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192.000.000.000.000 d'euros, le poids de la dette mondiale

192.000.000.000.000 d'euros, le poids de la dette mondiale | Bankster | Scoop.it
"Même avec des taux mondiaux bas, beaucoup d'entreprises non-financières se dirigent vers des difficultés à assurer le service de leur dette", met en garde l'étude.Le poids de la dette mondiale représente désormais 324% du PIB mondial, avertit une étude de l'Institute of International Finance. Ce rapport est diffusé alors que plusieurs des principales banques centrales du monde se préparent à durcir leur politique monétaire, donc à mettre fin à une décennie de crédit très bon marché.

L'ensemble des dettes accumulées dans le monde représente désormais 226.000 milliards de dollars (192.000 milliards d'euros), un montant record qui équivaut à plus de trois fois l'activité économique annuelle de la planète - 324% du PIB mondial précisément -, montre mercredi une étude de l'Institute of International Finance (IIF).

L'étude met entre autres en avant les risques auxquels sont exposés certains pays émergents qui ont emprunté massivement dans des devises telles que l'euro ou le dollar américain. Selon les calculs de l'IIF, qui fait autorité en matière de suivi des flux financiers internationaux, environ 1.700 milliards de dollars de dettes devront être remboursées ou refinancées dans les pays en développement d'ici la fin 2018, avec à la clé une probable augmentation du service de la dette si les taux d'intérêt et les devises des grands pays occidentaux remontent.

Selon l'étude, les dettes en devises "fortes" des pays émergents dépassent 8.200 milliards de dollars, soit près de 15% de l'endettement total des économies en développement.

S'il note que le rythme de l'accroissement de la dette globale a légèrement diminué, l'IIF explique aussi que la tendance s'est au contraire accélérée en Chine, où les dettes des entreprises ont augmenté de 660 milliards de dollars en 2016, une croissance bien supérieure à celle observée aux Etats-Unis avant la crise financière de 2008 ou au Japon avant la crise bancaire de 1991.

 

Part croissante d'entreprises "en tension"

L'étude ajoute que les entreprises ont des difficultés croissantes à assumer leurs dettes, les ratios de couverture des intérêts (ICR) mesurés suggérant que la part des emprunteurs privés "en tension" dépasse nettement son niveau de 2010.

Ces entreprises représentent ainsi plus de 20% des dettes "corporate" du Brésil, de l'Inde et de la Turquie et près de 16% en Chine. Parmi les pays développés, les ratios ICR se sont détériorés au Canada, en Allemagne et en France, alors qu'ils s'amélioraient au Japon et au Royaume-Uni, précise l'IIF.

"Même avec des taux mondiaux bas, beaucoup d'entreprises non-financières se dirigent vers des difficultés à assurer le service de leur dette", avertit l'étude.

 

La fin des taux historiquement bas ?

Ce rapport est diffusé alors que plusieurs des principales banques centrales du monde se préparent à durcir leur politique monétaire, donc à mettre fin à une décennie de crédit très bon marché.

La Banque centrale européenne (BCE) devrait en effet annoncer jeudi une réduction de ses achats de titres sur les marchés, la Banque d'Angleterre (BoE) pourrait relever son taux directeur la semaine prochaine pour la première fois en dix ans et la Réserve fédérale américaine s'achemine vers sa troisième hausse de taux depuis le début de l'année.

 

|Lire Inflation, taux... quel bilan pour l'assouplissement quantitatif de la BCE ?

 

Si les années de taux historiquement bas qui ont suivi la crise financière et la grande récession ont permis aux marchés boursiers mondiaux d'atteindre des niveaux sans précédent, elles ont aussi favorisé l'explosion de l'endettement des ménages, des entreprises et des Etats.

 

>> Lire aussi La dette des ménages américains dépasse son record de 2008

 

Par latribune.fr

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Natixis AM sanctionné de 35 millions d’euros par l’AMF

Natixis AM sanctionné de 35 millions d’euros par l’AMF | Bankster | Scoop.it

La Commission des sanctions de l'AMF a infligé à Natixis Asset Management une amende de 35 millions d'euros dans l'affaire des fonds à formule, ainsi qu'un avertissement. La sanction financière est conforme aux réquisitions du Collège de l'AMF publiées il y a un mois. Il s'agit de la plus importante jamais prononcées par le gendarme des marchés.

Quatre griefs ont notamment été retenus par l'AMF sur les commissions de rachats revenant à certains fonds contrôlés, indique le communiqué de l'Autorité. L'information inexacte et trompeuse sur les prospectus des fonds, la violation de l'obligation d'agir dans le seul intérêt des porteurs de parts, le dépassement du taux maximum de frais de gestion et une information pas suffisamment claire sur les rapports annuels des fonds. 

 

Sanction record de l'AMF

«Pour déterminer la sanction, la Commission a tenu compte de la gravité et de la durée des manquements ainsi que de l’importance des montants en jeu», souligne l'AMF dans un communiqué. 

L’affaire, qui a éclaté début 2015, concernait 133 fonds bâtis avec des swaps de performance qui garantissent le capital à l’échéance (six ans à huit ans) ainsi que la performance d’une formule si le scénario favorable se réalise. En plus de la garantie offerte par un tiers, NAM avait l’habitude de constituer des «coussins» de sécurité nourris par la marge de structuration et les commissions de rachat versées par les investisseurs sortants, nettes du coût de réajustement des swaps de performance. La perception et la comptabilisation d’une partie de ces coussins des frais de gestion sur ces produits étaient au cœur de l’affaire.

Natixis AM fera appel de cette décision, a indiqué un proche du gestionnaire d'actifs à L'Agefi.

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Quand le bankster Rothschild menait France Télécom au naufrage !

Quand le bankster Rothschild menait France Télécom au naufrage ! | Bankster | Scoop.it

C’est assez extraordinaire cette faculté et cette propension au mensonge et à l’oubli ; se faire passer pour des génies de la finance alors que ce ne sont que des parasites, des destructeurs de nations et de peuples, ne vivant que sur le travail des autres, la sueur des travailleurs. Ce qui est insupportable c’est le fait que leurs erreurs et crimes nombreux ne sont jamais sanctionnés, jamais !

Alors si monsieur Rothschild ne s’en souvient pas, Victor Hugo l’a immortalisé dans sa poésie et les salariés seront toujours là pour témoigner de leur médiocrité.

Le 1er décembre 2016, « Envoyé spécial » diffusait un « Document de Complément d’enquête » sur la dynastie Rothschild.

Une dynastie et une grande banque à qui tout réussit. Son grand patron, David de Rothschild, n’a pas connu d’échec majeur, dit-il. « Et France Télécom ? » lui demande Amandine Chambelland.

C’était en 1997, en pleine bulle internet. Une théâtrale opération en Bourse transforme l’entreprise d’État en multinationale. Sous la direction de Michel Bon, France Télécom, aujourd’hui devenue Orange, se lance dans des rachats sans précédent. Conseillé par la banque Rothschild, l’opérateur français s’offre le monde : le britannique Orange et sa licence UMTS, l’allemand Mobile Com, un opérateur polonais…  En tout, l’addition s’élève à près de 80 milliards d’euros en moins de deux ans. À chaque opération, la banque touche une commission de 1% à 5%, soit des sommes colossales. France Télécom est alors l’entreprise la plus endettée au monde : 70 milliards d’euros de dettes.

