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Goldman Sachs et JP Morgan mettent le paquet (d'argent) pour que l'Angleterre reste en Europe

Goldman Sachs et JP Morgan mettent le paquet (d'argent) pour que l'Angleterre reste en Europe | Bankster | Scoop.it

BREXIT - La City ne voit pas du tout le Brexit d'un bon oeil. De plus en plus nerveux à mesure que la perspective du référendum britannique sur la sortie de l'Europe se rapproche, le secteur bancaire a sorti le chéquier pour militer à sa façon.

Selon Bloomberg Business, la banque d'affaires Goldman Sachs, l'une des plus riches de Wall Street, a fait un don de plusieurs centaines de milliers de livres à Britain Stronger in Europe, un lobby qui fait campagne contre le Brexit.

Le montant précis de la donation n'a pas été divulgué puisqu'il ne s'agit pas d'un parti politique. Mais pour Goldman Sachs, qui compte 6000 employés sur 34.000 en Grande-Bretagne, l'enjeu est de taille. Tout comme pour ses concurrentes JP Morgan et Bank of America Merril Lynch, qui doivent à leur tour signer un chèque dans les prochains jours.

Ce n'est pas la première fois que le secteur bancaire montre des signes de fébrilité. Début 2015, la Deutsche Bank a été l'une des premières à dégainer, estimant devoir rapatrier à Francfort une partie de ses 9000 employés anglais en cas de Brexit.

Le référendum pourrait avoir lieu dès le mois de juin

Promis par David Cameron avant fin 2017, le référendum sur l'appartenance à l'Union européenne pourrait se tenir dès le mois de juin de cette année, croit savoir The Guardian. Le premier ministre britannique, opposée à la sortie de l'UE, estimerait que l'enlisement de la crise des réfugiés joue contre lui.

Réuni au Forum économique de Davos, en Suisse, plusieurs leaders européens, dont Manuel Valls, ont espéré ce 21 janvier que l'Union parviendrait à éviter le "drame" d'un Brexit, une des nombreuses menaces qui plane sur le continent, avec notamment la crise des migrants.

"Voir partir la Grande-Bretagne de l'UE serait un drame (...) nous devons tout faire pour que la Grande-Bretagne et le peuple britannique restent dans l'UE, évidemment pas à n'importe quel prix", a déclaré le Premier ministre devant le forum économique mondial.

Un Brexit serait "une catastrophe", a abondé le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble, présent à ses côtés avec les chefs de gouvernements grecs et néerlandais pour débattre de l'avenir de l'Europe.

Le Premier ministre David Cameron, qui doit s'exprimer devant les leaders mondiaux réunis à Davos en début d'après-midi, a engagé son pays dans la voix d'un référendum d'autodétermination sur la participation à l'Union européenne.

S'il parvient à obtenir de ses partenaires européens quelques réformes institutionnelles, ce référendum pourrait avoir lieu cette année et David Cameron ferait campagne pour le maintien, alors que la pression politique monte en Grande-Bretagne. Il y aura un sommet en février pour discuter de ces réformes voulues par Londres.

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Bank of America reconnue coupable de fraude sur les subprimes

Bank of America reconnue coupable de fraude sur les subprimes | Bankster | Scoop.it

New York, correspondant

L'étau se resserre sur les banques américaines impliquées dans la crise des subprimes. L'une des plus importantes, Bank of America, a été reconnue, mercredi 23 octobre, coupable de fraude en vendant des titres hypothécaires aux organismes de refinancement Fannie Mae et Freddie Mac. C'est la première fois qu'une banque est jugée responsable dans le cadre de la crise des subprimes.

Un jury de la cour fédérale de Manhattan, à New York, a en effet estimé que Countrywide Financial Corp, une filiale de Bank of America, avait trompé les deux organismes parapublics en présentant ces actifs sous leur meilleur jour, alors qu'ils étaient en fait à hauts risques. « Presque un an, jour pour jour, après que nous avons porté plainte, un jury a unanimement estimé que Countrywide, Bank of America et une cadre supérieure, Rebecca Mairone, devaient être tenus responsables de prêts désastreux et de l'absence systématique de toute vérification » sur leur qualité, a commenté le procureur fédéral de New York, Preet Bharara.

