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Fraude fiscale : UBS condamnée en appel à 1,8 milliard d’euros d’amende, confiscation et dommages et intérêts

Fraude fiscale : UBS condamnée en appel à 1,8 milliard d’euros d’amende, confiscation et dommages et intérêts | Bankster | Scoop.it
1,8 milliard d’euros d’amende, de confiscation et de dommages et intérêts ont été infligés contre la banque suisse UBS pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal en France

La banque suisse UBS a été condamnée lundi à un total d’1,8 milliard d’euros pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal en France entre 2004 et 2012, une peine largement inférieure à celle prononcée en première instance.

La cour d'appel de Paris a largement réduit la sanction contre le géant mondial de la gestion de fortune, qui s’était vu infliger le 20 février 2019 une amende sans précédent de 3,7 milliards d’euros ainsi 800 millions d’euros de dommages et intérêts à l’État, partie civile. Près de trois ans plus tard, la cour d'appel a prononcé une amende de 3,75 millions d’euros, une confiscation d’une somme d’1 milliard d’euros sur la caution d’1,1 milliard versée par le groupe, ainsi que les mêmes 800 millions d’euros de dommages et intérêts.

 
 

La filiale française UBS France a été relaxée des poursuites pour complicité de blanchiment aggravé de fraude fiscale, mais condamnée pour complicité de démarchage bancaire illégal, à 1,875 million d’euros d’amende - contre 15 millions en première instance. Quatre des six anciens cadres poursuivis ont en outre été condamnés à des peines allant jusqu’à un an avec sursis et 300 000 euros d’amende.

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Fraude fiscale : le procès en appel d'UBS s'est ouvert à Paris

Le procès en appel du géant bancaire suisse UBS pour blanchiment de fraude fiscale et démarchage illégal s’est ouvert lundi 8 mars à Paris. Deux ans après un premier jugement qui avait infligé à UBS une amende record de 3,7 milliards d’euros

Du démarchage bancaire illégal

« La décision est difficile à comprendre », a réagi l’avocat d’UBS AG, Me Hervé Temime. « C’est une décision dont les conséquences financières sont inférieures de 2,7 milliards […] par rapport à la décision du tribunal », mais « sur le principe, il y a une condamnation, donc nous allons réfléchir pour voir si nous formons un pourvoi en cassation ».

 
 

Dans ce dossier, UBS était poursuivie pour avoir envoyé des commerciaux suisses en France pour « chasser » les riches clients de sa filiale française, repérés notamment lors de réceptions, concerts ou tournois de golf, afin de les convaincre d’ouvrir des comptes non déclarés en Suisse. Au total, au procès en appel, l’accusation avait évalué à 9,6 milliards le montant des avoirs dissimulés sur la période.

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Scandale Euribor - Libor : amende record pour 8 banques, dont Société Générale

Scandale Euribor - Libor : amende record pour 8 banques, dont Société Générale | Bankster | Scoop.it

La Commission européenne a infligé mercredi des amendes à huit établissements financiers, dont la Société Générale, pour avoir manipulé les taux interbancaires en euros (Euribor) et en yens (Libor et Tibor), pour un montant total record de 1,7 milliard d’euros.

Le verdict est tombé et il s’avère lourd. La Commission européenne a en effet condamné à un montant d’amendes record de 1,7 milliard d’euros à huit établissements financiers pour avoir manipulé les taux interbancaires en euros (Euribor) et en yens (Libor et Tibor).

La Commission n’avait jamais jusqu’ici infligé des amendes pour un montant cumulé aussi élevé dans des cas d’entente et abus de position dominante, a souligné le commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia. « Notre décision a une double ambition : punir et dissuader », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.

Au total, quatre institutions financières ont participé à l’entente concernant l’Euribor et six à celle concernant le Libor et le Tibor. Parmi les établissements visés figurent notamment la Société Générale. Visée uniquement dans l’enquête sur l’Euribor, la banque française été condamnée à une amende de 446 millions d’euros.

Deutsche Bank devra payer 725 millions d’euros

De son côté, Deutsche Bank, visée dans les deux enquêtes, devra à elle seule s’acquitter d’une amende totale de 725 millions d’euros. La britannique Royal Bank of Scotland (RBS), condamnée dans les deux affaires, devra payer 391 millions d’euros.

