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Dans le contexte de la guerre en Ukraine, où plusieurs journalistes ont été attaqués et tués sur le terrain, l’enjeu de la sécurité des journalistes est au centre des débats. Toutefois, comme le montre l’édition 2022 du rapport «World trends in freedom of expression and media development» de l’UNESCO, la sécurité des journalistes n’est pas uniquement mise en péril dans des zones de guerre. Kidnapping, harcèlement, menaces, perquisitions, détentions arbitraires… les atteintes sont nombreuses. D’autant qu’elles se prolongent désormais dans la sphère numérique. Les journalistes femmes sont particulièrement visées. Face à ces mises en péril de la sécurité des journalistes, que peuvent faire les Etats pour garantir leur protection et leur liberté, nécessaires à un fonctionnement démocratique?

Voir aussi

• La BBC en appelle à l'ONU contre le harcèlement des journalistes femmes de son service persan (France 24 -AFP, 23/03/2022)
• Rana Ayyub: «Ne dîtes-pas que je suis courageuse!» (meta-media, 08/04/22)

L'administration fiscale indienne a effectué jeudi des perquisitions dans les locaux du quotidien en langue hindi Dainik Bhaskar et de la chaîne Bharat Samachar, qui avaient critiqué la gestion de la pandémie de Covid-19 par le gouvernement, suscitant des accusations d'intimidation.

La crise du Covid-19 ébranle tous les piliers de la démocratie dans le pays. Les journalistes doivent désormais jongler entre manque d'informations, autocensure et attaques à leur encontre.

Le président brésilien Jair Bolsonaro a affirmé mercredi qu'il ne parlerait plus aux médias pour éviter d'être critiqué en raison de son agressivité envers les journalistes.

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Inde: Modi demande à ses partisans d’ignorer les médias (Courrier International abonnés, 22/01/2020)

Après l'avoir testé en Inde, WhatsApp va lancer une mise à jour limitant à cinq le nombre de personnes ou de groupes vers lesquels un message peut être transféré.

Voir aussi "WhatsApp limite le transfert de messages à cinq destinataires pour contrer les infox" (le Monde)

Plus d’une vingtaine de personnes ont été tuées ces deux derniers mois en Inde. Des rumeurs virtuelles au danger réel, décryptage d’un phénomène nourri par les peurs locales.

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• "Facebook doit combattre les fake news sur un autre front: WhatsApp" (presse-citron.net)
• "WhatsApp is using newspapers to fight fake news in India" (CNNMoney)
• "Meet the next misinformation format: Fake audio messages " (poynter.org)

Encadrée par des lois parfois rétrogrades, menacée par la politique identitaire et le communautarisme, la liberté d’expression est portée par le développement des réseaux sociaux. Elle demeure une valeur forte de la société civile dans la plus grande démocratie au monde.

Plusieurs centaines de journalistes de The Times Group, le plus important groupe de médias en Inde, auraient reçu un document de leur direction leur demandant de fournir les mots de passe de leurs comptes Facebook et Twitter. Le but: que le journal puisse avoir un accès total aux informations publiées par ses employés.

L’école de journalisme de Chennai (ACJ, Asian College of Journalism), en Inde, a participé le 27 mars au Global News Relay, un projet international lancé par l’université anglaise de Salford. Initiative collaborative, ce «relais journalistique» a rassemblé dix universités dans huit pays différents. Parmi elles on trouve l’ACJ de Chennai, l’université de Salford, trois universités américaines et cinq autres en Malaisie, Indonésie, Australie, Norvège et à Dubaï. 

L’idée était de créer une chaîne d’information en continu à l’échelle du globe pendant douze heures, le tout diffusé en livestream sur YouTube et disponible sur Quaysnews.net le site web du projet.

Le Times of India, premier journal anglophone au monde, diffusé à plus de 3,5 millions d’exemplaires, continue d’être très profitable grâce ou peut-être au prix d’une stratégie marketing qui bouscule les pratiques journalistiques.

Dans des pays dirigés par des régimes autocratiques, les journalistes d’investigation qui, en plus d’être persécutés, voient leurs révélations ignorées, ont l’impression de ne pas avoir d’impact. Et pourtant si!  Voici pourquoi ils doivent continuer d’exercer comme s’ils étaient dans des pays démocratiques et comment ils peuvent profiter des failles du système qui les opprime.

Voir aussi 

• Comment développer le journalisme d'investigation en Afrique francophone, avec Maxime Domegni (RFI - Atelier des médias,  24/07/2021)
• Les méthodes d’enquête dont raffolent les journalistes d’investigation (Rowan Philp-GIJN, 24/09/2021)

Jamais, depuis l’état d’urgence instauré en 1975 par Indira Gandhi, la presse n’a été autant harcelée par le pouvoir. Toute critique est systématiquement assimilée à un acte séditieux.

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India’s vibrant newspaper industry that reaches tens of millions of readers daily has been ravaged by declining advertising revenues due to a nationwide lockdown to fight the coronavirus, pushing leading titles to slash jobs and salaries.

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• More than 2,000 newspaper jobs hit as hundreds of publications across UK face Covid-19 cuts (Pressgazette, 16/04/20))

Des dizaines de journalistes ont manifesté jeudi au Cachemire indien contre les restrictions draconiennes de communications depuis deux mois, qui rendent presque impossible l’exercice de leur métier.
Si les lignes téléphoniques fixes sont rétablies, les liaisons internet et les téléphones portables restent coupés dans la majeure partie de la vallée de Srinagar depuis début août, date à laquelle New Delhi a révoqué unilatéralement le statut d’autonomie de cette région himalayenne contestataire et disputée avec le Pakistan.

À l’heure où les journaux nord-américains et européens sont victimes de recettes publicitaires en baisse et de l’exode des lecteurs, leurs confrères indiens vivent des jours heureux. Comment l’expliquer?

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Reporters sans frontières place l’Inde au 133e rang de son classement mondial de la liberté de la presse 2016, derrière le Zimbabwe ou l’Afghanistan.

Lire aussi "Can the digital revolution save Indian journalists?" (CJR)

Les fabricants nord-américains de papier journal continueront de réduire leur production et de supprimer des emplois en 2015.

La demande nord-américaine de papier journal a glissé de 9%, à 6,5 millions de tonnes en 2014, marquant une 15e année consécutive de déclin, a indiqué le Conseil des produits des pâtes et papiers (PPPC), qui représente les producteurs nord-américains de papier journal.

Le web documentaire interactif d’anticipation «Are Vah!» réalisé par Micha Patault et Sarah Irion, diffusé sur RFI.fr, projette l’internaute, en 2022, sur le site de la centrale où le géant du nucléaire français vient d’achever la construction du premier réacteur EPR de dernière génération, et donc entièrement imaginée et dessinée pour l’occasion. 

L'aspect enrichi du reportage et la variété des informations qu’il est possible de collecter font qu’aucun internaute n’a la même entrée ni ne regarde le même reportage.

Parmi les 300 chaînes d'information en continu indiennes, Times Now et son présentateur vedette Arnab Goswami dictent le rythme de la campagne législative. L'Audimat y gagne, pas forcément la démocratie.