Tout au long du procès, les procureurs fédéraux ont accusé la dirigeante de Countrywide d'avoir produit en série quantité de prêts immobiliers qui avaient d'infimes chances d'être remboursés. Le programme mis en place était surnommé « The Hustle », c'est-à-dire l'embrouille, ou encore la « High-Speed Swim Lane » ou « HSSL », la ligne de nage ultra-rapide. C'est un ancien cadre de Countrywide, Edward O'Donnell, qui a permis de découvrir le pot aux roses.

L'établissement traitait le contrôle de la qualité et de l'émission des prêts de façon expéditive, afin d'en accélérer la production. John Boland, un ancien employé de Countrywide, qui était cité comme témoin, a expliqué que les spécialistes des prêts HSSL n'étaient pas autorisés à rentrer dormir chez eux pour la nuit tant qu'ils n'avaient pas approuvé les crédits. Le témoin s'était plaint de ces méthodes à ses supérieurs à plusieurs reprises et avait trouvé « hallucinant » d'apprendre que deux employés qui avaient critiqué le procédé avaient été par la suite licenciés.

Un véritable travail à la chaîne, donc, où les employés pouvaient accorder un prêt par jour. Au total, 28 800 prêts ont été ainsi traités. Les délais de validation étaient passés soudainement de soixante jours à seulement dix jours. Lorsque ceux-ci ont dû être revendus par Fannie Mae et Freddie Mac, les pertes se sont élevées à 1 milliard de dollars (725 millions d'euros).

« VACHE À LAIT »

Bank of America conteste cette évaluation, ainsi que le nombre de prêts incriminés, et affirme que les pertes des organismes de refinancement parapublics ne dépassent pas 131 millions de dollars. « La décision du jury ne concerne qu'un seul programme de Countrywide, qui a duré plusieurs mois et qui s'est arrêté avant l'acquisition par Bank of America », s'est défendu un porte-parole de la banque, qui a indiqué par courriel que l'établissement envisage de faire appel du jugement.

Countrywide a été racheté par Bank of America en 2008 pour 4 milliards de dollars. Le programme « Hustle » avait été lancé en août 2007, c'est-à-dire juste au moment de l'explosion de la bulle immobilière. « Pressée de générer de l'argent facile sur des prêts immobiliers à la veille de la crise financière, Bank of America a racheté Countrywide, pensant qu'il avait avalé une vache à lait », a déclaré le procureur. « Ces bénéfices ont toutefois été obtenus par la fraude, a estimé le jury », a rappelé M. Bharara. Mais la « vache à lait » est en train de se transformer en cauchemar pour Bank of America. Le montant des amendes et des accords à l'amiable pour éteindre les poursuites s'élèverait à une cinquantaine de milliards de dollars, selon plusieurs analystes.

Tous les regards se tournent maintenant vers JPMorgan Chase, également soupçonné d'avoir émis des produits financiers adossés à des prêts hypothécaires toxiques à la veille de l'éclatement de la bulle immobilière en 2007. La vente de ces produits avait lésé Freddie Mac et Fannie Mae, qui ont ensuite dû être renfloués par la puissance publique à hauteur de 188 milliards de dollars.

JPMorgan est sur le point de trouver un accord avec la justice américaine pour stopper les poursuites civiles contre le versement de 13 milliards de dollars. Mais cette procédure laisse pendantes les charges criminelles, qui font l'objet d'une enquête menée par un tribunal de Sacramento (Californie).

Pour l'anecdote, Rebecca Mairone, l'ex-cadre supérieure de Countrywide, a ensuite été embauchée par JPMorgan, d'abord au département prêts immobiliers de la banque puis comme cadre administratif. Interrogé sur les conséquences de la décision de mercredi sur son avenir au sein de JPMorgan, un porte-parole a déclaré que l'affaire allait être examinée.