 

Rothschild n’avait « aucun intérêt à freiner le mouvement »

Pour deux anciens syndicalistes de Sud qui ont dénoncé dès le début cette folie des grandeurs, cette fuite en avant était logique. « Comme c’est sur les fusions-acquisitions qu’ils [les Rothschild]font leur beurre, ils n’ont aucun intérêt à freiner le mouvement. Si tout se casse la gueule, qui en paie le prix ? Vous avez entendu dire que Rothschild a fait faillite, vous ? Ils ont continué ! »s’exclame Monique Brisson. Après les années folles, France Télécom entre dans les années noires : licenciements en série (70 000 emplois supprimés) et vague de suicides des années 2000.

Si la banque Rothschild figure parmi les responsables de cette gabegie, ni l’État ni le marché ne lui en ont tenu rigueur. D’ailleurs, pour son Pdg, « l’attribuer à Rothschild est tout à fait excessif ».

Extrait de « Rothschild, le pouvoir d’un nom », un « Document de Complément d’enquête »diffusé dans « Envoyé spécial » le 1er décembre 2016.

France TV Info

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Une raclée méritée : 46 ans de prison confirmés pour neuf grands banquiers islandais

Une raclée méritée : 46 ans de prison confirmés pour neuf grands banquiers islandais | Bankster | Scoop.it

Pas lu, pas vu, pas entendu dans la presse de propagande franchouillarde cette info publiée par le site Your NewsWire.com. Une punition méritée qui mériterait d’être infligée à nos propres escrocs, et pas seulement banquiers. N’est-ce pas MM Hollande, Valls, Sarkozy, et autres misérables truands… ?

L’Islande a agi différemment du reste de l’Europe et des États-Unis en permettant que les banquiers soient poursuivis comme des criminels plutôt que de les traiter comme une espèce protégée.

L’Islande a reconnu neuf grands banquiers coupables et les a condamnés à des décennies de prison pour des crimes liés à la crise économique de 2008.

Jeudi 6 octobre, la Cour suprême d’Islande a rendu un verdict de culpabilité pour les neuf accusés dans l’affaire de manipulation du marché Kaupthing, après un procès de longue haleine qui débuta en avril de l’année dernière.

Kaupthing est une grande banque internationale basée à Reykjavik en Islande. Elle s’est développée au niveau international pendant des années, mais s’est effondrée en 2008 sous le poids de dettes énormes, paralysant l’économie de la petite nation.

En exigeant que les banquiers soient soumis aux mêmes lois que le reste de la société, l’Islande a opté pour une stratégie très différente de celle de l’Europe et des États-Unis, où les banques reçurent des amendes symboliques, mais où les directeurs et patrons échappèrent à toute peine.

http://yetiblog.org/public/.banquiers-islande-1_m.jpg

 

Alors que les gouvernements américain et britannique renflouèrent et cautionnèrent leurs grandes banques avec l’argent des contribuables –- confortant les banquiers dans leur comportement scélérat -– l’Islande adopta une approche différente, déclarant qu’elle laisserait les banques faire faillite, éliminerait et punirait les criminels qui dirigeaient ces banques, et protégerait l’épargne des citoyens.

http://yetiblog.org/public/.banquiers-islande-2_m.jpg

 

L’ancien directeur de la banque Kaupthing, Hreiðar Már Sigurðsson, qui fut déclaré coupable et emprisonné l’an dernier, a vu sa peine prolongée de six mois jeudi.

Selon l’Iceland Monitor, les neuf banquiers sont reconnus coupables de crimes liés au financement abusif d’achats d’actions –- la banque prêtait de l’argent pour l’achat d’actions tout en utilisant ses propres actions comme garantie pour les prêts.

Ils sont également reconnus coupables d’avoir suscité une demande déloyale pour les actions Kaupthing par tromperie et faux-semblants.

http://yetiblog.org/public/.banquiers-islande-3_m.png

 

L’approche islandaise

Ces verdicts de culpabilité ne sont que les dernières mesures de répression sans précédent prises par l’Islande depuis le crash économique. Les autorités ont poursuivi les patrons des banques, les directeurs généraux, les fonctionnaires et les pilleurs d’entreprise pour des crimes allant du délit d’initiés à la fraude, au blanchiment d’argent, à l’induction en erreur des marchés, à la violation des droits des fonctionnaires par mensonge.

Pendant ce temps, l’économie, qui s’effondra de manière spectaculaire, rebondit après avoir laissé ses banques faire faillite, imposant des contrôles de capitaux et protégeant ses propres citoyens plutôt que l’élite patronale des banques responsables de ce gâchis.

Cette détermination à rendre compte au peuple des actions qui causèrent le marasme financier contraste fortement avec ce qui se pratiqua au Royaume-Uni, dans le reste de l’Europe et aux États-Unis. Là, des amendes furent bien imposées aux vingt plus grandes banques pour les transgressions telles que la manipulation des marchés, le blanchiment d’argent et la mise en vente de prêts hypothécaires, mais retombèrent finalement sur les actionnaires et, en entravant la capacité des banques à prêter, pénalisèrent également le reste de la société.

Pendant ce temps, les banquiers coupables, grâce aux renflouements gouvernementaux, continuèrent de faire des profits phénoménaux et d’empocher des bonus obscènes, comme si de rien n’était.

L’an dernier, le Fonds monétaire international reconnut que l’Islande avait renoué avec la reprise économique « sans compromettre son modèle de bien-être » ou avoir puni ses citoyens pour des crimes commis par ses banquiers.

L’Islande va incarcérer ses banquiers -– et les États-Unis et l’Europe ont tort de se contenter de tirer quelques oreilles et de donner implicitement un feu vert aux outrages futurs.

 

Par Pierrick Tillet le 15 octobre 2016

 

=> Source : YourNewsWire.com (traduction par le site Antibanque… mais un peu révisée par mes soins )

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Crise des «subprimes»: la Deutsche Bank encourt une amende record 

Crise des «subprimes»: la Deutsche Bank encourt une amende record  | Bankster | Scoop.it
Une telle pénalité financière serait la plus importante jamais infligée à une banque étrangère aux Etats-Unis.
 
REUTERS/Kai Pfaffenbach/Files
 

La Deutsche Bank est dans le collimateur de la justice américaine. Le Wall Street Journal a révélé jeudi 15 septembre que Washington réclamait près de 13 milliards d’euros à la plus importante banque allemande. Une amende record pour un établissement bancaire européen même si des négociations sont déjà en cours pour réduire ce montant.

 

 

La justice américaine n’en a pas fini avec les banques dont elle dénonce les comportements inappropriés qui ont alimenté la bulle spéculative au milieu des années 2000.

 

Bank of America, Goldman Sachs ou encore Morgan Stanley avaient déjà été condamnées pour des faits similaires. Mais cette fois-ci, la Deutsche Bank pourrait être le premier établissement bancaire européen à se voir infliger une amende géante de 13 milliards d’euros. En effet, Washington lui reproche d’avoir vendu, via sa filiale américaine, des prêts immobiliers toxiques avant 2008. Cela avait conduit à la fameuse crise des « subprimes ».

