Your new post is loading...
Your new post is loading...
La disponibilité de l’actualité et des informations en Afghanistan a considérablement diminué depuis la prise du pouvoir par les talibans. Sur plus de 90 journaux imprimés publiés avant le 15 août 2021, il n'en reste que 11. Le nombre de stations de télévision et de radio a chuté de plus de cinquante pour cent et le nombre total de travailleurs des médias employés dans le pays a diminué de plus de la moitié. Il y a deux ans, un quart des journalistes afghans étaient des femmes, aujourd'hui elles ne représentent que 15% de la profession.
Samedi 13 novembre, l’hebdomadaire britannique de référence The Economist a indiqué que sa correspondante à Hongkong, Sue-Lin Wong, de nationalité australienne, s’était vu refuser le renouvellement de son visa de travail. Alors que la présence de la presse étrangère était un élément essentiel au statut de métropole internationale de Hongkong, c’est au moins le quatrième refus du même type depuis trois ans. Hongkong a dégringolé sur l’échelle de la liberté de la presse, passant de la 18e place en 2002 à la 80e place cette année dans le classement de RSF. Article réservé aux abonnés Voir aussi
A la tête des journaux russe «Novaïa Gazeta» et philippin «Rappler», ils ont été récompensés pour «leur combat courageux pour la liberté d’expression». Il s’agit du premier prix Nobel de la paix à récompenser la liberté d’information en tant que telle. Voir aussi
L’«Apple Daily», quotidien d’opposition de la région administrative spéciale, a publié sa dernière édition jeudi 24 juin. Avec sa loi sur la «sécurité nationale», la Chine a acculé le journal à la fermeture et piétiné les libertés dans le seul but de démontrer sa puissance. Voir aussi
Trois journalistes vietnamiens ont été condamnés ce mardi lors d’un procès expéditif à Hô-Chi-Minh-Ville à des peines de 11 à 15 ans de prison pour avoir critiqué le régime communiste. Ces condamnations très sévères interviennent à l’approche du 13e Congrès du Parti unique qui se tiendra du 25 janvier au 2 février à Hanoï.
Les ONG de défense des droits de l'homme sonnent l'alarme après la fermeture forcée du principal groupe médiatique philippin. La licence du conglomérat ABS-CBN n'a pas été renouvelée alors que ses chaînes émettaient sans problème depuis 25 ans. Voir aussi
Maria Ressa, editor of a popular news site in the Philippines, has incurred President Duterte and his supporters’ wrath by investigating his extrajudicial killing campaign.
After years of growth, Pakistan’s media industry is facing a slowdown that has led to lay-offs, pay cuts and shutdown of news outlets.
Trente-deux ans après sa création, Reporters sans Frontières (RSF) ouvre son premier bureau en Asie, sur l'île de Taïwan qui, située à la 45e place sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse, est la "plus belle démocratie d'Asie". Cette nouvelle représentation dirigée par Cédric Alviani (Cuej 1998) couvre sept pays et territoires d'Asie du Nord: la Chine, Hong Kong, Taïwan, le Japon, la Corée du Nord, la Corée du Sud et la Mongolie. voir aussi "Les «fake news» ont pris une dimension inquiétante en Asie" (Les Echos)
Jitsuwa Dokyumento, périodique haut en couleur spécialisé dans la tumultueuse actualité de la pègre japonaise, a fait paraître son dernier numéro le 29 mars. Il a été lâché par les banques suite à la loi de 2011 qui sanctionne les liens avec le crime organisé. Loin de se limiter aux conflits entre gangs, le magazine, créé il y a 34 ans par l’éditeur Takeshobo, traitait également de préoccupations plus quotidiennes du milieu, auquel appartiendrait l’essentiel de son lectorat.
Le Mainichi Shimbun est imprimé sur un papier non seulement recyclable mais qui contient des graines. Le plus ancien quotidien japonais, diffusé à plus de 5,6 millions d'exemplaires par jour sur deux éditions, peut ainsi fleurir quand on le plante. Cette opération a été menée conjointement avec la célèbre agence de communication Dentsu. Voir aussi "Presse: un journal qui se plante dans la terre après lecture" (Influencia, octobre 2016)
Depuis son rachat par le géant chinois du commerce en ligne Alibaba, le South China Morning Post, journal de référence dans l’ex-colonie britannique, s’interdit toute critique visant Pékin. Et va jusqu’à publier les aveux douteux d’une juriste arrêtée.
|
Ce sont deux séries qui ont pour toile de fond le journalisme japonais et qui s’inspirent, de manière transparente, d’histoires vraies.
