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BNP Paribas, HSBC, JPMorgan, Bank of America : les amendes bancaires sont de plus en plus salées aux Etats-Unis

BNP Paribas, HSBC, JPMorgan, Bank of America : les amendes bancaires sont de plus en plus salées aux Etats-Unis | Bankster | Scoop.it

Pour le même délit que BNP Paribas, la banque néerlandaise ING avait en 2012 versé 619 millions de dollars et la britannique Standard Chartered 670 millions de dollars.


Les projecteurs sont braqués sur BNP Paribas. Quel sera le montant de l'amende que les Etats-Unis vont lui infliger ? Pourtant, d'autres banques avant elle ont été tout aussi sévèrement sanctionnées. Petit tour d'horizon.

"Aujourd'hui la plus grande banque française et d'Europe est menacée de sanctions considérables", déplore le Ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur Twitter. Tous les yeux semblent rivés sur BNP Paribas. L'interrogation sur le montant de l'amende dont elle pourrait écoper persiste. Dernière estimation en date: la banque pourrait devoir débourser quelque 16 milliards de dollars. Une somme astronomique ? Certes. Pourtant d'autres banques avant elle ont dû mettre la main au porte-monnaie pour des montants tout aussi considérables (voire plus encore). La Tribune fait le point.

  • Bank of America: 37 milliards de dollars

La banque américaine, poursuivie pour des crédits hypothécaires douteux, serait prête à mettre une fois de plus la main au portefeuille. Une information révélée par le Wall Street Journal et confirmée par le Financial Times, selon laquelle Bank of América accepterait de son propre chef de mettre 12 milliards de dollars sur la table, contre les 9,5 milliards précédemment évoqués, afin de conclure une longue enquête au civil.

 >> Bank of America prête à débourser 12 milliards ?

La deuxième banque américaine a déjà déboursé 25 milliards de dollars en amendes et accords divers depuis 2009 selon les calculs du quotidien britannique. Au total, avec cette nouvelle facture, la note s'élèverait ainsi à quelque 37 milliards de dollars.

  •  JP Morgan: 14 milliards de dollars

De son côté, la banque d'affaires américaine a trouvé un terrain d'entente fin 2013 avec la justice américaine afin de solder une série de prêts hypothécaires risqués (subprimes). Il s'agissait à l'époque de la plus forte somme jamais versée par une compagnie américaine dans ce genre d'accord avec le gouvernement. Un accord dont l'opacité a été pointée du doigt par l'ONG Better Markets, qui milite pour la réforme des marchés financiers.

Sur les 13 milliards de dollars, 4 milliards seraient destinés à la FHFA, qui abandonnerait ainsi ses poursuites contre la banque, 4 autres milliards seraient destinés à dédommager des consommateurs lésés et 5 milliards correspondraient à des amendes.

>> L'amende record infligée à JPMorgan contestée par une ONG

Mais ce n'est pas tout. JP Morgan aurait versé plus d'un milliard de dollars dans le cadre de l'affaire de la "Baleine de Londres", pour sa "conduite imprudente".  Au total, la banque aurait donc déboursé plus de 14 milliards de dollars.

  • Crédit Suisse: 2,6 milliards de dollars

La Suisse n'est pas en reste. La banque helvétique a en effet accepté de payer une amende de près de 2 milliards d'euros après avoir reconnu devant la justice américaine avoir incité des clients américains à pratiquer l'évasion fiscale.

>> Crédit Suisse plaide coupable d'évasion fiscale et accepte de payer 2,6 milliards de dollars

  • Deutsche Bank : 4,1 milliards de de dollars

Du côté de l'Allemagne, les scandales ont coûté à la première banque du pays 1,6 milliard d'euros en 2012. A ceci s'ajoute le montant de l'amende de 1,4 milliard d'euros que la Deutsche Bank s'est vue infliger pour mettre un terme au litige avec 'agence fédérale américaine pour le financement du logement portant sur des prêts hypothécaires. Au total, la facture s'élève donc à quelque 3 milliards d'euros (soit un peu plus de 4 milliards de dollars) pour la banque.