 

La Deutsche Bank se savait dans le collimateur du département de la Justice américain et avait déjà provisionné 5 milliards d’euros pour pouvoir encaisser le coup.

 

Mais la banque n’avait pas prévu une amende d’un tel montant. D’après des sources proches du dossier, citées par le Wall Street Journal, des négociations auraient déjà commencé pour réduire cette somme capable d’ébranler les fondations de la huitième banque européenne.

 

En 2014, la banque française BNP avait connu le même séisme financier. Elle avait dû payer près de 8 milliards d’euros pour avoir violé des embargos et commercé avec des pays tels que l’Iran ou Cuba.

 

 

Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau

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L’ordonnance est passée en France: désormais, une banque pour se renflouer pourra ponctionner les comptes de ses clients

L’ordonnance est passée en France: désormais, une banque pour se renflouer pourra ponctionner les comptes de ses clients | Bankster | Scoop.it

Wolfgang Schaüble, ministre des Finances allemand.

 

Pas de débat, pas de loi, une simple ordonnance. La directive est passée inaperçue dans le creux de l’été. Si votre banque fait faillite, elle pourra se renflouer en aspirant vos comptes, sans plus de façons. 

 

Il s’agit de la « Directive européenne sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances » (Bank Recovery and Resolution Directive). D’abord expérimentée à Chypre où les comptes ont été largement siphonnés, la mesure est désormais applicable en France depuis le 20 août. Elle est passée en douce par ordonnance. Imaginez le tapage si une loi était venue devant le Parlement! Depuis que les Français ont mal voté en rejetant la Constitution européenne par référendum, il n’y a plus de référendum. C’est la même chose pour les lois gênantes! En l’occurrence on imagine bien que le lobby bancaire tenait à la plus grande discrétion de même que le pouvoir socialiste. Pourquoi s’embêter quand une simple et discrète petite ordonnance prise en catimini au cœur des vacances d’été fait parfaitement l’affaire ? 

Ce qui a attiré l’attention des observateurs, c’est la Commission européenne qui s’impatiente. Jeudi 22 octobre elle a annoncé qu’elle allait poursuivre devant la Cour européenne de justice les pays qui n’avaient pas encore transposé dans leur droit national la directive BRRD. Mais le pouvoir socialiste toujours zélé dés qu’il s’agit de nuire aux Français, n’avait pas attendu les menaces bruxelloises, qu’on se rassure! A la prochaine crise bancaire les épargnants pourront être acculés à la faillite, mais plus les banques!

 

La fin du droit de propriété

Lorsqu’une banque comme n’importe quelle entreprise fait faillite, les actionnaires sont solidaires, ce qui est logique, de même que les détenteurs des obligations émises par la banque. Jusque-là, rien de nouveau. Mais la nouveauté de cette directive « BRRD » réside dans le fait que les clients de l’entreprise bancaire vont être ponctionnés jusqu’à remise à niveau de l’affaire, ce qui est une atteinte caractérisée au droit de propriété. 

Vladimir Poutine dernièrement a dénoncé au forum Valdaï, une nouvelle fois, la remise en question du « Principe de l’inviolabilité de la propriété privée » qui prévaut de plus en plus au niveau mondial, avec « le précédent bien connu de Chypre ». Que s’est-il passé à Chypre ?

Le système de spoliation des citoyens pour sauver les banques (ou les enrichir) a été expérimenté à Chypre en 2013, lorsque les titulaires de comptes de la plus grande banque de Chypre, la Bank of Cyprus, ont perdu autour de 60% de leur épargne au-dessus de 100.000 euros.

Peu après la spoliation des déposants de la Banque de Chypre, l’Union européenne a étendu la tactique à tous les pays membres et l’a gravée  dans le marbre par une loi de 2014, le Mécanisme Unique de Résolution, qui institutionnalise la ponction des comptes bancaires, sans limite,  en fonction des besoins des banques. (Source)

Ce qui s’est passé à Chypre n’est rien d’autre qu’un vol légal. Et ce vol légal est maintenant anticipé dans la loi française. Ce qui d’ailleurs est la preuve du peu de confiance que les oligarques de Bruxelles ont dans le système bancaire, complices qu’ils sont des Banksters ainsi que nous l’avons observé à loisir à propos de la Grèce.

Normalement seuls les comptes de plus de 100.000 euros peuvent servir au renflouement, mais cette garantie n’en est pas une, tous les épargnants seront touchés. En effet à grand renfort d’annonces les eurocrates avaient rassuré les épargnants en les assurant que les  dépôts de moins de 100.000 euros seraient protégés par la constitution d’un fonds. La Commission européenne avait proposé la création d’une « garantie européenne des dépôts », pour prévenir les retraits massifs et les fuites de capitaux comme cela s’est d’ailleurs passé en Grèce. Ce fonds de garantie devait être doté de 55 milliards d’euros et d’une capacité à emprunter sur les marchés. Mais l’échec de ce processus n’a pas bénéficié des mêmes effets d’annonces. Les Allemands s’y sont opposés et la protection des 100.000 euros s’est officiellement volatilisée le 12 septembre dernier, lors de la réunion de l’Eurogroupe. Elle ne pesait pas bien lourd, mais à présent elle ne pèse plus rien du tout, elle n’existe pas. 

Chacun doit désormais le savoir, si votre banque fait faillite, elle aura légalement le droit de se renflouer en puisant dans vos comptes, que ce soit en France ou très bientôt dans la totalité des pays européens.

On ne peut d’ailleurs manquer de s’interroger sur l’empressement de la Commission européenne à faire adopter cette directive et à pourchasser les derniers retardataires, « il est extrêmement important que ces règles soient en place dans tous les États membres » explique-t-elle dans un communiqué. (…) Des personnes bien informées, à Bruxelles, craindraient-elles une prochaine crise financière et bancaire ? (Source)

Êtes-vous certains qu’il est raisonnable de placer toutes vos économies dans une banque ?

 

Emilie Defresne

emiliedefresne@medias-presse.info

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Irlande : Enfin des "bankster" en prison

Irlande : Enfin des "bankster" en prison | Bankster | Scoop.it

De gauche à droite
Quatre banquiers accusés de fraude, Willie McAteer,  Denis Casey, John Bowe et
Peter Fitzpatrick

 

 

Huit ans après le début de la crise bancaire en Irlande, trois ex-banquiers en poste au moment de la débâcle ont été condamnés à des peines de prison pour "conspiration en vue de fraude par la « Dublin Circuit Criminal Court ». Le stratagème fraudeur consistait en des dépôts d'argents éphémères destinés à tromper les actionnaires. C'est la première fois depuis 2008 que des responsables du secteur bancaire irlandais écopent de peines d'emprisonnement.

