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Plusieurs éditeurs de presse ont appelé à un “rôle politique” des annonceurs, lors du colloque “Démocratie, Information et Publicité” organisé par l’Udecam, l’association des agences médias, et l’ACPM, le 23 avril à Paris. Face à l’érosion des revenus publicitaires dans la presse, au profit des plateformes numériques, les dirigeants de quelques groupes de presse (Jean-Nicolas Baylet, François-Xavier Lefranc, Fanny de Larue, Pierre Louette, Louis Dreyfus, Marc Feuillée...) se sont prononcés en faveur d’une action et d'une solidarité commune.
Le Pôle d’indépendance du Groupe Le Monde se félicite de l’acquisition par le Fonds pour l’indépendance de la presse de NJJ Presse, société holding de Xavier Niel qui contrôle, via la société Le Monde libre, la majorité du capital du Groupe Le Monde ainsi que «Le Nouvel Obs». Voir aussi
Les Etats généraux de l'information ont présenté jeudi leur diagnostic sur le coût du journalisme en France. L'enjeu reste de trouver des pistes pour améliorer le financement des rédactions, à l'heure où les revenus des médias sont sous pression et les Gafam délaissent le champ des news. accès abonnés Voir aussi
En rachetant le groupe Altice Media et sa chaîne phare BFMTV, le discret patron de CMA CGM, Rodolphe Saadé, entre dans le club fermé des magnats français de l’information. Et se dresse face à son grand rival, Vincent Bolloré. abonnés Voir aussi
Le groupe CMA CGM, propriété du milliardaire franco-libanais Rodolphe Saadé, vient d’annoncer avoir signé une promesse d’achat en vue de l’acquisition de 100% du capital d’Altice Media (BFMTV, BFM Business, BFM Régions, RMC Story et la radio RMC). Voir aussi
Le rédacteur en chef du Monde diplomatique, Benoît Bréville – qui a étudié l’histoire à l’UQAM – a animé une table ronde en compagnie d’Éric-Pierre Champagne, président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, sur l’avenir des médias. Et leur analyse de la situation est peu réjouissante.
Conseil de nombreux grands éditeurs, Jean-Clément Texier, président de Coficom et de l’École de Journalisme et de la Communication de l’Université d’Aix-Marseille (Ejcam), répond en exclusivité aux questions de Robert Lafont sur les mouvements en cours dans le monde de la presse et des médias.
Baisse accélérée des ventes papier, baisse des recettes publicitaires, déficits aggravés, présence en ligne souvent faible… la PQR se réorganise pour accélérer sa transition numérique en misant sur les nouveaux formats, sur le renforcement de ses offres éditoriales ou sur la diversification, sans savoir quelle stratégie sera la plus pertinente. un exemple:
Par Natacha Polony
Dans une période où le monde médiatique connaît des bouleversements majeurs et essuie de nombreuses critiques, nous avons choisi d’en éclairer les enjeux et d’en dévoiler les coulisses. Portrait grinçant du quatrième pouvoir.
Sommaire avec notamment Jean Stern, Jean-Marie Charon, Rachid Laïreche... accès abonnés
De son entrée discrète au capital en 2012 au projet de scission annoncé le 13 décembre, l’homme d’affaires a consacré dix ans à extraire minutieusement toute la valeur du groupe de médias.
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Voici la version 2024 de notre cartographie des médias.
Malgré les nombreux changements intervenus depuis la dernière publication papier, le principe demeure: les entreprises de presse constituent une marchandise de luxe très prisée des grandes fortunes. Voir aussi
On pourrait les appeler «la bande des huit». Ce sont des capitaines d’industrie, propriétaires de leurs groupes: Arnault, Bolloré, Bouygues, Dassault, Drahi, Kretinsky, Niel, Saadé, auxquels il convient d’ajouter le cas particulier du Crédit mutuel.
Ces grands capitalistes représentent une spécificité française, celle de posséder des médias, alors que le centre de leurs intérêts est ailleurs: dans le luxe, le bâtiment, l’armement et l’aéronautique, les télécoms, le transport ou la banque. Egalement au sommaire: - Vincent Bolloré à la conquête de l’hégémonie culturelle
- Rodolphe Saadé étend son empire maritime aux routes terrestres
- Xavier Niel, le véritable président de la «start-up nation»
- Charbon, distribution, médias : la fulgurante ascension de Daniel Kretinsky
- Aux sources de la puissance de Bernard Arnault
Le SNPTV (Syndicat national de la publicité télévisée) évalue les possibilités de l’ouverture de la publicité télévisée à la promotion dans la distribution, secteur jusque là interdit tout comme l'édition littéraire.