  • HSBC: 2,4 milliards de dollars

Une filiale américaine de la banque britannique, Household International, spécialisée dans le crédit immobilier à risque, a elle aussi été condamnée en 2013 à verser plus de 2,4 milliards de dollars de dommages et intérêts pour avoir trompé quelque 11.000 plaignants sur la qualité de ses actifs entre 1997 et 2002.

  • UBS: 1,7 milliard de dollars

La banque suisse a accepté de payer, fin août 2013 quelque 4,6 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites de 50 Etats américains qui l'accusent d'avoir laissé des salariés non qualifiés accepter des ordres d'achat ou de vente de titres financiers.
Un montant quxquels s'ajoutent ceux de 120 millions de dollars pour clore une plainte d'investisseur sur des produits structurés de la banque Lehman Brothers, et un autre de 50 millions de dollars pour mettre fin à des accusations de mensonges à des investisseurs concernant des crédits hypothécaires.

Mais surtout, la banque a accepté de verser 1,5 milliard de dollars aux autorités américaines au titre de sa manipulation du taux interbancaire Libor. Ce qui, au total, porte le montant de ses amendes à plus de 1,6 milliard de dollars.

  • RBS: 615 millions de dollars

 Le 6 février 2013, Royal Bank of Scotland avait accepté de verser aux autorités américaines et britanniques des pénalités de 615 millions de dollars, au titre de son rôle dans le scandale de la manipulation du taux interbancaire Libor, le taux d'intérêt de référence du marché monétaire.

  • Barclays: 500 millions de dollars

La banque britannique a accepté de verser 453 millions de dollars pour la même affaire. Un montant auquel s'ajoute celui de 32 millions d'euros (soit 43,6 millions de dollars) d'amende réclamés fin mai par l'autorité de conduite financière britannique pour des manquements sur le marché de l'or. Au total, le montant frise donc les 500 millions de dollars.

>> Marché de l'or: Barclays condamnée à 32 millions d'euros d'amende

Enfin, pour le même délit que BNP Paribas, la banque néerlandaise ING avait en 2012 versé 619 millions de dollars et la britannique Standard Chartered 670 millions de dollars.

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89% of Europeans want Bank(st)ers Behind Bars

89% of Europeans want Bank(st)ers Behind Bars | Bankster | Scoop.it

Les banquiers reconnus coupables de fraudes ou de manipulations des marchés devraient-ils encourir des sanctions pénales, dont des peines de prison ? A cette question posée par un institut de sondage (en ligne) britannique, YouGov, 89% des interrogés répondent oui. Le sondage a été mené début octobre auprès d’un panel représentatif dans trois pays – France, Allemagne et Royaume-Uni – pour l’organisation non gouvernementale Avaaz, basée à New York.

Les Français sont les plus indulgents envers leurs banquiers voyous : 56% sont favorables à des peines de prison, contre 60% en Allemagne et 70% au Royaume-Uni. Parmi les banques suspectées d’avoir commis les « pires abus du système financier », les sondés français placent la Société générale très largement en tête, suivie par BNP-Paribas et le Crédit agricole. Même logique au Royaume-Uni et en Allemagne où Barclays – impliquée dans des manipulations à grande échelle – et la Deutsche Bank – pourvoyeuse comme Goldman Sachs aux Etats-Unis de crédits pourris – sont particulièrement pointées du doigt.

Côté régulations, les sondés ne se font pas vraiment d’illusions. « Concernant les lois régulant le système bancaire, qui estimez-vous que le gouvernement écoute le plus ? » 67% des Allemands, 64% des Britanniques et 49% des Français répondent « les grandes banques ». Un relatif brin d’utopie demeure cependant : 27% des Français pensent que le gouvernement écoute encore « les gens ordinaires », contre 11% des Allemands et… 3% des Britanniques. Réalisme ou fatalisme ?