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La Bundesbank propose un FMI européen

La Bundesbank propose un FMI européen | Bankster | Scoop.it

Pour pallier les faiblesses de l'Union économique et monétaire (UEM), la Bundesbank veut renforcer les pouvoirs du Mécanisme européen de stabilité (MES) et en faire une sorte de FMI européen. Dans son rapport mensuel, la banque centrale allemande propose que la structure de sauvetage de l'euro récupère les fonctions assumées aujourd'hui par la Commission et la Banque centrale européennes (BCE). Un moyen de gagner en efficacité, mais aussi de donner plus de contrôle aux Etats membres.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211147347390-la-bundesbank-propose-un-fmi-europeen-2016053.php?uZsfVPbpDo3fqpJJ.99

 

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"Panama papers" : parjure ou non ? Ce qu'a dit le directeur de la Société générale au Sénat

"Panama papers" : parjure ou non ? Ce qu'a dit le directeur de la Société générale au Sénat | Bankster | Scoop.it
Frédéric Oudéa, dont la banque est liée aux "Panama papers", et qui est suspecté d'avoir menti aux sénateurs, a été auditionné par la commission des Finances.

"Circulez, il n'y a rien à voir !" C'est en substance ce qu'a dit Frédéric Oudéa, le directeur de la Société générale, auditionné mercredi 11 mai par la commission des Finances du Sénat. Il était invité par les parlementaires à s'expliquer sur l'utilisation des sociétés écrans à l'étranger, après que les "Panama Papers" ont révélé l'implication de la banque dans le business de l'offshore, pratique qui dissimule souvent des activités illégales, notamment fiscales.

 

"La commission des Finances m'a donné l'opportunité d'expliquer comment nous contribuions à la lutte contre l'évasion fiscale et d'expliquer ce qu'est une société patrimoniale offshore. Cette contribution à la lutte contre la fraude fiscale est une préoccupation permanente de la Société générale, au niveau mondial, sur l'ensemble de nos implantations. Je crois avoir montré chiffre à l'appui que la réalité d'aujourd'hui ne correspond absolument pas à la vision qui a pu être véhiculée comme quoi nous étions aujourd'hui au cœur de l'évasion fiscale", a résumé en pesant ses mots le patron de la 2e banque française à la sortie de l'auditorium.

Depuis 2010 et la période à laquelle la réglementation internationale a été durcie par les Etats, la Société générale semble avoir progressivement mis de l'ordre dans ses comptes. D'une part, elle a réduit sa présence dans certains métiers et certains pays. D'autre part, elle a doublé les effectifs de son département de conformité, près de 1.800 juristes qui élaborent les standards en matière de respect de la loi et contrôlent leur bonne application.

"Depuis que les Etats eux-mêmes ont renforcé leur coordination, a poursuivi Frédéric Oudéa devant les journalistes, nous nous sommes inscrits de manière très active en soutien de cet effort. Depuis 2010, on applique un code de conduite fiscale, nous déployons des procédures pour nous assurer que ces sociétés lorsqu'elles existent sont faites en conformité fiscale. Je suis en tout cas heureux d'avoir pu contribuer à l'explication du rôle de la Société générale."

Et pourtant, elle oeuvre toujours pour le compte de ses clients des sociétés offshore. Mais cette activité, a expliqué Frédéric Oudéa aux sénateurs, représente environ 2 million d'euros sur les quelque 25 milliards d'euros de revenus annuels du groupe. Et, bien qu'il mesure que cette activité coûte plus cher en termes d'image qu'elle ne rapporte financièrement, il ne s'est pas encore décidé à la fermer.

Les militants d'Attac devant le Sénat

"Circulez, il n'y a rien à voir !" C'est aussi ce qu'ont dû penser les agents de police postés devant le palais Bourbon, où des militants d'Attac étaient venus demander - ironiquement - la libération de Frédéric Oudéa.

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#PanamaPapers : le mail de panique de Mossack Fonseca

#PanamaPapers : le mail de panique de Mossack Fonseca | Bankster | Scoop.it

Mossack Fonseca aurait alerté ses collaborateurs le 1er avril 2016 d’une intrusion et leur aurait fait part de ses inquiétudes.

Par delà le fait que certains noteront que le 1er avril est une date très bien sentie pour ce genre de mail, c’est quand on sait que 370 journalistes travaillent depuis un an sur le « leak » que cela prête à sourire.

 

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Un tsunami de défaillances sur dettes va s'abattre sur le monde

Un tsunami de défaillances sur dettes va s'abattre sur le monde | Bankster | Scoop.it
La situation actuelle est pire qu’en 2007: le système  financier mondial est devenu dangereusement instable, et nous pourrions prochainement assister à une cascade de défaillances et de faillites qui éprouveront nos stabilités sociale et politique, affirme William White, qui préside le comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et qui est aussi l’ancien chef économiste de la Banque des Règlements Internationaux (BRI).

 

“Nous avons épuisé toutes nos munitions macroéconomiques pour lutter contre les crises économiques”, a-t-il dit, expliquant que l’accumulation des dettes au cours des 8 dernières années a atteint de tels niveaux dans le monde entier qu’elle pose de très grands dangers. "Lors de la prochaine récession, il sera de plus en plus évident qu’une partie de ces dettes ne seront jamais remboursées, et cela sera très inconfortable pour beaucoup de gens qui pensent que leurs actifs valent quelque chose”, ajoute-t-il.

White affirme que les banques européennes, qui ont déjà admis qu’elles avaient 1000 milliards de dollars de créances en souffrance dans leurs bilans, seront particulièrement vulnérables, et qu’elles devront accepter des abandons de créance importants. Elles sont beaucoup exposées aux marchés émergents, et n’ont probablement pas révélé l’ampleur réelle de leurs créances à risque. De plus, le continent est de plus en plus vulnérable aux difficultés économiques de la Chine. 

 

De nouveaux sauvetages de banques à prévoir en Europe

Il faudra donc sans aucun doute actionner les nouvelles règles de “bail-in” (en vigueur depuis le début de cette année), c’est à dire de sauvetage des banques européennes par les actionnaires et les clients des banques disposant de dépôts excédant les 100.000 euros, et recapitaliser massivement les banques  européennes.

White critique les politiques de "QE" menées par les grandes banques centrales au lendemain de la crise financière, dont il dit qu’elles ont encouragé l’endettement et créé des bulles de crédit dans le monde entier, ce qui signifie que le problème des dettes excessives a gagné les pays émergents. “Les pays émergents faisaient partie de la solution après la crise Lehman. Maintenant, ils font aussi partie du problème”, a-t-il dit.

Les prédictions de White sont d’autant plus menaçantes qu'il fait partie d’une minorité d’experts qui ont averti l’Occident de l’imminence d’une très grave crise financière entre 2005 et 2008.

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Wall Street a payé plus de 180 milliards pour solder son rôle dans la crise financière

Wall Street a payé plus de 180 milliards pour solder son rôle dans la crise financière | Bankster | Scoop.it
Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs, est l'un des seuls dirigeants d'un groupe bancaire des Etats-Unis à avoir pu conserver son poste après la crise des « subprimes ».
 
Goldman Sachs vient de payer 5 milliards pour avoir trompé ses clients sur la qualité de ses titres immobiliers.
Les amendes acquittées à ce titre par Wall Street totalisent déjà 180 milliards.

A tort ou à raison, la banque Goldman Sachs est considérée comme l'une des pièces maîtresses de la crise financière. Adepte des « subprimes », elle est accusée d'avoir vendu des titres immobiliers pourris à ses clients sur une période de trois ans (2005-2007) tout en pariant sur leur effondrement. Elle s'est retirée plus vite que les autres du secteur des « subprimes », réussissant ainsi l'exploit de dégager plus de 2 milliards de profits en 2008. Mais elle est accusée d'avoir précipité vers la faillite certains de ses clients, telle la banque régionale allemande IKB.

