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Le Conseil d’État a rappelé les médias audiovisuels à leur devoir de pluralisme. Depuis, l’association Reporters sans frontières réclame que l’Arcom soit plus stricte avec la chaîne de Bolloré. Entretien avec Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. Voir aussi
Le sociologue Jean-Marie Charon a enquêté sur la situation des jeunes journalistes quand ils sortent d’école. Il vient d’en tirer un livre et on en a profité pour lui demander s’il avait des conseils à donner aux aspirants reporters.
Les écoles de journalisme font toujours le plein de candidats. Pourtant, après quelques années d'exercice, de nombreux jeunes journalistes décident de quitter la profession. Une enquête de Jean-Marie Charon menée auprès d'une centaine de journalistes de moins de 30 ans dévoile que le doute est présent chez la majorité. Voir aussi
(accès abonnés) Une nouvelle génération de journalistes arrive dans les rédactions. Plus passionnés, aguerris et représentatifs de la diversité de la population, ils seraient aussi 40% à quitter la profession au bout de sept ans, relève le baromètre social des 15es Assises du journalisme, organisées du 9 au 15 mai à Tours.
Critiqué, mal-aimé, le journalisme fait pourtant rêver. Les candidats aux écoles sont toujours aussi nombreux. L’apprentissage et l’alternance se développent. Et la pyramide des âges libère des postes dans les rédactions. Voir aussi
À l'occasion des Assises du Journalisme qui ont débuté ce mardi, Jean-Marie Charon, sociologue et chercheur associé à l’EHESS évoque ces journalistes quittant leur profession. Un sujet qui est également celui de son dernier livre qui sortira le 30 septembre. Voir aussi
Accélération du traitement de l’information et manque de reconnaissance pèsent sur les journalistes. Trois études qualitatives explorent le phénomène de burn-out dans cette profession. Par Jean-Marie Charon et Adénora Ramat-Pigeolat
Quinze ans. C’est la durée de carrière des journalistes, calculée par la chercheuse Christine Leteinturier, alors qu’en une dizaine d'années, le nombre de journalistes a diminué de près de 7%. Le Covid-19 et le premier confinement n’ont pas arrangé les choses. Les annonces de journalistes qui se reconvertissent semblent en effet se multiplier. Comment les entreprises de médias appréhendent-elles ces départs? par Jean-Marie Charon et Adénora Pigeolat
Jean-Marie Charon, sociologue spécialiste des médias, et Adénora Ramat-Pigeolat, étudiante en droit à l’université Le Havre-Normandie, ont tenté de comprendre pourquoi des journalistes jettent l’éponge. En constituant leur panel, ils se sont retrouvés avec une majorité de femme, dont plus de la moitié considèrent qu'«être une femme est un réel handicap dans cette profession». Quelles sont leurs motivations? Décryptage.
Troisième volet de la restitution des résultats de l'enquête de Jean-Marie Charon (EHESS) et Adénora Pigeolat (Université Le Havre -Normandie): "Pourquoi quittent-ils la profession". "Il n’y a pas un motif qui expliquerait le choix ou l’obligation de quitter le journalisme. C’est un ensemble de facteurs qui interviennent au niveau de chaque individu et du collectif. Il n’empêche que deux thématiques dominent largement, celle du désenchantement et celle de l’usure."
A défaut d’en attendre des retombées financières, les journaux qui investissent les réseaux sociaux préférés des plus jeunes (Le Monde, 20 Minutes et Le Figaro) expérimentent des nouvelles formes de narration et d’organisation. Nos voisins francophones s’essaient à la même aventure, que ce soit Le Soir de Bruxelles (sur Instagram) ou Le Temps à Lausanne (sur TikTok). De son côté, le Guardian est simultanément sur Snapchat et Instagram, alors que le New York Times est très présent sur Instagram. Voir aussi
C'est un fait, les millennials ne s'informent plus comme avant: les médias traditionnels sont délaissés au profit des réseaux sociaux. Entre déconnexion des journalistes et théories du complot, on a cherché à comprendre d'où venait ce désamour pour les journaux aussi bien papier que télévisés.
L'érosion des effectifs des médias s'est accélérée cette année, en raison de la crise du Covid-19, selon une étude présentée jeudi aux Assises du journalisme de Tours. Le nombre de journalistes titulaires de la carte de presse est tombé à 33.679 à la mi-2020, soit une baisse de 892 par rapport au 1er janvier, montre le baromètre social réalisé pour les Assises par le sociologue des médias Jean-Marie Charon, chercheur au CNRS et à l'IHESS, et qui s'appuie notamment sur les données de la commission paritaire chargée de délivrer la carte de presse, la CCIJP. Ces résultats découlent surtout de la crise liée au Covid-19 et de ses multiples conséquences négatives pour les médias, qui ont déjà entraîné directement plusieurs plans sociaux (NextRadioTV, Webedia...), dépôts de bilan (Paris Normandie, Paris-Turf...), gels des embauches, avance le baromètre. Voir aussi
Depuis le prix unique des quotidiens fixé par l’Etat pendant trente ans jusqu’au tournant du numérique qui révolutionne la vente de l’information, chacun cherche son prix, la récente inflation des valeurs faciales n’étant probablement qu’un trompe l’oeil. Par Jean-Marie Charon Voir aussi
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(du podcast Le Journal de l'éco) La Croix publie son baromètre sur la confiance des Français dans les médias, et parmi les données, il y a celle-ci: 82% des personnes interrogées ne dépensent pas d'argent pour s'informer. Or l'information a ceci de particulier que son coup fixe de production est très élevé, d'où notamment le recours récurrent à des pigistes, payés à l'article, au reportage ou à la journée. Avec Nathalie Sonnac et Jean-Marie Charon.