Par Ivan du Roy sur http://www.bastamag.net/article2698.html

 

 

[Note du Curateur] Signez la pétition !

http://www.avaaz.org/en/bankers_behind_bars_f/

 

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La crise de l'euro: Les banksters* de la Cité : Le déclin de Barclays

La crise de l'euro: Les banksters* de la Cité : Le déclin de Barclays | Bankster | Scoop.it

Il y a une odeur de pourriture qui s’exhale des banques de ce que les londoniens appellent "la Cité", l’odeur intense du dégoût que suscitent les vieilles entourloupes des vieux routiers en filouterie. La démission cette semaine de Bob Diamond, le directeur général de Barclays, n’aurait pas dû faire l’effet d’une bombe après des années de gestion douteuse, mais le public n’est pas encore complètement vacciné contre le cinéma des banquiers. L’ancien directeur général de Barclays, qui a quitté son poste mardi dernier sous la pression de la Banque d’Angleterre et du régulateur financier a plus ou moins reconnu que le Libor, le taux d’échange interbancaire londonien, avait été fréquemment manipulé par la banque. Ce comportement a valu à Barclay des amendes de la part des régulateurs de deux côtés de l’Atlantique qui avoisinent les 441 millions de dollars. Truquer le taux était, semble-t-il, la devise de la banque.
Une cascade de démissions s’en est suivie - le président Marcus Agius, qui venait de la banque Lazard est parti lundi, et, mardi, le départ de Diamond a été accompagné de celui du directeur des opérations Jerry del Missier. Diamond, quant à lui, a tenté sans grand succès de convaincre le Comité du  Trésor qu’il ne savait pas que le taux avait été truqué en octobre 2008.
L’incursion dans les bas-fonds bancaires a soulevé toujours plus de boue quand il est apparu que Paul Tucker de la Banque d’Angleterre avait relevé que les taux de prêt aux autres banques étaient anormalement bas et qu’il en avait, semble-t-il, parlé à Diamond en octobre 2008. Tucker, l’adjoint du directeur général de la Banque, a expliqué que des "experts de Whitehall" trouvaient que le taux Libor de Barclay était tout simplement trop haut.
La fine équipe de Barclays a essayé de faire porter à la Banque d’Angleterre** le chapeau pour ce qu’elle avait fait ainsi que pour le désespoir suscité par la tourmente de la crise économique qui a suivi la faillite de Lehman Brothers. Pour échapper à un plan de sauvetage sous l’égide de l’état et à la nationalisation, Barclays a décidé de convaincre le Qatar et Abu Dhabi d’investir dans la banque. Comme l’a dit Diamond : "La situation était très très critique. Cela a probablement été la semaine la plus critique de l’histoire de Barclays et de l’histoire des marchés financiers."
La différence entre Barclays d’il y a 320 ans et la banque aux abois d’aujourd’hui est immense. C’est l’histoire du secteur bancaire en son entier : les métiers traditionnels de la banque ont été marginalisés au profit des investissements spéculatifs. En 2008, Barclays est devenu une banque d’investissements transatlantique géante en se saisissant des actifs de Lehman Brothers en faillite (Reuters, 6 juillet). Dès lors, la banque était entrée inexorablement et agressivement dans le monde du marché de la dette.

Il n’y a pas de limite à ce que la Cité est capable de faire pour préserver son image fétide.

(...)