L'amende qui vient de lui être imposée au titre de son implication dans la crise immobilière est la plus importante de son histoire. Elle paraît toutefois bien modeste au regard de ce que ses concurrents ont dû acquitter pour les mêmes raisons : Goldman Sachs écope d'une amende de 5 milliards de dollars qui lui permet de clore les poursuites engagées tout à la fois par le ministère de la Justice, le bureau du procureur général de New York et de l'Illinois, et différentes agences de crédit. La sanction reste ainsi très inférieure à ce que JP Morgan (13 milliards de dollars) et  Bank of America (plus de 50 milliards) ont payé dernièrement pour des fautes semblables.

Goldman Sachs est, il est vrai, bien plus petit par sa taille. Ses clients sont des entreprises et des institutionnels, et non des ménages. Cela réduit donc les sommes qui lui sont réclamées pour indemniser les victimes. Dans le détail, Goldman Sachs écope ainsi d'une amende civile de 2,4 milliards de dollars. Mais les sommes destinées à dédommager les particuliers ne dépassent pas 1,8 milliard - là où Bank of America avait dû payer 7 milliards par exemple. Goldman Sachs devra néanmoins financer la réhabilitation de maisons et alléger la dette des ménages victimes de la crise. Il devra également subventionner des programmes de prévention de saisies immobilières.

 

Volonté de punir

Au total, les banques américaines ont payé 180 milliards de dollars d'amendes au titre de la crise immobilière, selon un bilan publié ce mois-ci par le cabinet de conseil juridique Navigant. La facture est impressionnante et témoigne d'une vraie volonté de punir de la part de la Maison-Blanche. Les profits que ces banques ont générés depuis 2007 restent tout de même quatre fois supérieurs (700 milliards de dollars). Après JP Morgan, Bank of America, Citigroup et Morgan Stanley, Goldman Sachs est la dernière grande banque de Wall Street à solder ses comptes avec la justice. Elle est aussi celle qui a payé la plus petite amende, à l'exception de Morgan Stanley (2,6 milliards de dollars).

« Nous sommes heureux d'avoir trouvé un accord de principe pour résoudre cette affaire », s'est réjoui, la semaine dernière, le PDG de la banque, Lloyd Blankfein - l'un des seuls à avoir conservé son poste après la crise financière. Il n'est par ailleurs pas mécontent d'avoir pu solder l'affaire sans avoir à « infirmer ni confirmer sa culpabilité ». Cette pratique est de plus en plus contestée car elle donne un blanc-seing aux patrons de banque, alors que des salariés de rang inférieur sont parfois reconnus coupables - ce fut notamment le cas du Français Fabrice Tourre, l'ancien salarié de Goldman Sachs poursuivi en justice en 2013.


 





Lucie Robequain / Correspondante à New York
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BNP Paribas condamnée à 38 millions d’euros de redressement fiscal à Londres

BNP Paribas condamnée à 38 millions d’euros de redressement fiscal à Londres | Bankster | Scoop.it

La banque française avait organisé un système d’évasion fiscale entre la City et des paradis fiscaux. Les autorités fiscales britanniques ont décidé de mettre en avant ce jugement.

 

 

Dans l’océan des amendes et des condamnations qui a frappé BNP Paribas ces dernières années, c’est une goutte d’eau. Rien à voir avec la condamnation de la justice américaine de verser 8,9 milliards de dollars en 2014 pour avoir violé les embargos sur le Soudan, Cuba et l’Iran. Pas non plus la même échelle que l’amende de 350 millions de dollars (293 millions d’euros) imposée par les autorités américaines en mai pour avoir manipulé le marché des devises.

sur le même sujet BNP Paribas devra payer 350 millions de dollars pour manipulation des changes aux Etats-Unis

Le redressement fiscal auquel a été condamnée BNP Paribas à Londres n’en reste pas moins révélateur des impressionnants montages juridiques employés pour contourner l’impôt. Le tribunal administratif de première instance de la capitale du Royaume-Uni a condamné la banque française le 12 juin pour une fraude qui s’élève à 35 millions de livres (38 millions d’euros), mais l’affaire n’a été annoncée officiellement que vendredi 8 septembre par Her Majesty’s Revenue and Customs (HMRC), l’autorité fiscale britannique.


 

Le système monté par BNP Paribas comprend des entités au Luxembourg, à la City, en Irlande et aux îles Caïmans. « La totale ! », s’agace sur Twitter Chris Chavagneux, éditorialiste à Alternatives économiques.

 

Une perte artificielle

Les faits remontent à 2005, à une époque où l’évasion fiscale ne retenait guère l’attention. Le principe de la fraude est simple : créer artificiellement une perte pour réduire la facture fiscale. La méthode employée est l’achat et la vente d’un dividende, mais sans en céder les actions sous-jacentes. Cela porte un nom : le dividend stripping en anglais, littéralement « la suppression du dividende ».

Il faut s’accrocher pour suivre le cheminement de l’argent, dans des circuits opaques et exotiques. BNP Paribas a initialement créé une coquille vide, Harewood Investments No.5, une entreprise enregistrée aux îles Caïmans promettant de verser des dividendes à son actionnaire. La filiale du Luxembourg de la banque française a alors acheté l’intégralité de ses actions, pour 210 millions de livres. Cette somme a immédiatement été transférée sur les comptes de la filiale irlandaise de BNP Paribas.

Dans le même temps, la division londonienne de la banque française est entrée en jeu. La filiale luxembourgeoise lui a vendu les droits des dividendes, mais pour seulement 150 millions de livres. Elle s’est donc retrouvée avec une perte artificielle de 60 millions de livres, la différence entre 210 et 150 millions. Jusqu’à ce stade, BNP Paribas n’avait traité avec aucun acteur extérieur, se contentant de faire circuler l’argent entre ses filiales.

sur le même sujet Lutte contre le blanchiment : BNP Paribas condamné à une amende de 10 millions d’euros

Transactions artificielles

Le processus est ensuite fortement complexifié, notamment avec la revente des dividendes à une autre banque. Mais le résultat, selon la banque, est clair : une perte totale de 96 millions de livres pour sa filiale londonienne.

HMRC conteste évidemment ce calcul. Selon lui, les transactions de la banque française étaient entièrement artificielles, à des fins d’évasion fiscale. Le tribunal lui a donné raison. Le calcul final est que la branche londonienne de la banque avait dégagé un bénéfice de 53 millions de livres, au lieu d’une perte.

La banque française a préféré ne pas faire appel de la décision. Elle souligne qu’elle avait versé ce qu’elle devait à HMRC avant même le jugement et que les faits sont vieux de douze ans. « Nous payons nos impôts entièrement selon la loi britannique (pour l’agence londonienne), nous avons adopté volontairement en 2009 le code de conduite de l’imposition sur les banques et nous avons une relation ouverte et transparente avec HMRC », ajoute BNP Paribas.