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GEAB N°65 Crise systémique globale / Second semestre 2012 – Convergence de quatre facteurs explosifs : Banques-Bourses-Retraites-Dettes

GEAB N°65 Crise systémique globale / Second semestre 2012 – Convergence de quatre facteurs explosifs : Banques-Bourses-Retraites-Dettes | Bankster | Scoop.it
Exposition des banques US aux produits dérivés au 31/12/2010 - Sources : Dpt of Treasury/Mybudget360, 11/2011
Dettes : dettes publiques difficilement maîtrisables et dettes privées destructrices… les créanciers s'approchent douloureusement de l'heure des comptes et les peuples d'une explosion de colère

LEAP/E2020 l'a annoncé dès 2008 et répété depuis à de nombreuses reprises. Il y avait environ 30 000 milliards USD d'actifs-fantômes dans le système financier mondial. Il en reste environ 15 000 milliards USD qui vont pour l'essentiel s'envoler d'ici la fin 2012. La bonne nouvelle c'est qu'à partir de ce moment-là, on pourra sérieusement envisager de reconstruire un système financier mondial sain. La mauvaise nouvelle, c'est que c'est au cours des trimestres à venir que ces 15 000 milliards USD vont s'envoler en fumée. Cela implique bien entendu, comme nous l'avons évoqué précédemment, la faillite (et/ou le sauvetage par les Etats) de 10% à 20% des banques occidentales. Et cette fois-ci, à la différence de 2008/2009, les actionnaires en seront les premières victimes (y compris aux Etats-Unis), quelle que soit la séniorité de leurs droits (5). Seuls les actionnaires possédant un poids géopolitique important seront traités avec égard (fonds souverain, Etats amis, …).  (...)

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BNP Paribas, HSBC, JPMorgan, Bank of America : les amendes bancaires sont de plus en plus salées aux Etats-Unis

BNP Paribas, HSBC, JPMorgan, Bank of America : les amendes bancaires sont de plus en plus salées aux Etats-Unis | Bankster | Scoop.it

Pour le même délit que BNP Paribas, la banque néerlandaise ING avait en 2012 versé 619 millions de dollars et la britannique Standard Chartered 670 millions de dollars.


Les projecteurs sont braqués sur BNP Paribas. Quel sera le montant de l'amende que les Etats-Unis vont lui infliger ? Pourtant, d'autres banques avant elle ont été tout aussi sévèrement sanctionnées. Petit tour d'horizon.

"Aujourd'hui la plus grande banque française et d'Europe est menacée de sanctions considérables", déplore le Ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur Twitter. Tous les yeux semblent rivés sur BNP Paribas. L'interrogation sur le montant de l'amende dont elle pourrait écoper persiste. Dernière estimation en date: la banque pourrait devoir débourser quelque 16 milliards de dollars. Une somme astronomique ? Certes. Pourtant d'autres banques avant elle ont dû mettre la main au porte-monnaie pour des montants tout aussi considérables (voire plus encore). La Tribune fait le point.

  • Bank of America: 37 milliards de dollars

La banque américaine, poursuivie pour des crédits hypothécaires douteux, serait prête à mettre une fois de plus la main au portefeuille. Une information révélée par le Wall Street Journal et confirmée par le Financial Times, selon laquelle Bank of América accepterait de son propre chef de mettre 12 milliards de dollars sur la table, contre les 9,5 milliards précédemment évoqués, afin de conclure une longue enquête au civil.

 >> Bank of America prête à débourser 12 milliards ?

La deuxième banque américaine a déjà déboursé 25 milliards de dollars en amendes et accords divers depuis 2009 selon les calculs du quotidien britannique. Au total, avec cette nouvelle facture, la note s'élèverait ainsi à quelque 37 milliards de dollars.

