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Pour comprendre ce que peut concrètement l'Europe au sujet de la liberté de la presse, Slate s'est tourné vers Anna Júlia Donáth, députée européenne hongroise, opposante de Viktor Orbán et membre du groupe Renew Europe.
Editorial. Le recul du pluralisme des médias à Budapest et à Varsovie se fait devant les yeux d’une Union européenne largement impuissante. La Pologne comme la Hongrie appliquent la même méthode pour fragiliser graduellement le pluralisme de la presse: retirer les publicités publiques de tous les médias qui dérangent, mettre au pas l’audiovisuel public, faire fermer ou racheter par des proches les derniers organes indépendants. Voir aussi
En Slovaquie, en Hongrie ou en République tchèque, des sites d’info payants ou partiellement payants se développent, afin d’échapper au contrôle du pouvoir ou des oligarques locaux. (Article réservé aux abonnés)
Dans la vidéo filmée à son insu et qui a provoqué sa chute, le vice-chancelier autrichien d'extrême droite Heinz-Christian Strache confie qu'il rêve de s'acheter le journal le plus puissant d'Autriche, comme Viktor Orban l'a fait en Hongrie.
Le département d’État américain a annoncé lundi l’ouverture d’un fonds destiné à aider les médias indépendants en Hongrie, qu’il juge soumis à des pressions et de l’intimidation de la part du gouvernement de Viktor Orban. Le programme dévoilé par le département d’État américain est doté de 700.000 dollars (environ 600.000€) qui seront disponibles à partir de mai 2018. L’argent servira à former et équiper des journalistes. Voir aussi "Pologne: menaces sur la liberté de la presse" (TéléObs)
Dow Jones & Co, éditeur du quotidien économique, filiale de News Corporation, détenu par Rupert Murdoch, s'est lancé dans un vaste plan de réorganisation, destiné notamment à réduire considérablement ses dépenses. La première "Newsroom" visée serait celle de Budapest, et Madrid et Varsovie seraient également concernées par ces fermetures.
La chaîne d'information, qui va se lancer en grec et en hongrois, et prépare une version en roumain et en hindi, a massivement recours aux partenariats pour financer tous ses développements. Euronews, qui emploie 400 journalistes de 25 nationalités, revendique la première place des chaînes d'information en Europe, avec une audience quotidienne de 5,4 millions de téléspectateurs.
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L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a dévoilé l'édition 2021 de sa galerie de «prédateurs de la liberté de la presse», désignant pour la première fois un dirigeant d'un pays de l'UE, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, parmi 37 chefs d'Etat ou de gouvernement. Les membres de cette liste, dont la précédente actualisation remonte à 2016, «imposent une répression massive, via la mise en place d'appareils de censure, de l'incarcération arbitraire de journalistes, d'incitation à la violence contre ces derniers, quand ils n'ont pas (...) directement ou indirectement poussé à leur assassinat», déclare RSF dans un communiqué. Voir aussi
Les observateurs du secteur dénoncent le déclin du pluralisme médiatique dans la Hongrie de Viktor Orbán. Euractiv s’est penché sur l’évolution de la discrimination envers les minorités ethniques et sociales dans le pays et sur le rôle joué par les médias. Voir aussi
Après avoir démissionné avec fracas pour protester contre les entraves à la liberté de la presse sous Viktor Orban, plus de 50 journalistes de l'ancienne équipe du portail Index.hu vont lancer "dans les prochains semaines" un nouveau site, Telex.hu, après une collecte auprès de plus de 30.000 dons de lecteurs, pour un montant gardé secret. Jusque-là, ces journalistes sortaient des scoops sur la corruption dans le principal site d'information hongrois qui était lu par un millions de lecteurs.
From Poland and Hungary to parts of Africa and South America, states are using commercial ruses to squeeze out liberal media
Le site progouvernemental 888.hu a publié une liste comportant les noms d’une dizaine de journalistes accusés de servir les intérêts du milliardaire américain d’origine hongroise George Soros. Qu’ils travaillent pour Bloomberg, Politico ou la chaîne allemande de télévision publique ZDF, tous sont hongrois ou d’origine hongroise. Il leur est reproché d’effectuer, cachés derrière leur carte de presse et le prestige des institutions qu’ils représentent, un travail de propagande en faveur de celui que le gouvernement érige, à Budapest, depuis des mois, en ennemi national.
Intimidations, création de médias aux ordres et incertitudes liées à l’avenir de plusieurs titres d’opposition: l’action du Premier ministre hongrois Viktor Orbán rappelle celle de Poutine en Russie et d'Erdogan en Turquie, les perquisitions en moins. Coup de projecteur sur une méthode qui irrite et inquiète une bonne partie des journalistes magyars.
Les images de la cameraman Petra Lászlò donnant des coups de pied à des migrants ont fait le tour du monde, faisant passer les journalistes hongrois pour les complices du régime populiste de Viktor Orbán. A Budapest, la situation n’est pourtant pas si simple.
Une manifestation est prévue après une nouvelle vague d’attaques du gouvernement de Viktor Orbán contre l’indépendance des médias.
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"Les médias indépendants ont besoin d'argent, nous avons donc besoin de programmes qui peuvent financer le travail des journalistes."