Les autorités fiscales britanniques, souvent accusées d’être trop laxistes, ont décidé de mettre en avant ce jugement. « L’évasion fiscale ne paie pas, affirme Penny Ciniewicz, sa directrice des affaires légales. Cette décision vient s’ajouter à une série de victoires de HMRC. De plus en plus, les entreprises et les individus qui avaient essayé d’échapper à l’impôt abandonnent et paient ce qu’ils doivent. » Les autorités fiscales britanniques calculent que leur travail de lutte contre la fraude a rapporté 29 milliards de livres aux contribuables en 2016.

 

Par Eric Albert Londres, correspondance

Publié Le 12.09.2017 à 11h06
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L'UE sanctionne le Crédit Agricole, HSBC et JPMorgan pour manipulation de taux

L'UE sanctionne le Crédit Agricole, HSBC et JPMorgan pour manipulation de taux | Bankster | Scoop.it

La Commission européenne a annoncé mercredi mettre à l'amende, pour près d'un demi-milliard d'euros, le français Crédit Agricole, la britannique HSBC et l'américain JPMorgan pour avoir participé à une entente de manipulation de taux d'intérêts.

"La Commission européenne a infligé une amende de 485 millions d'euros au Crédit Agricole, HSBC et JPMorgan Chase pour avoir participé à une entente sur les taux d'intérêts en euro", selon un communiqué de l'exécutif européen.

 

D'autres banques ont choisi la voie de la transaction

Les banques se sont entendues sur des éléments de la fixation du prix des produits dérivés de taux d'intérêt en euro, et ont échangé des informations sensibles, ce qui contrevient aux règles européennes en matière de concurrence.

Contrairement à d'autres banques (Barclays, Deutsche Bank, Royal Bank of Scotland et la Société Générale), ces établissements ont choisi de ne pas régler cette affaire par voie de transaction avec la Commission, souligne celle-ci.

C'est JPMorgan Chase qui se voit infliger l'amende la plus élevée (337.196.000 euros), suivie par le Crédit Agricole (114.654.000 euros) car leur participation à l'entente a duré plus longtemps. HSBC se voit infliger une amende de 33.606.000 euros.

La commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager a dit espérer que l'annonce de ce mercredi marquait la fin de l'enquête, ouverte en octobre 2011 par des inspections inopinées.

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Etats-Unis: ces financiers qui ont gagné très gros grâce à la victoire de Trump

Etats-Unis: ces financiers qui ont gagné très gros grâce à la victoire de Trump | Bankster | Scoop.it

Pour certains, l'élection de Donald Trump fut une très bonne affaire. Le milliardaire américain Carl Icahn a par exemple empoché 700 millions de dollars mardi soir. Alors que les marchés paniquaient, il a investi massivement en Bourse. On peut dire qu'il a eu du flair. Il a bénéficié d'une opportunité spéculative historique. Il n'est pas le seul.

 

Peu avant l'annonce des résultats de l'élection présidentielle américaine, mardi 8 novembre, alors qu'il faisait déjà la fête en petit comité avec l'équipe de campagne de Donald Trump, Carl Icahn s'est éclipsé. Il avait en effet mieux à faire : jouer en Bourse. Le financier a misé un milliard de dollars sur l'indice Standard and Poor's 500, alors en chute libre.

Farouche partisan de Donald Trump, le milliardaire a anticipé le fait que les marchés allaient vite se reprendre, ce qui est arrivé après le discours rassembleur du président élu. « Tout le monde paniquait sans la moindre raison, explique aujourd'hui l'intéressé. Si j'avais pu, j'aurais investi davantage, car c'est l'un de mes meilleurs investissements. »

 

Carl Icahn n'entend pas s'arrêter là

Autre hedge fund à avoir gagné gros, en tout cas virtuellement : John Paulson. Son portefeuille, constitué en grande partie de valeurs pharmaceutiques, a bondi de près de 500 millions de dollars. Le secteur pharmaceutique s'est en effet réjoui de la défaite de la candidate démocrate Hillary Clinton, qui avait promis aux électeurs américains de faire baisser le prix des médicaments dans le pays.

 
 
 

Carl Icahn compte maintenant faire d'autres bonnes affaires grâce au futur président américain. Il croit en son programme économique, favorable aux entreprises, assure-t-il. C'est peut-être pour pouvoir en profiter que le financier a décliné l'offre de Donald Trump de devenir le secrétaire au Trésor de sa future administration.

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Comptes factices : le PDG de Wells Fargo privé de 41 millions de dollars

Comptes factices : le PDG de Wells Fargo privé de 41 millions de dollars | Bankster | Scoop.it
Mis sous pression, John Stumpf a dû présenter ses excuses lors d'une audition la semaine dernière devant des élus du Congrès, dont certains ont réclamé sa démission. (Crédits : REUTERS/Gary Cameron)Le patron de la banque devra également renoncer à tout salaire pendant la durée de l'enquête indépendante menée en interne, deux semaines après la découverte de millions de comptes fantômes ouverts par des salariés pour atteindre leurs objectifs.

Ses excuses devant la commission bancaire du Sénat n'ont pas suffit. Le PDG de Wells Fargo, John Stumpf, devra renoncer à 41 millions de dollars de rémunération en stock-options en raison du scandale des comptes factices, a annoncé mardi le conseil d'administration de la banque.

Extrait de l'audition de John Stumpf devant la commission bancaire du Sénat. Ici, interrogé par la sénatrice démocrate Elizabeth Warren.

Une enquête indépendante sur la vaste fraude, découverte au début du mois, sera également menée en interne pendant laquelle le PDG de la banque américaine devra renoncer à tout salaire, a ajouté le conseil dans un communiqué. M. Stumpf ne percevra par ailleurs pas de bonus en 2016.

"Nous sommes profondément préoccupés par cette affaire et sommes déterminés à garantir que l'ensemble des activités de l'entreprise sont menées avec intégrité, transparence et supervision", a indiqué un des membres du conseil d'administration, Stephen Sanger, cité dans le communiqué.

 

Aux Etats-Unis, 20% des prêts octroyés par la banque

Entre 2011 et 2016, des employés de Wells Fargo ont ouvert deux millions de comptes fictifs au nom de leurs clients et en leur facturant leurs services afin d'atteindre leurs objectifs commerciaux et toucher des bonus. Dans la foulée, environ 5.300 employés ont été licenciés pour avoir pris part à ces malversations.

 

La banque, qui octroie un prêt sur cinq aux Etats-Unis, a réglé une amende de 185 millions de dollars pour solder une partie de ce contentieux mais reste visée par une enquête judiciaire. Mis sous pression, John Stumpf a dû présenter ses excuses lors d'une audition la semaine dernière devant des élus du Congrès, dont certains ont réclamé sa démission.

 

L'ex-patronne de la banque de détail aussi dans le viseur

Le conseil d'administration de la banque n'évoque par explicitement ce scénario dans son communiqué mais indique qu'il prendra toutes les mesures "jugées adéquates" à l'issue de l'enquête interne. L'organe de direction a également privé l'ex-patronne de la banque de détail, Carrie Tolstedt, partie à la retraite en juillet, de 19 millions de dollars de stock-options, indique le communiqué. Elle ne percevra par ailleurs ni bonus ni indemnités de départ.

Wells Fargo, dont le premier actionnaire est le milliardaire Warren Buffett, abrite 40 millions de comptes bancaires ouverts par les particuliers aux Etats-Unis.

