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Le dirigeant de l’un des derniers groupes de presse indépendant du pays est emprisonné depuis décembre pour «financement étranger de son entreprise». Les associations des droits humains fustigent une énième atteinte à la liberté de la presse.
Le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, a publié un décret-loi qui vise officiellement à lutter contre la cybercriminalité mais fait planer une menace importante sur les libertés d’expression et renforce la dérive autoritaire du pouvoir. L’universitaire Larbi Chouikha pointe la portée du texte qui, dit-il, «ne concerne pas seulement les journalistes. Tous les citoyens publiant, diffusant, relayant des informations sur les réseaux sociaux sont passibles d’une peine d’emprisonnement si ces informations sont jugées fausses.» Voir aussi
Trois ans de prison ferme ont été requis par le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, contre le journaliste Ihsane El-Kadi, directeur des médias indépendants Radio M et Maghreb Emergent. Le verdict est attendu le 31 mai, alors que se durcit la répression contre les milieux de l’opposition.
Le Pakistan a modifié sa législation régulant la désinformation sur les réseaux sociaux, en fixant à cinq ans la peine de prison maximale encourue pour la publication de propos jugés calomnieux à l'égard de l'armée, du système judiciaire ou des pouvoirs publics. Ces changements ont suscité la réaction indignée du monde des médias qui accuse le gouvernement de chercher ainsi à restreindre un peu plus la liberté d'expression dans le pays, déjà considéré comme l'un des plus répressifs au monde pour les journalistes. Voir aussi
Cette décision motivée notamment par «le non-respect des règles de la déontologie professionnelle, la désinformation et la manipulation» survient au lendemain d’élections législatives anticipées marquées par un fort taux d’abstention. Voir aussi
Dans un communiqué rendu public à la veille de la célébration de la Journée nationale de la presse coïncidant avec le 22 octobre, des journalistes exerçant dans divers organes nationaux évoquent un climat délétère. Les incarcérations, le harcèlement moral, les menaces, les poursuites judiciaires, les convocations par la police judiciaire, le chantage par la publicité institutionnelle, les interférences visant à orienter les lignes éditoriales… sont devenus des risques majeurs, auxquels les journalistes sont confrontés comme une fatalité». Voir aussi
Le quotidien francophone algérien El Watan, un des titres les plus réputés de la presse algérienne, a été privé de publicité publique après un article sur la fortune des enfants de l'ex-chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah, ancien chef d'état-major décédé le 23 décembre 2019, qui auraient «amassé une fortune colossale». Cette sanction survient dans un climat général de répression à l'encontre de journalistes --dont certains sont en prison, tels Khaled Drareni et Abdelkrim Zeghileche--, de blogueurs et de militants du mouvement populaire antirégime «Hirak».
Nouvelle atteinte à la liberté de la presse en Algérie? Le quotidien francophone «Liberté» subit les foudres du ministre algérien de la Communication, Amar Belhimer. Dans un communiqué, le ministère dénonce ce qu’il considère être une exagération médiatique.
Khaled Drareni, qui faisait l’objet d’un mandat de dépôt, avait déjà été arrêté début mars en marge de l’une des dernières manifestations du Hirak. Voir aussi
Depuis plusieurs semaines, des sites d’information locaux sont régulièrement inaccessibles depuis le pays, sans aucune raison officielle. C'est le cas de tsa-algerie.com (TSA-Tout sur l’Algérie) créé en 2007, devenu le site d’information francophone le plus visité en Algérie, devant ceux des quotidiens nationaux. Voir aussi
Le directeur de l'Agence France-Presse (AFP) à Alger, Aymeric Vincenot (71e promo ESJ Lille), a été expulsé mardi 9 avril par les autorités algériennes, qui ont refusé de renouveler son accréditation pour 2019. «Cette décision porte gravement atteinte à notre dispositif, qui vise à assurer une couverture exhaustive et rigoureuse des évènements historiques qui se déroulent actuellement en Algérie» a réagi le PDG de l'AFP, Fabrice Fries.