Dans le cas de l’Euribor, la banque britannique Barclays a bénéficié d’une immunité et ne paiera pas d’amende pour avoir révélé l’existence de l’entente à la Commission. Outre Deutsche Bank (466 millions d’euros) et Société générale, RBS a été condamnée à 131 millions d’euros.

Deutsche Bank, RBS et Société générale ont vu leurs amendes réduites de 10% pour avoir coopéré à l’enquête. Dans la même enquête, une procédure a été ouverte à l’encontre de la française Crédit Agricole, de la britannique HSBC et de l’américaine JPMorgan et se poursuivra dans le cadre de la procédure normale.

UBS et Rabobank épargnées

Dans le cas des taux d’intérêts libellés en yens (Libor et Tibor), la banque suisse UBS ne paiera pas d’amende après avoir révélé les infractions à la Commission. Outre Deutsche Bank (259 millions) et RBS (260 millions), sont concernés JPMorgan (80 millions), l’américaine Citigroup (70 millions) et le courtier britannique RP Martin (247.000 euros). Dans cette enquête, une procédure a été ouverte à l’encontre du courtier en liquidités Icap et se poursuit.

La banque néerlandaise Rabobank, qui a obtenu des accords à l’amiable pour payer 774 millions d’euros dans trois pays pour manipulation du Libor, n’a pas été condamnée par la Commission européenne car « elle n’était pas impliquée dans les activités de cartel selon notre enquête », a expliqué Joaquin Almunia.

L’affaire du Libor a déjà donné lieu à de très grosses amendes dans différents pays. UBS a déjà dû payer un milliard de francs suisses, RBS 600 millions de dollars et Barclays environ 450 millions de dollars. M. Almunia a précisé que la Commission enquêtait actuellement sur de possibles manipulations du franc suisse et « n’excluait pas d’autres investigations du même ordre sur des activités de manipulation des indices de référence ».

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Swiss bankers stay home amid US global tax evasion manhunt

Swiss bankers stay home amid US global tax evasion manhunt | Bankster | Scoop.it

A former head of UBS' global wealth management service was arrested in Italy this month. Photo: Reuters

 

As a US hunt for tax evaders and their accomplices gains momentum, many Swiss bankers are afraid to go abroad for fear of arrest, one business leader said.

“In my opinion, some 1,000 Swiss bankers no longer dare to go to the United States, or even travel abroad,” Martin Naville, the head of the Swiss-American Chamber of Commerce, was quoted as saying by Swiss weekly Le Matin Dimanche on Sunday.

Swiss banks and industry representatives are increasingly cautioning bankers who have worked with US clients to refrain from travelling outside Switzerland, the paper reported.

The long-time tax haven’s banks are believed to have accepted tens of billions of undeclared dollars from US citizens, though they now refuse such money, and several banks are under US investigation.

The US has not made public which individual bankers it is probing, but according to Le Matin Dimanche, about 30 names are on the list.

Recently however, “the United States has proven it can strike where and when it likes, and now with the help of European countries”, the paper wrote, describing widespread paranoia throughout the banking industry.

... some 1,000 Swiss bankers no longer dare to go to the United States, or even travel abroadMartin Naville, Swiss-American Chamber of Commerce

The report comes just over a week after the arrest in Italy of a former high-ranking UBS executive alleged to have helped US customers conceal their assets.

Raoul Weil, the 54-year-old ex-chairman of UBS’ global wealth management service, was indicted by a US federal grand jury in 2008 for his alleged role in overseeing the US cross-border business.

The indictment alleges that Weil and co-conspirators helped US customers hide about US$20 billion in assets from tax authorities.

The Swiss national, who left UBS after the 2008 indictment, has always denied the charges and is reportedly fighting his extradition from Italy to the US.

The Swiss Bank Employees Association told Le Matin Dimanche it was advising all bankers who have regularly visited clients in the US “to abstain from travelling”.

And some Geneva banks are urging employees living on the French side of the border to settle in Switzerland instead, to avoid problems, one banker, who wished to remain anonymous, told the paper.

“I don’t even dare leave Zurich any more,” said another unnamed banker, who recently found out his name had been handed to US authorities.

