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Villages coupés du monde, médias interdits, opposants réprimés… Dans la région du Sahel où des juntes militaires s’accrochent au pouvoir, l’accès à l’information est verrouillé. réservé aux abonnés Voir aussi
Le pouvoir militaire au Mali procède à un verrouillage total de la situation politique. Au lendemain de la suspension des activités des partis et associations politiques, les médias se voient imposer l'interdiction de traiter de ces sujets depuis le jeudi 11 avril. Voir aussi
Lancé il y a moins de six mois, ce pure player vidéo qui célèbre la culture populaire des deux côtés de la Méditerranée, prépare une levée de fonds. Confondé par l'ex-présentateur du JT de France 2, Rachid Arhab, le média cible les «Millennials» et veut se financer en produisant pour des marques.
Article réservé aux abonnés Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, entre enlèvements, menaces, censure, interdictions et arrestations, le Sahel est devenu «un désert de l’information et un cimetière de journalistes», résumait en novembre un reportage de France 24 diffusé à l’occasion du dixième anniversaire de l’assassinat, près de Kidal (nord du Mali), de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon, envoyés spéciaux de Radio France internationale (RFI). Les reportages ont laissé la place à la communication des juntes qui tiennent désormais ces trois pays aux prises avec des attaques djihadistes, et aux enquêtes faites à distance, par le biais de WhatsApp ou de Signal, faute de sécurité ou d’accréditation.
La pression s’accentue sur la presse guinéenne. Mercredi 6 décembre, le bouquet Canal+ (appartenant au groupe Vivendi, lui-même contrôlé par le groupe Bolloré), a coupé le signal de la chaîne Djoma TV. Cette coupure, qui fait suite au brouillage de Djoma FM, (la version radio), intervient dans un contexte où la censure se généralise contre la presse jugée trop critique envers la junte qui dirige le pays depuis 2021.
Les médias et les journalistes au Burkina Faso, au Mali, au Tchad et au Niger, pour ne citer que ces pays, évoluent dans un environnement sociopolitique et sécuritaire extrêmement difficile, marqué par des restrictions multiformes (assassinats, intimidations, menaces de mort, difficultés à accéder aux sources d’information, etc.). C’est dans ce contexte extrêmement difficile que se tiennent, à Ouagadougou au Burkina Faso, les travaux de la 10e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (Filep) sous le thème «Médias, conflits et cohésion sociale en Afrique». Cette rencontre, à laquelle participent plus de 200 journalistes issus de toutes les régions du continent, se propose ainsi de traiter, à travers la tenue de plusieurs panels, du rapport entre les médias et les conflits en Afrique subsaharienne qui sont souvent des terreaux fertiles pour les violations et atteintes aux droits humains.
Quentin Müller, de l’hebdomadaire «Marianne», et Thérèse Di Campo, photographe indépendante, ont été interpellés à leur hôtel de Casablanca. Voir aussi
Le continent africain est lui aussi touché par les fake news, particulièrement en période électorale. A l'occasion du Forum Médias et Développement, organisé mi-juillet par CFI à Paris, trois dispositifs de vérification de l’information ont été présentés: Africa Check, FactoScope et Africtivistes.
De retour dans le vert en 2022 et ayant réduit sa dépendance au papier, le groupe derrière «Jeune Afrique» poursuit sa mue et se lance désormais le défi de bâtir un réseau de bureaux aux quatre coins du continent africain pour coller aux besoins d'un lectorat de décideurs, entrepreneurs et financiers intéressés par le dynamisme de la région. Voir aussi
Au Cameroun, le journaliste Anye De Nsoh a été tué par balle, dimanche 7 mai à Bamenda. Le confrère de l'hebdomadaire The Advocate animait un événement dans le quartier Ntarikon lorsqu'il a été pris à parti par des hommes armés non identifiés. Le Camasej, syndicat des journalistes anglophones dénonce un crime crapuleux et réclame justice.
La junte au pouvoir au Burkina Faso a ordonné, lundi 27 mars, la suspension «sine die» de la diffusion de France 24 sur son territoire, après une interview sur la chaîne d’informations du chef d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) début mars, offrant ainsi «un espace de légitimation des actions terroristes», selon un communiqué du gouvernement.
Le journaliste indépendant avait été enlevé le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali, par le GSIM, principale alliance djihadiste au Sahel, lié à Al-Qaida. Voir aussi
Le directeur général de la radio privée Amplitude FM, basée à Yaoundé, dénonçait dans son émission l’affairisme et la corruption dans le pays.