 

 

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George Soros : le masque tombe

Les révélations fracassantes de DC Leaks font exploser la démarche complotiste du milliardaire juif américain d'origine hongroise George Soros

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L’Italie au bord de la faillite bankster !

L’Italie au bord de la faillite bankster ! | Bankster | Scoop.it

Pendant que les médias ne parlent que de terrorisme 24h24, l’Italie est en train de couler et son système bancaire avec. Sa plus ancienne banque est dans le rouge et ne risque pas de passer les prochains stress tests. Si l’Italie tombe, ce ne sera pas comme pour la Grèce, le choc ne sera pas supportable pour l’UE. Ils iront piller les comptes des plus faibles au lieu de faire payer le crime des banksters. À part ça, tout va bien dans le meilleur des mondes. 

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La France, médaille de bronze de la finance

La France, médaille de bronze de la finance | Bankster | Scoop.it
En 2016, les actionnaires devraient se partager quelque 1 028 milliards d’euros, soit la moitié de la richesse produite dans l’Hexagone. Championne d’Europe, la France se distingue.
Nausée matinale, après la publication des dividendes versés dans le monde au cours du deuxième trimestre de cette année. Selon Henderson Global Investors, les actionnaires des 1 200 plus grosses entreprises du monde se sont partagés entre avril et juin 372 milliards d’euros. 8,6 milliards de plus qu’au deuxième trimestre 2015 (+ 2,3 %). Si bien que l’année en cours devrait rapporter au total quelque 1 028 milliards d’euros de dividendes partout dans le monde, soit près de la moitié des richesses produites en France. Un chiffre toutefois décevant pour ce cabinet, qui tablait sur des dividendes atteignant 1 046 milliards d’euros en 2016. Pourtant, aucune Pamela Anderson à l’horizon pour dénoncer le gavage. Les actionnaires se goinfrent en toute impunité. Infâme quant on sait que 239 milliards d’euros par an d’investissement pendant les quinze prochaines années permettrait d’éliminer la faim dans le monde d’ici à 2030, dixit l’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et qu’en 2015, 700 millions de personnes vivaient avec moins de 1,70 euro par jour. Dans son rapport publié en début d’année, l’ONG Oxfam démontrait que seules 62 personnes détiennent autant que la moitié de la population, alors qu’en 2010 ils étaient 388. De telle sorte que la moitié la plus pauvre a bénéficié de moins d’1% de l’augmentation totale des richesses mondiales depuis 2000.
 
Et, une fois n’est pas coutume, c’est en Europe que les actionnaires se goinfrent le plus avec 124,1 milliards d’euros accumulés en seulement trois mois, en hausse 4,1 % par rapport au deuxième trimestre 2015. Un pays se distingue particulièrement, celui où la finance n’a plus rien à craindre : les dividendes français « ont augmenté de 11,2 %, pour atteindre 40 milliards de dollars (35 milliards d’euros - NDLR), un résultat que seuls les Pays-Bas et la Corée du Sud ont réussi à surpasser, même si la contribution de ces derniers au total général mondial a toutefois été bien inférieure à celle de la France », affirme Henderson Global Investors.
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1 % de la population possède 50 % de la richesse du monde, et il y a une appli pour l'expliquer

1 % de la population possède 50 % de la richesse du monde, et il y a une appli pour l'expliquer | Bankster | Scoop.it
En ces temps de Nuit Debout et de préparations de la prochaine présidentielle, certains à gauche veulent faire un travail de pédagogie numérique. C'est le cas de Patrick Godeau, un développeur Français qui a créé l'application « 99% », pour expliquer et visualiser simplement les inégalités économiques dans le monde.
Jacques Le Bris's insight:

 

99% Patrick Godeau

L'application 99% présente une synthèse des statistiques sur la répartition des revenus et des richesses en France et dans le monde. 

 

 

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Le lanceur d'alerte des Panama Papers : "Le symptôme de la décadence morale de notre société" 

Le lanceur d'alerte des Panama Papers : "Le symptôme de la décadence morale de notre société"  | Bankster | Scoop.it

Pour la première fois, l'individu anonyme à l'origine du scandale des "Panama papers" prend la parole. "Les banques, les régulateurs financiers et les autorités fiscales ont échoué", constate celui qui se fait appeler "John Doe" et qui a fait fuiter les 11,5 millions de documents du cabinet panaméen Mossack Fonseca.

 

C'est un long manifeste écrit en anglais que publie vendredi le journal allemand Süddeutsche Zeitung, et traduit par Le Monde. Son auteur? Le lanceur d'alerte des "Panama Papers", qui reste anonyme et se fait appeler "John Doe". Il revient pour la première fois sur les raisons qui l'ont poussé à transmettre 11,5 millions de documents du cabinet panaméen Mossack Fonseca, révélant l'existence de nombreuses sociétés offshore partout dans le monde. L'individu fait le constat d'une "corruption massive et généralisée".

"Je ne travaille ni n’ai jamais travaillé pour un gouvernement ou un service de renseignement"

"Les sociétés-écrans sont souvent utilisées pour de l’évasion fiscale, mais les 'Panama papers' montrent sans l’ombre d’un doute que, bien qu’elles ne soient pas par définition illégales, ces structures sont associées à une large palette de crimes qui vont au-delà de l’évasion fiscale. J’ai décidé de dénoncer Mossack Fonseca parce que j’ai pensé que ses fondateurs, employés et clients, avaient à répondre de leur rôle dans ces crimes, dont seuls quelques-uns ont été révélés jusqu’à maintenant", écrit-il. Ce dernier tient à préciser : "Que ce soit clair : je ne travaille ni n’ai jamais travaillé pour un gouvernement ou un service de renseignement, ni directement ni en tant que consultant. Mon point de vue est personnel, tout autant que ma décision de partager les documents avec la Süddeutsche Zeitung et le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), non pas dans un dessein politique, mais simplement parce que j’ai suffisamment compris leur teneur pour me rendre compte de l’ampleur des injustices qu’ils dépeignaient." 

Le "corbeau" se dit ainsi "prêt à coopérer avec les autorités dans la mesure de [ses] moyens", même s'il s'inquiète du sort des précédents lanceurs d'alerte, citant Edward Snowden ou le Français Antoine Deltour. "J’appelle la Commission européenne, le parlement britannique, le Congrès américain et toutes les nations à adopter les mesures qui s’imposent non seulement pour protéger les lanceurs d’alerte, mais aussi pour mettre un terme aux abus mondialisés des registres du commerce", déclare-t-il encore. Avant de se faire plus sévère : "Face à la couardise des politiques, il est tentant de céder au défaitisme, de dire que le statu quo reste fondamentalement inchangé, alors que les 'Panama papers' sont le symptôme évident de la décadence morale de notre société." 

"L’effondrement est systémique"

Les responsables politiques ne sont d'ailleurs pas son unique cible. "Les banques, les régulateurs financiers et les autorités fiscales ont échoué (...) Des tribunaux désespérément obsolètes et inefficaces ont échoué (...) Les médias ont échoué", déclare-t-il, évoquant notamment ces rédacteurs en chef qui "ont choisi de ne pas exploiter" les "Panama papers". "Mais c’est avant tout la profession juridique qui a échoué", poursuit-il, avant d'ajouter : "L’expression 'déontologie juridique', sur laquelle sont basés les codes de conduite et les permis d’exercer, est devenu un oxymore. Mossack Fonseca ne travaillait pas seule : malgré des amendes répétées et des violations de régulations étayées, elle a trouvé dans presque chaque pays du monde des alliés et des clients auprès de cabinets d’avocats de premier plan."

