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Conseil de nombreux grands éditeurs, Jean-Clément Texier, président de Coficom et de l’École de Journalisme et de la Communication de l’Université d’Aix-Marseille (Ejcam), répond en exclusivité aux questions de Robert Lafont sur les mouvements en cours dans le monde de la presse et des médias.
La plupart des quotidiens nationaux augmenteront leurs prix en kiosques début janvier. Les tarifs du Monde, des Echos et du Figaro grimperont, en semaine, de 20 centimes, à 3,40 euros, comme celui de Libération, relevé à 2,70 euros. Une hausse de 20 centimes sera également appliquée aux offres du week-end. Voir aussi
Banquier d’affaires, président de la Compagnie Financière de Communication, Jean-Clément Texier a souvent accompagné des éditeurs internationaux dans leurs tentatives d’entrée sur le marché français, notamment les Suisses Jean-Claude Nicole et Michael Ringier, les groupes espagnols Vocento et belges Roularta. Au moment où Bertelsmann se retire de l’hexagone, il pointe ce qui choque les étrangers en France.
Un amendement au projet de loi de finances a été adopté à l'Assemblée nationale pour permettre aux entreprises qui investissent dans la presse d'information générale de bénéficier d'un crédit d'impôt de 25%. voir aussi
Distribution perturbée, confinement coûteux, titres en faillite, plans d’économies… La presse écrite, déjà fragile, prend de plein fouet la double crise du Covid-19 et de la liquidation partielle de Presstalis, tout en se transformant à grande vitesse. A écouter
La crise du coronavirus n'épargne pas la presse écrite. Pour Jean-Marie Charon, sociologue expert des médias, celle-ci ressortira "très fragilisée" de l'épisode du confinement. Voir aussi
Plusieurs quotidiens nationaux (Les Echos, Le Monde, L'Humanité et L'Equipe) ont augmenté leurs prix de vente en kiosque de 10 à 20 centimes en ce début d'année, invoquant les coûts croissants du papier et de la distribution. Le Figaro et Le Monde augmentent de 20 centimes à 2,80 euros, tout comme le quotidien économique Les Echos. Voir aussi
La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, s’est dite mercredi favorable à l’extension aux médias en ligne des aides à la presse, qui profitent quasi exclusivement aux publications sur papier. Les aides à la presse ont représenté "plus de 593 millions d’euros en 2017, soit 8% du chiffre d’affaires du secteur", une somme financée quasiment pour moitié (plus de 260 millions) directement par le ministère de la Culture. Voir aussi
Par Michel Laugier, sénateur. Vieillissement du lectorat, fuite des recettes publicitaires, marasme industriel de la vente au numéro: la crise de la presse imprimée est si bien installée que l'expression fait désormais figure de tautologie. On opposera bien sûr au pessimisme introductif de votre rapporteur pour avis la vitalité de la presse digitale. Ce serait trop rapidement méconnaître les vicissitudes des éditeurs confrontés à cette indispensable mutation: une rentabilité incertaine, un partage de la valeur déséquilibré, une concurrence féroce des nouveaux modes d'information. S'il est évident, ce ne sera pour autant pas à n'importe quel prix que l'avenir de la presse sera numérique. Voir aussi "Les enjeux de la presse digitale, selon le sénateur (app.UC / Yvelines) Michel LAUGIER, rapporteur pour avis du programme Presse et Médias" (Etude documentaire) dans La Correspondance de la Presse du 8 décembre 2017
La refonte des aides postales aux journaux sera progressive et pénalisera surtout la presse de loisirs et de divertissement. Les aides postales, que l’État verse chaque année à la Poste pour compenser les tarifs postaux réduits accordés à la presse, passeront de 130 millions d’euros à 119 millions d’euros en trois ans.