  •  JP Morgan: 14 milliards de dollars

De son côté, la banque d'affaires américaine a trouvé un terrain d'entente fin 2013 avec la justice américaine afin de solder une série de prêts hypothécaires risqués (subprimes). Il s'agissait à l'époque de la plus forte somme jamais versée par une compagnie américaine dans ce genre d'accord avec le gouvernement. Un accord dont l'opacité a été pointée du doigt par l'ONG Better Markets, qui milite pour la réforme des marchés financiers.

Sur les 13 milliards de dollars, 4 milliards seraient destinés à la FHFA, qui abandonnerait ainsi ses poursuites contre la banque, 4 autres milliards seraient destinés à dédommager des consommateurs lésés et 5 milliards correspondraient à des amendes.

>> L'amende record infligée à JPMorgan contestée par une ONG

Mais ce n'est pas tout. JP Morgan aurait versé plus d'un milliard de dollars dans le cadre de l'affaire de la "Baleine de Londres", pour sa "conduite imprudente".  Au total, la banque aurait donc déboursé plus de 14 milliards de dollars.

  • Crédit Suisse: 2,6 milliards de dollars

La Suisse n'est pas en reste. La banque helvétique a en effet accepté de payer une amende de près de 2 milliards d'euros après avoir reconnu devant la justice américaine avoir incité des clients américains à pratiquer l'évasion fiscale.

>> Crédit Suisse plaide coupable d'évasion fiscale et accepte de payer 2,6 milliards de dollars

  • Deutsche Bank : 4,1 milliards de de dollars

Du côté de l'Allemagne, les scandales ont coûté à la première banque du pays 1,6 milliard d'euros en 2012. A ceci s'ajoute le montant de l'amende de 1,4 milliard d'euros que la Deutsche Bank s'est vue infliger pour mettre un terme au litige avec 'agence fédérale américaine pour le financement du logement portant sur des prêts hypothécaires. Au total, la facture s'élève donc à quelque 3 milliards d'euros (soit un peu plus de 4 milliards de dollars) pour la banque.

  • HSBC: 2,4 milliards de dollars

Une filiale américaine de la banque britannique, Household International, spécialisée dans le crédit immobilier à risque, a elle aussi été condamnée en 2013 à verser plus de 2,4 milliards de dollars de dommages et intérêts pour avoir trompé quelque 11.000 plaignants sur la qualité de ses actifs entre 1997 et 2002.

  • UBS: 1,7 milliard de dollars

La banque suisse a accepté de payer, fin août 2013 quelque 4,6 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites de 50 Etats américains qui l'accusent d'avoir laissé des salariés non qualifiés accepter des ordres d'achat ou de vente de titres financiers.
Un montant quxquels s'ajoutent ceux de 120 millions de dollars pour clore une plainte d'investisseur sur des produits structurés de la banque Lehman Brothers, et un autre de 50 millions de dollars pour mettre fin à des accusations de mensonges à des investisseurs concernant des crédits hypothécaires.

Mais surtout, la banque a accepté de verser 1,5 milliard de dollars aux autorités américaines au titre de sa manipulation du taux interbancaire Libor. Ce qui, au total, porte le montant de ses amendes à plus de 1,6 milliard de dollars.

  • RBS: 615 millions de dollars

 Le 6 février 2013, Royal Bank of Scotland avait accepté de verser aux autorités américaines et britanniques des pénalités de 615 millions de dollars, au titre de son rôle dans le scandale de la manipulation du taux interbancaire Libor, le taux d'intérêt de référence du marché monétaire.

  • Barclays: 500 millions de dollars

La banque britannique a accepté de verser 453 millions de dollars pour la même affaire. Un montant auquel s'ajoute celui de 32 millions d'euros (soit 43,6 millions de dollars) d'amende réclamés fin mai par l'autorité de conduite financière britannique pour des manquements sur le marché de l'or. Au total, le montant frise donc les 500 millions de dollars.