"Big Joe" en tire une conclusion : "L’ampleur terrifiante du tort que cela cause au monde devrait tous nous faire ouvrir les yeux. Mais qu’il faille attendre qu’un lanceur d’alerte tire la sonnette d’alarme est encore plus inquiétant. Cela montre que les contrôles démocratiques ont échoué, que l’effondrement est systémique, et qu’une violente instabilité nous guette au coin de la rue", affirme le lanceur d'alerte, pour qui l'injustice et l'inégalité sont les terreaux de la révolution. Ce qui lui fait dire que "la prochaine révolution sera numérique".

Arnaud Focraud

 

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Goldman Sachs et JP Morgan mettent le paquet (d'argent) pour que l'Angleterre reste en Europe

Goldman Sachs et JP Morgan mettent le paquet (d'argent) pour que l'Angleterre reste en Europe | Bankster | Scoop.it

BREXIT - La City ne voit pas du tout le Brexit d'un bon oeil. De plus en plus nerveux à mesure que la perspective du référendum britannique sur la sortie de l'Europe se rapproche, le secteur bancaire a sorti le chéquier pour militer à sa façon.

Selon Bloomberg Business, la banque d'affaires Goldman Sachs, l'une des plus riches de Wall Street, a fait un don de plusieurs centaines de milliers de livres à Britain Stronger in Europe, un lobby qui fait campagne contre le Brexit.

Le montant précis de la donation n'a pas été divulgué puisqu'il ne s'agit pas d'un parti politique. Mais pour Goldman Sachs, qui compte 6000 employés sur 34.000 en Grande-Bretagne, l'enjeu est de taille. Tout comme pour ses concurrentes JP Morgan et Bank of America Merril Lynch, qui doivent à leur tour signer un chèque dans les prochains jours.

Ce n'est pas la première fois que le secteur bancaire montre des signes de fébrilité. Début 2015, la Deutsche Bank a été l'une des premières à dégainer, estimant devoir rapatrier à Francfort une partie de ses 9000 employés anglais en cas de Brexit.

Le référendum pourrait avoir lieu dès le mois de juin

Promis par David Cameron avant fin 2017, le référendum sur l'appartenance à l'Union européenne pourrait se tenir dès le mois de juin de cette année, croit savoir The Guardian. Le premier ministre britannique, opposée à la sortie de l'UE, estimerait que l'enlisement de la crise des réfugiés joue contre lui.

Réuni au Forum économique de Davos, en Suisse, plusieurs leaders européens, dont Manuel Valls, ont espéré ce 21 janvier que l'Union parviendrait à éviter le "drame" d'un Brexit, une des nombreuses menaces qui plane sur le continent, avec notamment la crise des migrants.

"Voir partir la Grande-Bretagne de l'UE serait un drame (...) nous devons tout faire pour que la Grande-Bretagne et le peuple britannique restent dans l'UE, évidemment pas à n'importe quel prix", a déclaré le Premier ministre devant le forum économique mondial.

Un Brexit serait "une catastrophe", a abondé le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble, présent à ses côtés avec les chefs de gouvernements grecs et néerlandais pour débattre de l'avenir de l'Europe.

Le Premier ministre David Cameron, qui doit s'exprimer devant les leaders mondiaux réunis à Davos en début d'après-midi, a engagé son pays dans la voix d'un référendum d'autodétermination sur la participation à l'Union européenne.

S'il parvient à obtenir de ses partenaires européens quelques réformes institutionnelles, ce référendum pourrait avoir lieu cette année et David Cameron ferait campagne pour le maintien, alors que la pression politique monte en Grande-Bretagne. Il y aura un sommet en février pour discuter de ces réformes voulues par Londres.

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Un référendum en Suisse pour interdire aux banques la création monétaire

Un référendum en Suisse pour interdire aux banques la création monétaire | Bankster | Scoop.it

La Suisse tiendra un referendum pour décider sur la question de l’interdiction de la création monétaire aux banques.

Le gouvernement fédéral suisse a confirmé jeudi qu’il tiendra le référendum, suite à la signature de plus de 110 000 personnes d’une pétition appelant à réserver la création monétaire du système financier seulement à la banque centrale.

La campagne – conduite à travers l’initiative Swiss Sovereign Money, aussi connue en tant que Vollgeld Initiative – est conçue pour limiter la spéculation financière en exigeant aux banques privées d’avoir des réserves couvrant 100% de leurs dépôts.

Le groupe de campagne a précisé : « les banques n’auront plus le droit de créer la monnaie pour eux-mêmes, ils seront uniquement autorisés à prêter de l’argent qu’ils auront reçu des épargnants ou d’autres banques ».

Sous la démocratie directe suisse, un référendum peut avoir lieu si une pétition collecte 100 000 signatures dans les 18 mois qui suivent son lancement.

En cas de succès, la loi sur la souveraineté monétaire accordera à la Banque Nationale Suisse le monopole de la création monétaire, sous forme physique et électronique, « alors que la décision concernant l’introduction du nouvel argent dans l’économie reviendra au gouvernement » a dit Vollgeld.

L’idée de réserver la création monétaire aux banques centrales est apparue dans les années 30 et a été soutenue par le renommé économiste américain Irving Fischer, comme une façon d’éviter les bulles des prix des actifs et de limiter les crédits imprudents.

Dans les économies de marché modernes, les banques centrales contrôlent la création des billets et des pièces de monnaie, mais pas la création de tout l’argent, qui a lieu quand une banque commerciale accorde un crédit. Les banques centrales essayent d’influencer la masse monétaire avec une politique monétaire et des outils de régulation.

La BNS a été fondée en 1891, avec le pouvoir exclusif de frapper la monnaie et d’imprimer les billets. Mais plus de 90% de l’argent en circulation en Suisse est sous forme « électronique », créée par les banques privées plutôt que par la banque centrale.

La campagne Swiss Sovereign Money soutient que c’est « suite à l’émergence des transactions par payement électronique, les banques ont saisi l’opportunité pour recommencer à créer leur argent ».
« La décision prise par le peuple en 1891 est tombée dans l’oubli. »

Ce n’est pas le premier référendum sur des sujets monétaires en Suisse. L’année dernière, le pays a rejeté à plus de 78% une loi pour que la banque centrale augmente ses réserves d’or de 7% à 20%.

Contrairement au vote sur l’or – qui a été perçu comme un signe précurseur du retour de l’étalon-or en Suisse – les économistes ont été plus accueillants pour l’idée de « Monnaie Pleine » pour stabiliser l’économie et éviter un excès de croissance des crédits.

L’Islande – qui a vu son système bancaire s’effondrer spectaculairement en 2008 – a également envisagé l’abolition de la création monétaire privée et la fin du système de réserves fractionnaires.

 
La date du référendum n’a pas encore été fixée.

 

Par Mehreen Khan

Traduction : Felipe, pour le Cercle des Volontaires.

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