La journaliste philippine Maria Ressa, ancienne correspondante de CNN en Asie du Sud-Est, a lancé le site d’information indépendant Rappler, en première ligne pour enquêter sur la dérive violente du président Rodrigo Duterte. Elle est constamment la cible du pouvoir, notamment sur les réseaux sociaux, dans un pays où les assassinats de journalistes sont fréquents.
Le prix Nobel de la paix lui a été décerné le 8 octobre, ainsi qu’au rédacteur en chef du journal indépendant russe Novaïa Gazeta, Dmitri Mouratov. Dans un entretien au Monde, elle revient sur les menaces qui pèsent contre les militants politiques philippins et sur le danger que constituent les réseaux sociaux pour les démocraties. Article réservé aux abonnés Voir aussi
Retardé par l’opposition conservatrice, le vote prévu le 25 août d’un amendement prévoyant de multiplier par cinq les amendes contre les médias sud-coréens ayant publié des informations «fausses» ou «fabriquées», a été repoussé au 30 août. Article réservé aux abonnés
Le quotidien et son patron, Jimmy Lai, sont devenus la cible à abattre pour Pékin. (accès abonnés) Voir aussi
À Bangkok et ailleurs dans le pays, la fronde des étudiants contre le pouvoir monarchique n’a pas ou peu été relayée par les médias officiels. Seuls quelques médias comme le site Prachatai résistent. Entretien avec Anna Lawattanatrakul rédactrice de la version anglaise de ce pure player.
The year 2019 was consequential for journalism, but less discussed are the young people who have been flexing their journalistic prowess, breaking stories and covering news in ways they felt the mainstream media was not. Student journalism advocates are also gearing up to protect student press freedom with New Voices, a nonpartisan movement that has 11 state bills being introduced to protect the rights of student reporters. voir aussi YouTuber reporter targets Japan's tech-savvy youth as print media withers (japantimes, 07/01/20)
Les journalistes de Reuters, Kyaw Soe Oo et Wa Lone, condamnés à sept ans de prison en Birmanie, sont les lauréats conjoints 2019 du Prix mondial de la liberté de la presse Unesco. Ce Prix qui porte le nom de Guillermo Cano, journaliste colombien assassiné en 1986 à Bogota devant les locaux de son journal, El Espectador, sera décerné par l'organisation le 2 mai à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée cette année en Ethiopie.
On a dit d'elle qu'elle était la «Jack London femme». La Suisse Ella Maillart (1903-1997), voyageuse et écrivaine, a passé sa vie à explorer les régions les plus reculées d'Asie. La presse des années 1930 publia ses récits de voyage et fit d'elle une célébrité.
L’étau se resserre autour de la liberté de la presse. La Chine, 176e sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse, est l’un des pays les plus critiqués pour sa répression des journalistes. Lors du 19e Congrès du Parti, Xi Jinping a défendu le contre-modèle qu’il compte imposer au reste du monde. Voir aussi "Les «fake news» ont pris une dimension inquiétante en Asie" (Les Echos)
L’agence de presse française a dopé son chiffre d’affaires dans la région depuis l’ouverture, il y a un an, de son bureau à Pyongyang. Elle compte maintenant sur les trois prochaines olympiades asiatiques pour conforter cette progression. Philippe Massonnet, directeur de l'AFP en Asie-Pacifique, espère ainsi capitaliser sur la réputation mondiale du groupe en matière d'actualité sportive. Pour progresser face à la concurrence des agences anglo-saxonnes toujours beaucoup mieux implantées en Asie du fait notamment de leur suivi des sujets économiques, l'AFP se propose aussi de doper son contenu vidéo et notamment ses offres de direct.
Trump a déclaré en janvier être en «guerre ouverte» avec les médias d’information, qui ont aussi été qualifiés au fil des semaines de «malhonnêtes», de «parti de l’opposition», de propagateurs de fausses nouvelles. Plusieurs médias, dont CNN, le New York Times, le Los Angeles Times, Politico et Buzzfeed, se sont même vu refuser l’accès à un point de presse de la Maison-Blanche. Devant ces attaques publiques répétées, les médias américains ne devraient-ils pas répliquer au coloré président? Lire aussi "Vérité, démocratie, fact-check: face à Trump, les quotidiens américains ripostent" (le Figaro) et "La dénonciation des «fake news» se révèle très utile pour les régimes autoritaires" (Le monde abonnés)
|
«La censure et l'autocensure sont devenues endémiques, les journalistes naviguant sur le territoire périlleux du contenu autorisé. Menaces, intimidations et violences ont créé une atmosphère de peur et provoqué un exode de journalistes qualifiés. L'accès à des informations impartiales a diminué, laissant les citoyens mal informés.»