>> Marché de l'or: Barclays condamnée à 32 millions d'euros d'amende

Enfin, pour le même délit que BNP Paribas, la banque néerlandaise ING avait en 2012 versé 619 millions de dollars et la britannique Standard Chartered 670 millions de dollars.

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Bankster, le jackpot de l'économie criminelle (III) : Les comptes de Grimm

Bankster, le jackpot de l'économie criminelle (III) : Les comptes de Grimm | Bankster | Scoop.it

Troisième et dernière partie de note saga consacrée aux pratiques bancaires, si louche qu'elles touchents à la grande criminalité organisée. Avec aujourd'hui, un cas d'école à 3,7 trillions de dollars.

 

L’affaire n’a pas fait grand bruit. Pour autant, le procès en question risque d’entrer dans l’histoire comme le premier du genre mené contre la mafia new-look américaine. Vous avez dit banksters ?…

 

 United States of America v. Carollo, Goldberg & Grimm est en effet un cas d’école. Une illustration spectaculaire de l’existence et des modes opératoires des cartels bancaires déterminés dans le cas d’espèce, à se gaver au préjudice des mairies et collectivités territoriales du pays, des écoles et autres hôpitaux, bref du public au sens large.

 

L’ingéniosité criminelle de Dominick Carollo, Steven Goldberg et Peter Grimm, des Sopranos employés de GE Capital, filiale financière du poids lourd industriel General Electric, a trouvé à s’employer durant 10 ans, dans le secteur des emprunts obligataires municipaux. En parfaite entente c’est le cas de le dire, avec la quasi totalité des géants bancaires de Wall Street tels JP Morgan Chase, Bank of America, UBS, Lehman Brothers, Bear Stearns, et autre Wachovia.

 

 

Les cocus des emprunts municipaux

 

Un marché de 3,7 trillions de dollars ( !) de nature à inspirer les plus mauvais génies de la finance.

 

Comme chacun sait, pour faire face aux besoins de financement de leurs budgets, les municipalités comme les Etats, lancent des emprunts obligataires. Une fois levés, les fonds empruntés vont évidemment être dépensés au fur et à mesure de l’avancement des projets d’intérêt général auxquels ils sont destinés. Régler les factures de construction d’un stade peut prendre un bon moment. En attendant de devoir les décaisser, les mairies (« issuers ») placent donc ces fonds de la manière la plus rentable possible. Ça s’appelle une saine gestion de trésorerie.

 

Ces contrats de placement (« investment agreements ») varient considérablement tant dans leur durée que par la rémunération que versent les établissements financiers (« providers ») qui vont recevoir en dépôt temporaire, les fonds des collectivités locales. Le fisc US a aussi son mot à dire, puisque la rémunération versé par les « providers » aux « issuers » sera totalement ou partiellement imposable en fonction du code général des impôts local.

 

 

 

Mon oncle Charlie pille mes économies

 

 

 

Pour des raisons historiques, ces placements entre issuers et providers sont réalisés par l’intermédiaire de « brokers » auxquels les municipalités donnent des mandats pour organiser des appels d’offre. Et c’est précisément au plus offrant des « providers » en termes de rémunération, auquel, sur recommandation du broker qu’il a chargé de l’organisation de l’appel d’offre, « l’issuer » confiera temporairement le produit de ses emprunts obligataires.

 

 

 

Des enchères dont Grimm et ses potes ont tiré largement profit en les truquant sauvagement pendant 10 ans.  Au profit de leur employeur bien sûr et donc de leur intéressement personnel, mais aussi des membres du puissant cartel que les garçons ont constitué et dont ils ont assuré le fonctionnement à la satisfaction générale de ses membres et de celle des « brokers » corrompus ayant trahi la confiance de leurs mandants pendant toutes ces années. 

 

 

 

Les dindons de la farce sont les municipalités pillées et au delà, leurs habitants qui voyaient, ou plus exactement ignoraient que le coût de leurs équipements collectifs étaient salement majoré du fait des comptes de Grimm et ses compères.


(...)

 

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