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Depuis les tensions du mois de novembre au sein de la chaîne francophone TV5 Monde dirigée par Yves Bigot, la relation continue de s'envenimer entre la direction de l'information et la rédaction. La société des journalistes (SDJ), créée en 2019 mais en sommeil depuis cinq ans, a été réactivée. Un nouveau bureau a été élu le 3 avril, présidé par l'animatrice Dominique Tchimbakala.
accès abonnés Voir aussi - "Quatre despotes conviés à la table de TV5 Monde" dans le Canard enchainé du 17 avril 2024
Antoine Galindo (IPJ 2012), du média d’investigation «Africa Intelligence» (Indigo Publications) est emprisonné arbitrairement depuis jeudi. La prochaine audience est fixée au 1er mars.
Ancienne journaliste à l'AFP, Sophie Bouillon (ESJ Lille 2008, 82e promo) qui a fondé une académie de formation pour de jeunes professionnels journalistes nigérians, a apporté sa contribution au livre "Pour qui travaillent les journalistes?" (Editions de l'Aube, 2023), dont les auteurs sont tous des lauréats du prix Albert-Londres.
La Vésulienne a été lauréate en 2009 pour son article intitulé "Bienvenue chez Mugabe", publié fin 2008 dans la revue 21, et rédigé alors qu'elle terminait ses études à l'École supérieure de journaliste de Lille.
A quarante ans, la chaîne de la francophonie est toujours majoritairement financée par la France mais génère 80% de ses audiences en Afrique. Pour rester pertinente, elle veut produire plus de contenus sur ce continent et ouvrir sa gouvernance à des Etats de la région.
A Mogadiscio, la rédaction constituée de six jeunes femmes d’une vingtaine d’années brave le conservatisme de la société et les menaces des islamistes chabab. Bilan («lumière», en somali), est le premier média exclusivement féminin de Somalie, lancé en 2022 avec l’aide financière des Nations unies. La petite équipe est hébergée dans les locaux de Dalsan Media, l’un des principaux groupes médiatiques somaliens, qui a intégré Bilan au sein de sa rédaction.
C’est une nouvelle attaque contre la liberté de la presse au Burkina Faso. La junte au pouvoir a annoncé la suspension de «tous les supports de diffusion» du média français Jeune Afrique (journal papier, site Internet) après la parution d’articles évoquant des tensions au sein de l’armée burkinabée.
Depuis un an, le régime burkinabé, dirigé par des militaires après deux coups d’Etat en 2022, a suspendu temporairement ou sine die la diffusion de plusieurs chaînes de télévision ou radio, et expulsé des correspondants de quotidiens, de médias français notamment.
Un mois après le coup d’État au Niger, la situation est très inquiétante au regard des atteintes à la liberté de la presse. Réunis par Reporters sans frontières, des professionnels africains de l’information publient un appel adressé au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Les signataires demandent le respect de la liberté de la presse dans le pays.
Le tribunal de Johannesburg a débouté lundi 3 juillet le conglomérat sud-africain Moti, qui accusait le média «AmaBhungane» d’avoir utilisé des documents volés pour lui nuire.
Depuis 2015, nous étudions les relations entre les médias et la politique en Tunisie dans le cadre d’un projet de recherche sur le journalisme dans les luttes pour la démocratie. Au cours des sept dernières années, nous avons mené 55 entretiens, dont deux de groupe, avec des journalistes, des activistes et des politiciens tunisiens. L’objectif était de comprendre comment les journalistes gèrent l’instrumentalisation des médias et quel est leur rôle politique dans des contextes hybrides oscillant entre autocratie et démocratie.
Lundi, la junte dirigée par le jeune capitaine a suspendu la diffusion de la chaîne France 24. Elle met en garde ceux qui «communiquent» pour «l’ennemi». Voir aussi
Impunité des assassins, cadre légal obsolète, intérêts politiques et financiers: le Liban, jadis symbole de la liberté d’expression, dégringole dans les classements internationaux sur l’indépendance des journalistes et des médias, qui le comparent désormais aux États policiers. Voir aussi
Le Wits Centre for Journalism et l’École de journalisme et d’études des médias de l’université Rhodes, en Afrique du Sud, sont en train de mettre en œuvre un nouveau projet de l’UNESCO, financé par Google News Initiative, visant à renforcer les écoles de journalisme en Afrique.
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«Il est de plus en plus difficile d’obtenir des informations fiables dans cet environnement de peur et de guerre informationnelle, où la propagande est utilisée par les groupes armés et les forces nationales.»