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La Campagne video que UBS & Co- voudrait interdire [HD]

http://www.solidar.ch/speculation: UBS & Co aimeraient pouvoir interdire cette vidéo. Et empêcher sa diffusion sur les réseaux sociaux.

Une excellente raison de la diffuser !
Il suffit de cliquer sur ''scoop.it''.

Jacques Le Bris's insight:

 

Important: n'oubliez pas de signer l'initiative contre la spéculation alimentaire !

http://www.solidar.ch/speculation

 

Jacques Le Bris's comment, February 26, 2013 9:25 AM
Comme quoi il n'y a que la vérité qui blesse.
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Bankster, le jackpot de l'économie criminelle (III) : Les comptes de Grimm

Bankster, le jackpot de l'économie criminelle (III) : Les comptes de Grimm | Bankster | Scoop.it

Troisième et dernière partie de note saga consacrée aux pratiques bancaires, si louche qu'elles touchents à la grande criminalité organisée. Avec aujourd'hui, un cas d'école à 3,7 trillions de dollars.

 

L’affaire n’a pas fait grand bruit. Pour autant, le procès en question risque d’entrer dans l’histoire comme le premier du genre mené contre la mafia new-look américaine. Vous avez dit banksters ?…

 

 United States of America v. Carollo, Goldberg & Grimm est en effet un cas d’école. Une illustration spectaculaire de l’existence et des modes opératoires des cartels bancaires déterminés dans le cas d’espèce, à se gaver au préjudice des mairies et collectivités territoriales du pays, des écoles et autres hôpitaux, bref du public au sens large.

 

L’ingéniosité criminelle de Dominick Carollo, Steven Goldberg et Peter Grimm, des Sopranos employés de GE Capital, filiale financière du poids lourd industriel General Electric, a trouvé à s’employer durant 10 ans, dans le secteur des emprunts obligataires municipaux. En parfaite entente c’est le cas de le dire, avec la quasi totalité des géants bancaires de Wall Street tels JP Morgan Chase, Bank of America, UBS, Lehman Brothers, Bear Stearns, et autre Wachovia.

 

 

Les cocus des emprunts municipaux

 

Un marché de 3,7 trillions de dollars ( !) de nature à inspirer les plus mauvais génies de la finance.

 

Comme chacun sait, pour faire face aux besoins de financement de leurs budgets, les municipalités comme les Etats, lancent des emprunts obligataires. Une fois levés, les fonds empruntés vont évidemment être dépensés au fur et à mesure de l’avancement des projets d’intérêt général auxquels ils sont destinés. Régler les factures de construction d’un stade peut prendre un bon moment. En attendant de devoir les décaisser, les mairies (« issuers ») placent donc ces fonds de la manière la plus rentable possible. Ça s’appelle une saine gestion de trésorerie.

 

Ces contrats de placement (« investment agreements ») varient considérablement tant dans leur durée que par la rémunération que versent les établissements financiers (« providers ») qui vont recevoir en dépôt temporaire, les fonds des collectivités locales. Le fisc US a aussi son mot à dire, puisque la rémunération versé par les « providers » aux « issuers » sera totalement ou partiellement imposable en fonction du code général des impôts local.

 

 

 

Mon oncle Charlie pille mes économies

 

 

 

Pour des raisons historiques, ces placements entre issuers et providers sont réalisés par l’intermédiaire de « brokers » auxquels les municipalités donnent des mandats pour organiser des appels d’offre. Et c’est précisément au plus offrant des « providers » en termes de rémunération, auquel, sur recommandation du broker qu’il a chargé de l’organisation de l’appel d’offre, « l’issuer » confiera temporairement le produit de ses emprunts obligataires.

 

 

 

Des enchères dont Grimm et ses potes ont tiré largement profit en les truquant sauvagement pendant 10 ans.  Au profit de leur employeur bien sûr et donc de leur intéressement personnel, mais aussi des membres du puissant cartel que les garçons ont constitué et dont ils ont assuré le fonctionnement à la satisfaction générale de ses membres et de celle des « brokers » corrompus ayant trahi la confiance de leurs mandants pendant toutes ces années. 

 

 

 

Les dindons de la farce sont les municipalités pillées et au delà, leurs habitants qui voyaient, ou plus exactement ignoraient que le coût de leurs équipements collectifs étaient salement majoré du fait des comptes de Grimm et ses compères.