Depuis des décennies, le pouvoir garde la main sur les médias algériens. Galvanisés par la révolte populaire, les journalistes commencent à se rebiffer. L’élément déclencheur de cette révolte dans les grands médias publics? La démission spectaculaire de la journaliste de la radio francophone Chaîne 3, Meriem Abdou, de son poste de rédactrice en chef pour dénoncer le black-out médiatique imposé par sa direction contre les marches du 22 février.
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Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé mardi 15 novembre une volonté «d’intimider les médias» après les poursuites engagées par une ministre contre le site d’information tunisien Business News ayant critiqué la cheffe du gouvernement, Najla Bouden. Voir aussi
Le journaliste algérien Ihsane El-Kadi, directeur des médias indépendants Radio M et Maghreb Emergent, a été condamné, mardi 7 juin, par le tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger, à six mois de prison ferme sans mandat de dépôt et 50.000 dinars (322 euros) d’amende. Il était jugé pour un article d’analyse dans lequel il prônait l’inclusion de la formation islamo-conservatrice Rachad au sein du Hirak, le mouvement de contestation qui s’était formé en février 2019 contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Voir aussi
Le quotidien francophone algérien "Liberté" a cessé de paraître jeudi 14 avril, après la décision de son propriétaire, le richissime homme d'affaires Issad Rebrab, de le liquider. Voir aussi
Les participants à la première Conférence nationale sur l'évaluation des réformes engagées dans le secteur des médias, ont plaidé mardi à Alger pour de "profondes" réformes dans le secteur des médias pour leur permettre d'accomplir pleinement leur rôle face aux nouveaux défis. Riad Houili, président du Syndicat des éditeurs de l'information (SEI), organisateur de la Conférence, a invité les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), à "bien débattre du code de l'Information pour éviter les erreurs du passé et y apporter les amendements nécessaires". Voir aussi
Le ministre algérien de la communication a menacé la chaîne de télévision internationale France 24 de «retrait définitif» d’accréditation en raison, selon lui, de son «parti pris flagrant» dans la couverture des manifestations du mouvement prodémocratie du Hirak. Voir aussi
Le ministère algérien de la Communication a décidé de "ne plus autoriser" la chaîne de télévision privée française M6 à opérer en Algérie, au lendemain de la diffusion d'un documentaire sur le mouvement de protestation populaire "Hirak" présenté dans le cadre de l'émission "Enquête Exclusive".
Les avocats de Khaled Drareni, condamné à trois ans de prison de ferme, ont dénoncé un «acharnement particulier » contre le journaliste, lié à sa couverture du Hirak, le mouvement de contestation du pouvoir, à l’origine d’importantes manifestations en Algérie, depuis février 2019. Le journaliste, âgé de 40 ans, dirige le site Casbah Tribune, anime le «Café presse politique», une émission très suivie sur Radio-M, diffusée sur Internet, collabore avec la chaîne française TV5, et est également le correspondant de Reporters sans frontières. Voir aussi
Le « SAJ » est un nouveau-né syndical créé par un collectif de journalistes soucieux de la situation et de l’avenir de la corporation. Le journaliste Zahir Mehdoui, élu coordinateur de ce nouveau syndicat a bien voulu répondre, à cette occasion, à nos questions. Voir aussi
Après une période de relative ouverture qui a suivi le large mouvement populaire enclenché en février 2019, les médias algériens sont à nouveau sous pression. Entre censure et arrestations. Voir aussi
Depuis le début des manifestations, les journalistes algériens sont en première ligne pour relayer les événements en cours dans le pays, malgré les pressions exercées par le pouvoir.
L’Agence France-Presse contrainte de quitter Alger ? Un mois et demi après l’expulsion, le 9 avril, par les autorités algériennes, du directeur de l’agence à Alger, Aymeric Vincenot (71e promo ESJ Lille), qui s’est vu refuser le renouvellement de son accréditation pour 2019, la présence même d’un bureau de l’agence française dans la capitale algérienne pourrait être compromise
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Le journaliste de 63 ans dirige Interface médias, qui comprend Radio M et le site d’information Maghreb Emergent, l’un des derniers groupes de presse privés et indépendants d’Algérie.