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De Rupert Murdoch à Mathias Döpfner en passant par Lord Rothermere, tout le monde lorgne sur le journal historique, qui se retrouve sur le marché pour la première fois en vingt ans. Le quotidien conservateur britannique par excellence peut-il s'internationaliser?
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Rupert Murdoch, le magnat des médias, se retire de la présidence de Fox Corporation et de News Corp.
Cette mise en retrait de l’homme d’affaires australo-américain sera effective lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires des deux sociétés, à la mi-novembre. Rupert Murdoch deviendra alors président honoraire des deux groupes.
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"Le patron de presse le plus puissant et le plus connu du monde, parti d’un simple quotidien d’Adelaïde, dans son Australie natale au début des années 1950, a construit un empire mondial, et ses journaux et chaînes de télévision ont eu une influence considérable au Royaume-Uni puis aux Etats-Unis."
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Le milliardaire conservateur, propriétaire de Fox News, du «New York Post» et du «Wall Street Journal», se détourne de l’ancien président des Etats-Unis et prend ostensiblement parti pour le gouverneur de Floride, Ron DeSantis.
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«Ils ont chacun tiré profit de l’autre. Trump a obtenu une couverture médiatique positive et Murdoch a bénéficié de l’audience que Trump générait – sans oublier la mise en œuvre de politiques conservatrices soutenues par Murdoch, comme les réductions d’impôts pour les plus riches.»
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Présentateur star, interview de Donald Trump et concurrence affichée à la BBC: le magnat des médias Rupert Murdoch a lancé lundi au Royaume-Uni une nouvelle chaîne de télévision, misant sur des "débats animés" pour attirer les foules dans un monde médiatique britannique déjà surchargé. TalkTV sera animée par des journalistes du Times et du Sun, deux journaux dont M. Murdoch est propriétaire. L'interview du président américain sera aussi sur Fox Nation aux Etats-Unis et sur Sky News Australia.
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Pensée pour faire concurrence à GB News, chaîne conservatrice lancée l'été dernier, TalkTV fait son entrée dans un paysage médiatique britannique surchargé. Le groupe de M. Murdoch, News Corp, avait lancé en juin 2020 Times Radio, censée faire concurrence à BBC Radio 4, la chaîne publique d'actualités.
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The US’ digital news market is diverse, while a smaller number of big names control the print market, according to a Press Gazette analysis.
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Rupert Murdoch’s News Corp, whose sites include foxnews.com and nypost.com, accounted for the single largest share (12%) of the visits to the leading 50 sites in October. The next largest share of visits (11%) were to sites owned by telecommunications giant AT&T, parent company of CNN owner Turner Broadcasting.
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Alors qu'il semblait avoir jeté l'éponge, Rupert Murdoch a annoncé jeudi le lancement de sa chaîne TalkTV en Grande-Bretagne pour début 2022 et le recrutement du présentateur star Piers Morgan. La nouvelle chaîne d'infos veut mettre en scène des débats d'opinion, sur le modèle de Talkradio, la radio déjà lancée par la filiale britannique News UK.
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Piers Morgan revient au sein du groupe News Corp. où il avait été rédacteur en chef dans les années 1990 du «News of the World», tabloïd fermé quelques années plus tard après le scandale d'écoutes téléphoniques.
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Série d'été: La saga Murdoch
En 2010, le scandale des écoutes téléphoniques de «News of The World» marque un tournant majeur dans le destin de l'empire Murdoch, dont une enquête parlementaire révèlera les liens incestueux avec le Scotland Yard. 10 ans plus tard, Rupert Murdoch reste plus influent que jamais. Après la cession de ses actifs audiovisuels à Disney et Comcast, le magnat reste à la tête d'un patrimoine de 22,8 milliards de dollars. A charge pour «Citizen Murdoch» et quatre de ses enfants (Prudence, Elisabeth, Lachlan et James) de dessiner l'avenir de l'empire. Voir aussi
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Rupert Murdoch va devoir régler l'avenir de son empire de presse (Fox News, Wall Street Journal, Times, The Sun…), de chaque côté de l'Atlantique.
