléObs)

Une loi adoptée le 30 décembre confie au ministre du trésor la nomination et la révocation des dirigeants de la télévision et de la radio publiques.

Lire aussi "Pologne: les médias publics contrôlés par le gouvernement" (LexTimes) et "Les médias polonais attendent la purge" (Le Monde abonnés, 19 janvier 2016)

Dans les années 1990, le groupe de presse suisse Ringier, fondé en 1833, s'est déployé en Europe de l'Est, où il domine maintenant le paysage dans cinq pays (Hongrie, Pologne, République tchèque, Serbie, Slovaquie). Le groupe a également investi en Chine et au Vietnam. Aujourd'hui, c'est vers l'Afrique que la famille Ringier porte ses ambitions: Huit plateformes numériques ont été lancées dans quatre pays, du Kenya en 2011 au Sénégal tout récemment, en passant par le Ghana et le Nigeria. Le groupe veut être au rendez-vous de la «digitalisation de l'Afrique», pour laquelle les prévisions sont spectaculaires.

Agora, l’entreprise propriétaire du titre, a décidé, sans aucune consultation de la rédaction en chef ni de son fondateur historique Adam Michnik, de fusionner le titre avec un site d’information en ligne. Un «mélange nuisible de deux modèles économiques incompatibles» afin de «faire des économies et licencier des journalistes», dans un journal et une entreprise qui font pourtant des profits.

(accès abonnés)

Voir aussi

• "Gazeta Wyborcza" with over 280,000 digital subscriptions at the end of 2021 (Agora, 14/01/22)

Editorial. Le recul du pluralisme des médias à Budapest et à Varsovie se fait devant les yeux d’une Union européenne largement impuissante.

La Pologne comme la Hongrie appliquent la même méthode pour fragiliser graduellement le pluralisme de la presse: retirer les publicités publiques de tous les médias qui dérangent, mettre au pas l’audiovisuel public, faire fermer ou racheter par des proches les derniers organes indépendants.

Voir aussi

• "Silence radio sur les médias hongrois" dans le Canard enchaîné du 17 février 2021
• Pologne: le PiS met les médias au pas (France Culture, 17 février 2021)

• En Europe centrale, la presse oppressée (Libération abonnés, 9 mars 2021)

• Slovaquie, Hongrie, Pologne: trois journalistes dénoncent les pressions contre les médias (Libération 10 mars 2021)

• Pologne: le Conseil de l'Europe inquiet de projets de loi sur les médias CB News, 16/03/21)

Depuis l’accession aux affaires à Varsovie du parti ultraconservateur Droit et Justice, les pressions de l’Etat ou de mafias se multiplient à l’encontre des médias. Libération a passé la journée avec Tomasz Piatek, attaqué physiquement et accusé de terrorisme par le gouvernement.

Ce journaliste indépendant de 43 ans, collaborateur de Gazeta Wyborcza, s’évertue, depuis deux ans, à révéler les liens obscurs qu’entretient le ministre de la Défense polonais, Antoni Macierewicz, avec les services de renseignement et la mafia russes.

Le département d’État américain a annoncé lundi l’ouverture d’un fonds destiné à aider les médias indépendants en Hongrie, qu’il juge soumis à des pressions et de l’intimidation de la part du gouvernement de Viktor Orban.
Le programme dévoilé par le département d’État américain est doté de 700.000 dollars (environ 600.000€) qui seront disponibles à partir de mai 2018. L’argent servira à former et équiper des journalistes.

Voir aussi "Pologne: menaces sur la liberté de la presse" (TéléObs)

Jacek vient d’être nommé par le pouvoir président de la télévision publique polonaise TVP, Jaroslaw est, lui, à la tête du célèbre quotidien de centre gauche Gazeta Wyborcza, l’emblématique journal de centre gauche fondé par Adam Michnik, désormais premier quotidien d’opposition au pouvoir. (Le Monde édition abonnés)

Lire aussi "Les Kurski, frères ennemis polonais" (Le Figaro premium), ainsi que "Arte arrête ses collaborations avec la Pologne pour soutenir les médias" (TV Mag Figaro)

Canal + fait volte-face dans la télévision gratuite en Pologne. La filiale de Vivendi et ITI Group ont annoncé lundi la cession de leur participation de contrôle dans TVN, le premier groupe de télévision privé en Pologne, au profit du groupe de médias américain Scripps Networks Interactive. «Cette opération nous permet de recentrer notre stratégie en Pologne autour de la télévision payante», a déclaré Bertrand Meheut, le président de Canal +.

Lire aussi "Canal+ sort de la télévision gratuite en Pologne en cédant sa part dans TVN" et "Canal+: la possible révolution à venir" (Les Echos)

Fondée à Bratislava en mai 2011 par l’ancien journaliste Tomáš Bella, Piano Media s’est inspirée du système des bouquets de chaînes câblées afin de proposer une plateforme payante en ligne unique pourdifférents journaux: plusieurs titres de presse mettent à disposition les contenus de leur choix sur un même portail pour un seul et unique abonnement. Une solution originale déjà auréolée d’un solide succès en Slovaquie, mais aussi en Slovénie et en Pologne.