 

* amalgame de banquier et gangster

** http://www.liberation.fr/economie/2012/07/04/liborgate-vers-un-scandale-politique-en-grande-bretagne_831105

 

 

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Nicolas Doze - Banksters Euribor Libor, les élites mafieuses

Le 20-07-2012...
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Manipulation du Libor les banquiers gangsters = banksters

18-07-2012 Videz vos comptes avant le crash final des banques ! Pour plus d'infos et des explications allez sur le blog de Pierre Jovanovic, il y a urgence, dépêchez-vous ! http://www.jovanovic.com/blog.htm

 

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Deux infographies pour comprendre le scandale du Libor

Deux infographies pour comprendre le scandale du Libor | Bankster | Scoop.it
Avec le scandale du Libor, la presse économique et financière n'a pu developper cette actualité sans s'atteler préalablement à expliquer ce qu'est le Libor, comment est-il calculé et quelles sont les manipulations qui l'ont affecté.
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Ces banques susceptibles d'avoir manipulé le Libor

Ces banques susceptibles d'avoir manipulé le Libor | Bankster | Scoop.it
Barclays décapitée, Citi et JPMorgan sous le coup d'enquêtes, des têtes qui tombent à la Deutsche Bank… Les banques soupçonnées d'avoir triché sur ce taux clé dans la finance mondiale sont sous les projecteurs.

 

L'affaire du Libor qui ébranle la planète finance grossit. Pour l'instant, Barclays est la seule à avoir admis avoir «tenté de manipuler» les taux interbancaires Libor et participé à ce «crime du siècle». Mais la banque britannique ne peut pas avoir agi seule, compte tenu de la manière dont sont calculés ces taux interbancaires, sur la base desquels plusieurs centaines de milliers de milliards d'euros de prêts à court terme sont accordés.

(...)

 

Le Libor est fixé tous les matins. Il représente la moyenne des taux annoncés par un panel de banques. Par exemple, le Libor en livre sterling est le résultat des estimations livrées par 16 banques. Celui en euro est constitué de 15 estimations. Grosso modo, concernant les devises les plus importantes (dollar américain, livre sterling, euro, franc suisse et yen), les banques systématiquement représentées sont: Barclays, HSBC et Royal Bank of Scotland côté britannique, UBS pour la Suisse, Deutsche Bank en Allemange, et Société générale côté français.

La banque française, dans son dernier rapport annuel, précise comme ses homologues avoir «reçu des demandes d'information» concernant ces éventuelles manipulations de certains taux Libor et Euribor (équivalent du Libor pour les prêts interbancaires en euro). «Société générale coopère pleinement avec (les) autorités», peut-on lire à la 40e page.

 

(...)

 

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Scandale Euribor - Libor : amende record pour 8 banques, dont Société Générale

Scandale Euribor - Libor : amende record pour 8 banques, dont Société Générale | Bankster | Scoop.it

La Commission européenne a infligé mercredi des amendes à huit établissements financiers, dont la Société Générale, pour avoir manipulé les taux interbancaires en euros (Euribor) et en yens (Libor et Tibor), pour un montant total record de 1,7 milliard d’euros.

Le verdict est tombé et il s’avère lourd. La Commission européenne a en effet condamné à un montant d’amendes record de 1,7 milliard d’euros à huit établissements financiers pour avoir manipulé les taux interbancaires en euros (Euribor) et en yens (Libor et Tibor).

La Commission n’avait jamais jusqu’ici infligé des amendes pour un montant cumulé aussi élevé dans des cas d’entente et abus de position dominante, a souligné le commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia. « Notre décision a une double ambition : punir et dissuader », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.

Au total, quatre institutions financières ont participé à l’entente concernant l’Euribor et six à celle concernant le Libor et le Tibor. Parmi les établissements visés figurent notamment la Société Générale. Visée uniquement dans l’enquête sur l’Euribor, la banque française été condamnée à une amende de 446 millions d’euros.

Deutsche Bank devra payer 725 millions d’euros

De son côté, Deutsche Bank, visée dans les deux enquêtes, devra à elle seule s’acquitter d’une amende totale de 725 millions d’euros. La britannique Royal Bank of Scotland (RBS), condamnée dans les deux affaires, devra payer 391 millions d’euros.