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Australie: Facebook bloque le partage d’articles, y compris pour les services de secours et de santé
Facebook met ses menaces à exécution: ses utilisateurs australiens ne devaient plus voir ni partager de liens d’information provenant de médias locaux ou internationaux, en représailles à un projet de loi qui veut forcer les plates-formes à rémunérer les médias pour la reprise de leurs contenus. Google avait aussi menacé de suspendre ses services en Australie, mais il vient de faire part d’un accord passé avec le groupe de médias de Rupert Murdoch, News Corp. –qui comprend The Wall Street Journal, The New York Post, The Times, The Sun, The Australian…
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Le moteur de recherche de Google est «inextricablement lié aux infos, et les éditeurs de presse ne fournissent pas volontairement leur contenu. En revanche, sur Facebook, ils choisissent de publier les nouvelles parce que cela leur permet de vendre plus d’abonnements, de faire croître leur audience et d’augmenter leurs revenus publicitaires».
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L'ancien rédacteur en chef aux innombrables scoops du «Sunday Times» de Londres puis éditeur à Manhattan vient de s'éteindre à l'âge de 92 ans.
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La vie de Harold Evans est séparée en deux par sa rencontre, vouée à l'échec, dans les années 80, avec Rupert Murdoch, le magnat australien ayant alors jeté son dévolu sur la presse britannique.
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Près de 300 journalistes du «Wall Street Journal» demandent une séparation plus claire des articles et des points de vue au sein du quotidien. Le «New York Times» et plusieurs titres sont en proie à des débats et des démissions autour de la place des idées dans leurs journaux. Voir aussi
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"le manque de vérification des faits et de transparence de la rubrique 'opinions' et son apparente indifférence aux preuves sapent la confiance de nos lecteurs et notre capacité à gagner en crédibilité auprès des sources"
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After 42 years as the UK’s best-selling newspaper, the Rupert Murdoch-owned tabloid The Sun has lost its title to the Daily Mail, which sold 980,000 copies a day on average last month, according to the Audit Bureau of Circulations figures published on Friday.
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When it launched in 1964, the Sun was the fourth-biggest newspaper behind the Daily Mirror, Daily Express and Daily Mail. The paper went tabloid after Murdoch acquired it in 1969, eventually overtaking the Mirror as the UK’s best-selling newspaper in 1977.
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Les journaux meurent aussi du Covid-19. Victimes de l’effondrement du marché publicitaire, les quotidiens de proximité multiplient les licenciements. Un paradoxe, alors que la demande d’informations fiables n’a jamais été aussi forte.
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«Dans le court terme, tous les journaux, petits ou grands, vont être touchés par la baisse des revenus publicitaires. La crise de 2008 avait entraîné la fermeture de nombreux titres. Si celle de 2020 se prolonge, on verra la même chose»
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(édition abonnés) Trois ans après la victoire de Donald Trump, la chaîne ultra conservatrice Fox News traverse une zone de turbulences. Même le président américain la critique! Explications, à l’occasion de la sortie du film “Scandale”, qui revient sur les accusations de harcèlement sexuel portées contre son patron Roger Ailes.
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«Il n’y a pas de problème à exprimer des opinions dans les médias. Les grands journaux ont de très bonnes pages “opinions”. Mais celles-ci se trouvent à la fin, car elles sont secondaires par rapport à l’information. Les citoyens vont finir par exiger de faire passer la vérité et les faits en premier.»
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The “Who Owns the UK Media?” 2023 report, published by the Media Reform Coalition at Goldsmiths University, found that three companies – DMG Media, News UK and Reach – control 90% of the UK’s national newspaper market.
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Daily Mail and General Trust (DMGT) owns the Daily Mail, MailOnline, The Mail on Sunday, Metro, Metro.co.uk, i newspaper, inews.co.uk and New Scientist.
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Le tabloïd «The Sun» a vu sa diffusion divisée par quatre en quinze ans, et TalkTV, lancée en 2022, reste confidentielle.
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Le groupe de Rupert Murdoch (Fox News, Wall Street Journal, New York Post, Sun, Times, 60% des tirages des journaux australiens, Sky News...) a contribué à faire et à défaire les premiers ministres et présidents de la planète depuis cinq décennies.
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Article réservé aux abonnés Interview David Colon, professeur à Sciences po et historien de la propagande.
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"Dès que Boris Johnson a été nommé au 10 Downing Street, il n’a cessé de voir Rupert Murdoch en secret, favorisant au passage les intérêts de son puissant ami, en gelant la redevance de la BBC ou en lui permettant de lancer une nouvelle chaîne, TalkTV, au printemps 2022."
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Roula Khalaf grew up in a warzone and has spent much of her career reporting from areas of conflict. Khalaf succeeded Barber to become the 134-year-old Financial Times' first female editor in January 2020.
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The FT’s newspaper circulation has declined significantly in recent years. Ten years ago, its print titles had an average circulation of more than 300,000. Last month, the FT’s average print circulation was just less than 120,000.