Article réservé aux abonnés Précarité, discriminations, défiance… Dans son nouveau livre Jeunes Journalistes, l'heure du doute, le sociologue des médias a enquêté auprès d’une nouvelle génération de journalistes en plein désarroi au point, souvent, de quitter prématurément la profession. Voir aussi
La capitale et sa région concentrent 52,61% des journalistes, selon des chiffres de la commission de la carte de presse (CCIJP) repris dans le baromètre social annuel de la profession, présenté par le sociologue des médias Jean-Marie Charon aux Assises du journalisme de Tours. La deuxième région est la Bretagne mais elle arrive très loin derrière, à 4%. A écouter:
Jean-Marie Charon, sociologue à l’EHESS, publie «Hier, journalistes», aux éditions Entremises, où il tente de comprendre les raisons qui poussent des professionnels des médias à partir parmi les 34.132 cartes de presse en France, un nombre en baisse de 10% en onze ans. (accès abonnés) Voir aussi
Pour leur enquête qui sort le 23 septembre aux Editions Entremises, Jean-Marie Charon, président des "Entretiens de l’Information" et chercheur au centre d’études des mouvements sociaux à l’EHESS, et Adénora Pigeolat, diplômée en psychologie, ont écouté une cinquantaine de journalistes qui ont quitté la profession. Désenchantement et usure reviennent souvent dans ces témoignages qui mettent au jour “la part d’ombre” de la mutation des médias. Voir aussi
La réflexion sur le rôle des médias dans le traitement du fait politique est ancienne. Elle est revenue sur la table sous le double effet de la très faible participation (33,3%) au premier tour des élections régionales et départementales et, dans une moindre mesure, d'une remarque de Laurent Delahousse, dimanche 20 juin. "On ne traite plus parfois les sujets qui sont essentiels pour les Français mais ceux qui potentiellement font du public", a lancé le journaliste sur France 2. Pour prendre de la hauteur sur la question, franceinfo s'est entretenu avec des spécialistes des médias: Erik Neveu, Jean-Marie Charon, Patrick Eveno et David Medioni.
L’enquête qualitative menée sous l’égide du sociologue des médias Jean-Marie CHARON dresse un constat inquiétant. De plus en plus de journalistes, notamment des femmes, désertent la profession, après quelques années de pratique, pour des raisons de paupérisation, de burn-out, de désillusion aussi.
Les réseaux sociaux prisés des jeunes font désormais partie de la stratégie d’innovation des quotidiens nationaux. Un pari sur l’avenir pour conquérir de nouveaux abonnés, mais surtout un moyen de connaître et d’interagir avec un public éloigné des rédactions.
par Jean-Marie Charon et Adénora Pigeolat
L’alarme est venue de Christine Leteinturier, qui estimait au terme de ses travaux sur les carrières des journalistes, que celles-ci ne duraient plus en moyenne qu’une quinzaine d’années. Simultanément, il y a eu ces dix années de recul ininterrompu des effectifs des détenteurs de la carte de presse, pour atteindre à ce jour -9,9%. La tendance est trop établie, pour qu’il ne s’agisse que d’un non-renouvellement des départs en retraite. Il y a aussi l’interrogation sur l’impact de la multiplication des plans sociaux, année après année, sans savoir ce que deviennent ceux qui quittent les entreprises concernées. Enfin quel est l’impact des confinements liés au Covid, question que traitaient les dernières Assises du journalisme au mois d’octobre?
Alternatives Economiques a 40 ans. Quatre décennies de transformations pour un magazine qui, dès le départ, s’est fixé comme ambition de traiter l’économie en lui donnant la place qu’elle mérite dans le débat citoyen. Une aventure entrepreneuriale démarrée par une personne, puis un petit groupe d’amis, qui s’est transformée et a réussi à toucher un public de plus en plus large dans un contexte de mutation profonde de la presse magazine. Retour sur l’histoire de l’une des dernières coopératives de presse. Par Jean-Marie Charon
La 13e édition des Assises du journalisme est consacrée à "l'information aux temps COVID". Selon l'étude de Viavoice pour les Assises internationales du journalisme, les Français, toujours méfiants vis-à-vis des médias et notamment dans le traitement jugé anxiogène de la pandémie, sont dans le même temps convaincus de leur utilité. Entretien avec le sociologue Jean-Marie Charon, spécialiste des médias et du journalisme. Voir aussi
Lundi 21 septembre se tenait le séminaire de journalistes sur le traitement de l’information sur les Gilets jaunes en région Hauts de France. Il était organisé par les Entretiens de l’information et le Club de la presse Nord-Pas-de-Calais, avec le soutien logistique et technique de L’Observatoire des médias. Par Jean-Marie Charon Voir aussi
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"Regardez l’exemple d’Éric Zemmour: en septembre 2021, il n’était pas encore candidat. Et pas considéré comme une personnalité politique, avant que l’Arcom n’en décide autrement et demande à CNews de décompter son temps de parole. C’est bien la preuve qu’il y avait une forme d’arbitraire. L’application de la loi va permettre d’aller vers une appréciation globale."