L’Event Storming est un moyen d’harmoniser les modèles mentaux de différents acteurs en modélisant un métier, un processus, un existant. On veut cartographier de la connaissance. On veut mettre en lumière des zones d’ombre, des points de douleurs, des problèmes. Et on veut le faire tous ensemble pour s’aligner. On va créer des discussions et confronter des visions avec toutes les personnes impliquées.
C’est un atelier qui peut s’utiliser dans n’importe quel domaine et pas seulement dans le monde du logiciel (même si son créateur, Alberto Brandolini, est un développeur).
On pourrait modéliser le fonctionnement d’une équipe de RHs tout comme le parcours d’achat d’une application.
Les événements forment la colonne vertébrale de L’Event Storming. On parle de ce qu’il se passe dans le processus, dans le système, sur une ligne de temps. On peut le raconter, c’est une histoire. Le storytelling est un aspect très puissant de cet atelier.
C’est en plus modulable : on peut ajouter différentes étapes qui feront naître de nouvelles conversations selon le besoin. On pourrait par exemple introduire les acteurs qui agissent sur le système ou les dépendances externes. On peut s’adapter en fonction du niveau d’abstraction que l’on souhaite avoir, d’une vision très macro à une vision très micro sur un bout de logiciel.
Pour autant, l’Event Storming reste simple, ce qui le rend d’autant plus efficace - on va en retirer quelque chose à la fin. Le cadre est léger. C’est très libre, voire parfois chaotique. Et c’est très bien. Ça donne de l’espace aux participants pour faire émerger une compréhension commune.