Enquêter sur l’environnement est particulièrement dangereux dans les pays du Sud. Cibles privilégiées de puissants intérêts économiques et politiques, plus d’une trentaine de journalistes environnementaux sont morts depuis 2009, sans compter le millier d’activistes de l’environnement assassinés ces dix dernières années, selon le Comité pour la protection des journalistes. (Committee to Protect Journalists – CPJ).
Earth Journalism Network (EJN) cherche depuis 2004 à aider les journalistes basés dans des pays en développement à mieux couvrir l’environnement en leur offrant notamment des stages et des bourses.
Forbidden Stories (Histoires interdites) est un site sur lequel un journaliste se sentant en danger peut sauvegarder ses informations et laisser des instructions en cas d’arrestation, d’enlèvement ou d’assassinat.
Cet article a été initialement publié dans Les Cahiers du Journalisme (1er semestre 2021) et a été légèrement édité pour faciliter la lecture.
Comme le rapporte Reporters sans frontières, les journalistes abattus pour avoir traité des thèmes environnementaux se trouvent principalement en Amérique latine (Mexique, Colombie, Brésil…) et en Asie du Sud-Est (Inde, Indonésie, Philippines…).