Dans le cas de l’Euribor, la banque britannique Barclays a bénéficié d’une immunité et ne paiera pas d’amende pour avoir révélé l’existence de l’entente à la Commission. Outre Deutsche Bank (466 millions d’euros) et Société générale, RBS a été condamnée à 131 millions d’euros.

Deutsche Bank, RBS et Société générale ont vu leurs amendes réduites de 10% pour avoir coopéré à l’enquête. Dans la même enquête, une procédure a été ouverte à l’encontre de la française Crédit Agricole, de la britannique HSBC et de l’américaine JPMorgan et se poursuivra dans le cadre de la procédure normale.

UBS et Rabobank épargnées

Dans le cas des taux d’intérêts libellés en yens (Libor et Tibor), la banque suisse UBS ne paiera pas d’amende après avoir révélé les infractions à la Commission. Outre Deutsche Bank (259 millions) et RBS (260 millions), sont concernés JPMorgan (80 millions), l’américaine Citigroup (70 millions) et le courtier britannique RP Martin (247.000 euros). Dans cette enquête, une procédure a été ouverte à l’encontre du courtier en liquidités Icap et se poursuit.

La banque néerlandaise Rabobank, qui a obtenu des accords à l’amiable pour payer 774 millions d’euros dans trois pays pour manipulation du Libor, n’a pas été condamnée par la Commission européenne car « elle n’était pas impliquée dans les activités de cartel selon notre enquête », a expliqué Joaquin Almunia.

L’affaire du Libor a déjà donné lieu à de très grosses amendes dans différents pays. UBS a déjà dû payer un milliard de francs suisses, RBS 600 millions de dollars et Barclays environ 450 millions de dollars. M. Almunia a précisé que la Commission enquêtait actuellement sur de possibles manipulations du franc suisse et « n’excluait pas d’autres investigations du même ordre sur des activités de manipulation des indices de référence ».

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Bankster, le Jackpot de l'économie criminelle

Bankster, le Jackpot de l'économie criminelle | Bankster | Scoop.it

Les Prime Banks anglo-saxonnes sont-elles devenues la forme la plus achevée de la grande criminalité organisée ?

 

 

La question, un brin loufoque voire franchement polémique de prime abord, l’est nettement moins si l’on examine leur comportement au cours des 15 dernières années.

  

Comme chacun peut le découvrir avec effroi ou résignation à la lumière de l’actualité planétaire accessible via Internet, le « marché » de la grande criminalité organisée s’est lui aussi mondialisé. Au sein de ce marché global, l’évolution du « segment » de la délinquance ou, plus grave, de la criminalité dites « en col blanc » est fascinante de ce point de vue.

 

En termes « darwiniens » c’est à dire considérés du point de vue de leur aptitude à perdurer et prospérer dans un environnement socio-économique préexistant, ce sont précisément les actes revêtant une qualification pénale commis par ces banques et leurs cols blancs qui remportent le « jackpot de l’évolution criminelle ». C’est bien simple, ils connaissent une progression exponentielle.

 

 

Le crime organisé comme business model bancaire

 

Pour des raisons tenant en particulier à l’existence des fameuses « class-actions » permettant les recours judiciaires collectifs menés pour des préjudices unitaires modestes par des cabinets d’avocats véritables mastodontes spécialisés qui carburent intégralement au success-fee, mais aussi à la plus grande sévérité apparente de leurs autorités publiques de régulation, de contrôle et de sanction dotées de ressources conséquentes, ce sont les grandes banques anglo-saxonnes présentes aux USA qui semblent majoritairement s’être laissées gagner par le crime organisé.