Pour répondre à la Cour des comptes, le ministère de la Culture a publié en décembre un tableau des aides versées à la presse,
La Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l'Assemblée nationale a examiné, pour avis, les crédits pour 2014 de la mission «Médias, livre et industries culturelles» sur le rapport de M. Stéphane Travert (Audiovisuel; Avances à l’audiovisuel public), M. Rudy Salles (Presse), et de Mme Brigitte Bourguignon (Livre et industries culturelles). Extraits: "Bien que France 3 dispose, avec ses antennes régionales, ses rédactions locales et ses bureaux d’information de proximité, d’une implantation analogue à celle de la presse quotidienne régionale, ses programmes ne correspondent pas aux attentes du public. En outre, ils sont concurrencés sur leur créneau – celui du traitement instantané de l’information – par des médias plus performants, notamment sur l’Internet. Ils ne parviennent donc pas à intéresser un public jeune." "Le système des aides à la presse n’est pas du tout favorable à la PQR. Alors que celle-ci diffuse 70% des exemplaires de presse d’information politique et générale, elle a bénéficié en 2012 de seulement 25% des aides directes. Voir aussi le "Rapport pour avis du député (UDI) des Alpes-Maritimes Rudy Salles consacré à la situation de la PQR" dans "La Correspondance de la Presse" du 9 novembre 2013
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Dans un objectif de transparence, le ministère de la Culture publie chaque année la liste des titres de presse ayant bénéficié d’aides directes et indirectes. En 2022, le ministère de la Culture a versé un total d’aides directes de 110,4 M€ dont 28 M€ dans le cadre des six aides au pluralisme, 51 M€ pour les aides au transport et la diffusion et 31,4 M€ pour les aides à l’investissement. Concernant les aides indirectes, la presse bénéficie d’un taux de TVA dit «super réduit» de 2,1%, et à compter de 2023, le tarif privilégié pour l’acheminement des titres de presse abonnée est supprimé au profit d’une aide directe versée par l’État. Voir aussi
Les plans sociaux dévoilés en cette fin d’année par les titres Midi Libre et La Voix du Nord ont remis sur le devant de la scène une partie des difficultés que traverse aujourd’hui la filière. Depuis une décennie, la diffusion papier de la PQR a diminué de 37%, contre 75% pour la PQN. Mais si les titres de presse nationale ont largement entamé la transformation de leur modèle économique, en faisant des abonnements numériques la mère de toutes les batailles, les titres régionaux sont, eux, bien plus à la peine... Les ventes d'exemplaires numériques ne représentent aujourd'hui que 15% de leur chiffre d'affaires, contre près de 65% pour la PQN. (accès abonnés) Voir aussi
Cédric Dugardin, le patron recruté il y a un an pour restructurer l’entreprise, passe la main à son numéro 2, Sandro Martin. L’équilibre du premier distributeur de la presse française reste fragile (Article réservé aux abonnés)
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Après Le Monde, c'est autour du quotidien du groupe Dassault d'augmenter ses prix ce lundi. Les difficultés du secteur de la distribution et l'effondrement du marché publicitaire pendant la crise affectent un secteur à l'économie déjà tendue.
EN DÉCIDANT LE 30 AVRIL de permettre aux petits éditeurs indépendants – dont le 1 – de reprendre leur liberté de distribution, l’Arcep, autorité de régulation de la distribution de la presse écrite, a accédé à notre demande: pouvoir quitter au plus vite la société Presstalis, en cessation de paiements, à compter du 12 mai. Cette décision est une première avancée décisive pour permettre à nos titres de rejoindre le seul distributeur concurrent, les MLP (Messageries lyonnaises de presse). Le numéro "Aux kiosques citoyens - Enquête sur le scandale Presstalis" du 4 avril 2018 est en accès libre Voir aussi - "Presstalis": les principaux éditeurs sommés de se positionner sur un protocole d'accord" et "Les titres cofondés par M. Eric FOTTORINO, "Le 1", "America", "Zadig" et "Légendes", passent chez MLP" dans La Correspondance de la Presse du 07 mai 2020
En pleine crise de son modèle économique, la presse a demandé mardi le soutien de l'État pour fortifier la filière à travers une TVA à taux zéro, des crédits d'impôts et des aides à la distribution repensées. "La presse a perdu en cinq ans 71% de ses recettes publicitaires, nos contenus sont pillés par les GAFA", a lancé au cours d'une conférence de presse Jean-Michel Baylet, président de la nouvelle Alliance de la presse d'information générale (APIG), et qui dirige aussi le groupe La Dépêche.
Par Jean-Marie Charon. Presstalis, le principal service de distribution de la presse papier en France est dans une situation critique. Comment en est-on arrivé là, et que faire pour garantir au public l’accès aux titres de presse écrite ?
De nouveau en crise, la messagerie Presstalis a bloqué le quart du chiffre d’affaires issu des ventes de presse des éditeurs, mettant toute une filière en difficulté et au pied du mur. L’État, qui avait sauvé in extremis Presstalis de la faillite fin 2012 et soutenu avec les éditeurs une vaste restructuration l’année suivante, n’entend pas rester inactif. Le gouvernement a confié une mission sur le sujet à Gérard Rameix, l’ex-président de l’Autorité des marchés financiers. Voir aussi "Presstalis: le système de la distribution de la presse en danger" (L'Instant M-France Inter)
Alors qu’une rotative Commander CL 4/1 avait été mise en production à l’automne dernier, le groupe Sipa-Ouest France vient d’en commander une seconde qui sera installée au printemps 2016 sur le site de Rennes. Une politique d’investissements récompensée par les professionnels du secteur.
Blendle, la start-up néerlandaise surnommée « l’iTunes de l’info » parce qu’elle agrège des articles de presse et en facture la lecture à l’unité à ses clients internautes, est en discussion pour se lancer en France. Avec l’Allemagne, l’Espagne et la Scandinavie, l’Hexagone est en effet un des tout premiers pays identifiés par le Néerlandais pour internationaliser le succès de la start-up qui vient de lever 3 millions d’euros auprès du New York Times et d’Axel Springer. Lire aussi "Marten Blankesteijn: «Il n’y a pas de cannibalisation pour les journaux sur Blendle»"
En cours de discussion au Parlement, les dispositions du projet de loi de finances pour 2014 concernant les aides à la presse risquent de faire grincer des dents. Les aides au transport postal vont être réduites de 31,8 millions d'euros, somme qui correspond à ce que versait l'État à La Poste depuis 2009 afin de limiter la hausse des tarifs postaux auprès des éditeurs pour l'acheminement des journaux.
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"Au début du siècle, trois H – Hachette, Hersant, Hutin – affichaient des chiffres d’affaires supérieurs au milliard d’euros. Depuis, Hachette a été démantelé, Hersant vendu et Ouest France démuni de ses gratuits."