L’étude, révélée par Les Echos, suggère que la télévision pourrait capter environ 150 millions d’euros d’investissements publicitaires des distributeurs qui ont réduit ou, à l’image de Leclerc, supprimé leurs prospectus papier. accès abonnés
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Sur les écrans, la presse souffre face aux plateformes de streaming vidéo et aux réseaux sociaux, avec des conséquences directes sur la souscription d'abonnement et les recettes publicitaires. Elle pourrait perdre encore du terrain avec la concurrence de l'IA. L'issue reste à trouver.
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Interdite jusqu’en 2020, puis en test pendant quatre ans, la publicité pour le cinéma à la télévision est finalement autorisée, ainsi que pour l’édition littéraire avec une expérimentation de deux ans. La presse écrite et la radio craignent de voir une partie de leurs annonceurs privilégier le petit écran.
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En grande difficulté, le principal quotidien de l'île de La Réunion va continuer à paraître. Le tribunal de commerce a accepté le plan de reprise présenté par deux chefs d'entreprise du territoire sans lien avec la presse, Jean-Jacques Dijoux et Jean-Pierre Lallemand, associés à Henri J. Nijdam, directeur de la publication et de la rédaction du «Nouvel Economiste», qui ne détiendrant qu'une part symbolique du capital. Voir aussi
Subscriptions and advertising are top revenue streams publishers rely on. Yet, relying on one or two revenue sources is risky. Revenue diversification is the need of the hour as traditional financial models have become less and less reliable and profitable. Every sustainable way to make money counts, especially for smaller outlets that might not have the resources to build sophisticated advertising or reader revenue operations. We looked at three less traditional ways to diversify revenue – books, workshops and educational content.
Le fondateur du quotidien L'Opinion cherche activement un nouvel actionnaire pour son groupe, qui comprend aussi l'Agefi et dont les familles Arnault et Bettencourt figurent au capital. Des discussions ont repris avec les équipes du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, notamment pour céder à sa participation de 15% dans Bey Médias. Mais Nicolas Beytout sait que les comptes de L'Opinion et sa faible diffusion (40.000 exemplaires revendiqués, mais non certifiés, dont 60% sur le numérique) ne plaident pas en sa faveur. accès abonné
accès abonnés Gafam. Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. Ajoutons à la liste le nouveau X de Twitter et le T de Tiktok pour un panel complet. 62% des Français passent par un réseau social pour s'informer. Face aux géants du web, les médias ont mis un temps infini à réagir, en passant des accords financiers pour gratter une part du gâteau, ou en courant derrière les dernières évolutions de ces éditeurs incontournables pour s'assurer une visibilité en ligne. La presse peut-elle sortir de cette nouvelle dépendance? Et à quel prix? Avec Laurent Mauduit, Nathalie Sonnac et Olivier Ertzscheid.
Dans le cadre des États généraux de l’information (EGI), un questionnaire est proposé depuis janvier aux acteurs du secteur pour chiffrer le coût de l’information en France. L’initiative est lancée jusqu’au 16 février par le groupe 3 des EGI qui se penche sur “L’avenir des médias d’information et du journalisme”.
Royalement vôtre, présidé par Adélaïde de Clermont-Tonnerre, éditeur du magazine people Point de vue, est passée sous le contrôle d'Artémis, la holding de la famille Pinault.
L'hebdomadaire, qui fêtera ses 80 ans en 2025 et emploie une quarantaine de salariés, s'est vendu à quelque 110.000 exemplaires en France en 2022-2023. Voir aussi
Plusieurs grands titres de presse, dont Le Monde, Les Échos, La Croix et L'Équipe, ont augmenté leurs tarifs début 2024.
La presse régionale n'est pas épargnée: Ouest France, quotidien régional le plus lu, va augmenter de 5 centimes son exemplaire, en raison des "conséquences économiques de l'inflation".
Le Quotidien de La Réunion, le Dauphiné Libéré, Vaucluse Matin, La Provence, Midi Libre, la Voix du Nord... les plans de départs ou d’économies s’accumulent pour de nombreux titres de la presse quotidienne régionale (PQR), en grande difficulté financière. Voir aussi
(du podcast
Le Journal de l'éco) La Croix publie son baromètre sur la confiance des Français dans les médias, et parmi les données, il y a celle-ci: 82% des personnes interrogées ne dépensent pas d'argent pour s'informer. Or l'information a ceci de particulier que son coup fixe de production est très élevé, d'où notamment le recours récurrent à des pigistes, payés à l'article, au reportage ou à la journée.
Avec Nathalie Sonnac et Jean-Marie Charon.
Brier Dudley | Seattle Times Free Press editor
Local efforts to save journalism are sprouting in several cities and states, which is encouraging.
This shows that Americans understand the importance of local news to their communities and the country, and that they are tired of waiting for Congress to act on national proposals to help.
But I don’t believe Seattle should proceed with a proposal that’s gestating to create news vouchers, modeled on the city’s $30 million democracy voucher program.
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“Sans publicité, il n’y a pas de grand média d’information, à part le service public.”