 

 

 

En déduire que le virus ne s’est pas encore propagé au vieux continent serait néanmoins très hasardeux. En particulier à la lumière des enquêtes en cours sur l’ahurissante manipulation du Libor, pour lesquelles, outre la HSBC, des soupçons pèsent désormais sur le Crédit Agricole, la Société Générale et la Deutsche Bank dont des traders auraient pu être membre du présumé réseau amical de Philippe Moryoussef qui faisait dans les euroswaps chez Barclays… 

 

La SocGen quant à elle, qui se veut irréprochable à défaut de compétente comme l’on sait, en particulier dans le domaine du contrôle des risques, vient de décider de son plein gré et sans admettre de faute, de rembourser 11 millions de dollars à ses clients fortunés de Hongkong sur lesquels elle avait eu la main un peu lourde de 2003 à 2006 au niveau des tarifs…

(...)

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Manuel du parfait "Bankster", leçon 1 : manipuler le Libor

Manuel du parfait "Bankster", leçon 1 : manipuler le Libor | Bankster | Scoop.it

 

4 juillet 2012, manifestation à Londres. Outre la Barclays – dont le patron, Bob Diamond, a été contraint à la démission –, il y a parmi les contrevenants des stars comme Citibank, UBS, HSBC ou Deutsche Bank (où une enquête interne vient d’être ouverte). (Will Oliver-AFP)

 

La crise met à nu les mauvaises habitudes prises par certains banquiers. Premier volet d'une série sur six combines de la délinquance financière


L’Autorité des Services financiers britannique a établi que les 16 banques qui se réunissent chaque jour à Londres pour fixer le taux auquel elles s’échangent des capitaux à court terme ont manipulé cet indice de 2005 à 2009. Une manipulation très grave car ce Libor sert de référence à des millions de contrats financiers. L’autre grande référence, l’Euribor, utilisé dans la zone euro, fait également l’objet d’une enquête. Outre la Barclays – dont le patron, Bob Diamond, a été contraint à la démission –, il y a parmi les contrevenants des stars comme Citibank, UBS, HSBC ou Deutsche Bank (où une enquête interne vient d’être ouverte). Pourquoi avoir manipulé un taux aussi sensible ?

Au plus fort de la crise financière, les banques – peut-être encouragées par la Banque d’Angleterre – se seraient entendues pour tirer les taux vers le bas. Et donner ainsi une meilleure image de leur situation financière. Sur les marchés, les rumeurs pointent notamment la Deutsche Bank – à l’époque dirigée par Josef Ackermann.

Petits arrangements entre amis

A un plus petit niveau, des traders, comme Philippe Moryoussef, employé chez Barclays entre 2005 et 2007, ont essayé d’améliorer leurs résultats. Leur spécialité : les swaps, des contrats qui permettent aux clients de transformer des crédits à taux fixe en taux variable ou l’inverse. Pour calculer le prix de l’échange, on se réfère au Libor ou à l’Euribor. C’est donc eux qui déterminent, in fine, le gain (ou la perte) du trader. Compte tenu des sommes en jeu, une petite variation –de 0,005%– peut augmenter sensiblement son bénéfice. Et donc son bonus. D’où la tentation de demander au collègue chargé de fixer l’Euribor ou le Libor de le pousser légèrement à la hausse ou à la baisse.

Le "club de gentlemen" n’inspire plus confiance

Ce faisant, les banques ont pris le risque de spolier les épargnants du monde entier qui ont placé leur argent à court terme. Les conséquences peuvent être gigantesques. Car tous les clients qui avaient des contrats indexés sur le Libor font leurs comptes. Et ceux qui estiment avoir été spoliés (comme la Ville de Baltimore ou le courtier américain Charles Schwab) engagent des recours en justice, des class actions. Le scandale du Libor pourrait coûter une dizaine de milliards d’euros aux banques selon Morgan Stanley. Sans oublier le dégât le plus grave : l’affaire risque de porter un coup fatal à l’autorégulation chère à la City. Le "club de gentlemen" n’inspire plus confiance ; pire, il fait figure d’association de malfaiteurs.

Marjory Cessac, Sophie Fay et Jean-Gabriel Fredet - Le Nouvel Observateur

 

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"Bankster" : banquier ou gangster ?