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While digital news is less concentrated than the UK’s newspaper industry, two publishers – Reach (The Mirror, The Daily Star...) and the BBC accounted for half of all visits to the top 50 news sites accessed from the UK in September.
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"Our analysis suggests that two men -DMGT owner Lord Rothermere and News Corp boss Rupert Murdoch- control almost two thirds (62%) of the national daily print market."
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La société dirigée depuis 2014 par Zillah Byng-Thorne, avec un large portefeuille de magazines de loisirs et de hobbies, vient d'annoncer une nouvelle acquisition cette semaine, après celle de «Marie-Claire US» et du site GoCompare. Son approche est une monétisation sans complexe de ses titres, en particulier via l'e-commerce.
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L'e-commerce est une des forces principales de Future Plc. Le groupe prend une commission sur les transactions qu'il apporte via ses sites, notamment via les recommandations de produits.
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L'entreprise californienne et le gouvernement australien ont trouvé un compromis sur le texte de loi qui vise à forcer Google et Facebook à mieux partager les revenus publicitaires avec les médias. La semaine dernière, le réseau social avait bloqué tous les contenus d'actualité dans le pays. Voir aussi
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En France, un accord sur la rémunération d'un droit voisin et la fourniture de contenus au service Showcase a été trouvé en janvier entre l'Alliance de la presse d'information générale (Apig) et Google pour que ce dernier rémunère mieux la presse quotidienne, ainsi que certains titres de magazines.
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Google ne propose plus à certains Australiens l'accès à des sites d'information du pays, notamment ceux du quotidien Guardian australien et des journaux du groupe News Corp. Une mesure que la plateforme dit "expérimentale", destinée à se défendre contre une nouvelle réglementation australienne qui compte obliger Google et Facebook à payer les éditeurs de presse pour l'utilisation de leurs contenus.
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"Nous menons actuellement des expériences qui touchent chacune environ 1% des utilisateurs du moteur de recherche Google en Australie afin de mesurer les liens entre les groupes de presse et Google Search. En 2018, la valeur de la fréquentation que nous avons apportée aux éditeurs de presse, grâce au seul référencement, était estimée à 218 millions de dollars australiens (139 millions d'euros)".
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S’il y a sept ans se répandait la «BFMisation de la politique» – immédiateté et absence de hiérarchisation –, la tendance est aujourd’hui à la «foxisation» de l’information politique télévisuelle, du nom de la chaîne américaine ultraconservatrice Fox News.
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Cette «foxisation» de la vie politique et médiatique est un phénomène autosuffisant: la parole de droite dure et d’extrême droite est de plus en plus présente et assumée. Les opposants viennent donc la combattre. Réaction qui finit par nourrir elle-même la polémique. C’est sans fin.
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Times Radio, lancée par le groupe News UK, détenu par le magnat des médias Rupert Murdoch, souhaite se concentrer sur une «expertise éclairée» de l'information, affichant l'ambition de rivaliser avec la BBC.
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Le quotidien The Sun, qui appartient également au groupe présidé par Rupert Murdoch, avait lancé en avril 2009 sa propre station de radio, Sun Talk, avant de fermer 18 mois plus tard dans le cadre d'une réduction des coûts.
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Le plus grand groupe de presse du pays du magnat Rupert Murdoch, News Corp, a annoncé qu'il allait, à compter du 29 juin, cesser d'imprimer plus d'une centaine de journaux locaux et régionaux. Certains vont tout simplement disparaître. 76 d'entre eux continueront à exister mais uniquement en ligne, entraînant la suppression de près d'un millier d'emplois.
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Le 9 avril dernier, déjà, News Corp avait pris la décision de suspendre la publication d'une soixantaine de journaux locaux et de nombreux autres éditeurs de presse avaient également revu à la baisse la diffusion de leurs titres.
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La seule agence de presse nationale australienne, Australian Associated Press, va mettre la clé sous la porte en juin après 85 années de présence dans le paysage médiatique national, faute de rentabilité. Sur 180 salariés à la rédaction, 30 à 50 reclassements sont envisagés.
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AAP a attribué dans un communiqué sa fermeture annoncée à «l'incidence sans précédent» de la concurrence de plateformes en ligne qui distribuent l'information gratuitement.
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"Dans le Telegraph, les potentiels acheteurs voient une opportunité d'entrer dans l'ère numérique avec une marque bien installée au potentiel inexploité. Ils espèrent en faire un journal numérique générant de nombreux abonnements. De plus, détenir une pointure de la presse vous donne une place dans la cour des grands, au moins au Royaume-Uni."