Alors que le scandale outre-Manche sur le taux interbancaire Libor éclabousse deux banques françaises, HSBC est soupçonné d'avoir aidé des clients à blanchir de l'argent. Des affaires qui vont dans le sens de la réforme et la moralisation du monde bancaire souhaité par le gouvernement.
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Nicolas Doze - Banksters les manipulations du Libor et la criminalité bancaire !

18-07-2012 Seul Pierre Jovanovic en avait parlé. Avec 1 semaine de retard Nicolas Doze se décide enfin à parler du l'arnaque gigantesque du Libor ! Ce sont des banksters, des banquiers criminels ! Des racailles en col blanc de la haute finance !

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Behind the Libor Scandal

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A settlement between the British bank Barclays and regulators may be the first in a series of cases against other banks that may have manipulated the Libor.
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Les banksters* de la Cité : Le déclin de Barclays

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Il y a une odeur de pourriture qui s'exhale des banques de ce que les londoniens appellent "la Cité", l'odeur intense du dégoût que suscitent les vieilles entourloupes des vieux routiers en filouterie.

 

La démission cette semaine de Bob Diamond, le directeur général de Barclays, n'aurait pas dû faire l'effet d'une bombe après des années de gestion douteuse, mais le public n'est pas encore complètement vacciné contre le cinéma des banquiers.

L'ancien directeur général de Barclays, qui a quitté son poste mardi dernier sous la pression de la Banque d'Angleterre et du régulateur financier a plus ou moins reconnu que le Libor, le taux d'échange interbancaire londonien, avait été fréquemment manipulé par la banque. Ce comportement a valu à Barclay des amendes de la part des régulateurs de deux côtés de l'Atlantique qui avoisinent les 441 millions de dollars. Truquer le taux était, semble-t-il, la devise de la banque.

Une cascade de démissions s'en est suivie -le président Marcus Agius, qui venait de la banque Lazard est parti lundi, et, mardi, le départ de Diamond a été accompagné de celui du directeur des opérations Jerry del Missier. Diamond, quant à lui, a tenté sans grand succès de convaincre le Comité du Trésor qu'il ne savait pas que le taux avait été truqué en octobre 2008.  

L'incursion dans les bas-fonds bancaires a soulevé toujours plus de boue quand il est apparu que Paul Tucker de la Banque d'Angleterre avait relevé que les taux de prêt aux autres banques étaient anormalement bas et qu'il en avait, semble-t-il, parlé à Diamond en octobre 2008. Tucker, l'adjoint du directeur général de la Banque, a expliqué que des "experts de Whitehall" trouvaient que le taux Libor de Barclay était tout simplement trop haut.  

La fine équipe de Barclays a essayé de faire porter à la Banque d'Angleterre** le chapeau pour ce qu'elle avait fait ainsi que pour le désespoir suscité par la tourmente de la crise économique qui a suivi la faillite de Lehman Brothers. Pour échapper à un plan de sauvetage sous l'égide de l'état et à la nationalisation, Barclays a décidé de convaincre le Qatar et Abu Dhabi d'investir dans la banque. Comme l'a dit Diamond: "La situation était très très critique. Cela a probablement été la semaine la plus critique de l'histoire de Barclays et de l'histoire des marchés financiers."

La différence entre Barclays d'il y a 320 ans et la banque aux abois d'aujourd'hui est immense. C'est l'histoire du secteur bancaire en son entier : les métiers traditionnels de la banque ont été marginalisés au profit des investissements spéculatifs. En 2008, Barclays est devenu une banque d'investissements transatlantique géante en se saisissant des actifs de Lehman Brothers en faillite (Reuters, 6 juillet). Dès lors, la banque était entrée inexorablement et agressivement dans le monde du marché de la dette.

(...)

 

Binoy Kampmark, Dissident Voice, July 6th, 2012

 

Notes
* amalgame de banquier et gangster

 

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