(...)

 

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Manuel du parfait "Bankster", leçon 1 : manipuler le Libor

Manuel du parfait "Bankster", leçon 1 : manipuler le Libor | Bankster | Scoop.it

 

4 juillet 2012, manifestation à Londres. Outre la Barclays – dont le patron, Bob Diamond, a été contraint à la démission –, il y a parmi les contrevenants des stars comme Citibank, UBS, HSBC ou Deutsche Bank (où une enquête interne vient d’être ouverte). (Will Oliver-AFP)

 

La crise met à nu les mauvaises habitudes prises par certains banquiers. Premier volet d'une série sur six combines de la délinquance financière


L’Autorité des Services financiers britannique a établi que les 16 banques qui se réunissent chaque jour à Londres pour fixer le taux auquel elles s’échangent des capitaux à court terme ont manipulé cet indice de 2005 à 2009. Une manipulation très grave car ce Libor sert de référence à des millions de contrats financiers. L’autre grande référence, l’Euribor, utilisé dans la zone euro, fait également l’objet d’une enquête. Outre la Barclays – dont le patron, Bob Diamond, a été contraint à la démission –, il y a parmi les contrevenants des stars comme Citibank, UBS, HSBC ou Deutsche Bank (où une enquête interne vient d’être ouverte). Pourquoi avoir manipulé un taux aussi sensible ?

Au plus fort de la crise financière, les banques – peut-être encouragées par la Banque d’Angleterre – se seraient entendues pour tirer les taux vers le bas. Et donner ainsi une meilleure image de leur situation financière. Sur les marchés, les rumeurs pointent notamment la Deutsche Bank – à l’époque dirigée par Josef Ackermann.

Petits arrangements entre amis

A un plus petit niveau, des traders, comme Philippe Moryoussef, employé chez Barclays entre 2005 et 2007, ont essayé d’améliorer leurs résultats. Leur spécialité : les swaps, des contrats qui permettent aux clients de transformer des crédits à taux fixe en taux variable ou l’inverse. Pour calculer le prix de l’échange, on se réfère au Libor ou à l’Euribor. C’est donc eux qui déterminent, in fine, le gain (ou la perte) du trader. Compte tenu des sommes en jeu, une petite variation –de 0,005%– peut augmenter sensiblement son bénéfice. Et donc son bonus. D’où la tentation de demander au collègue chargé de fixer l’Euribor ou le Libor de le pousser légèrement à la hausse ou à la baisse.

Le "club de gentlemen" n’inspire plus confiance

Ce faisant, les banques ont pris le risque de spolier les épargnants du monde entier qui ont placé leur argent à court terme. Les conséquences peuvent être gigantesques. Car tous les clients qui avaient des contrats indexés sur le Libor font leurs comptes. Et ceux qui estiment avoir été spoliés (comme la Ville de Baltimore ou le courtier américain Charles Schwab) engagent des recours en justice, des class actions. Le scandale du Libor pourrait coûter une dizaine de milliards d’euros aux banques selon Morgan Stanley. Sans oublier le dégât le plus grave : l’affaire risque de porter un coup fatal à l’autorégulation chère à la City. Le "club de gentlemen" n’inspire plus confiance ; pire, il fait figure d’association de malfaiteurs.

Marjory Cessac, Sophie Fay et Jean-Gabriel Fredet - Le Nouvel Observateur

 

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Bankster un jour...

Le Suisse Michel Canals, directeur exécutif chez UBS jusqu’en 2009 a été mis en examen et placé en détention provisoire au Portugal, dans une affaire de fraude fiscale et de blanchiment de capitaux qui pourrait atteindre un montant d’un milliard d’euros rien qu'au Portugal.

Cette affaires est imbriquée avec une autres impliquant un ancien député du Parti social-démocrate, actuellement au pouvoir au Portugal. Domingos Duarte Lima, poursuivi par la justice portugaise dans une autre affaire de fraude.

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BNP Paribas, HSBC, JPMorgan, Bank of America : les amendes bancaires sont de plus en plus salées aux Etats-Unis

BNP Paribas, HSBC, JPMorgan, Bank of America : les amendes bancaires sont de plus en plus salées aux Etats-Unis | Bankster | Scoop.it

Pour le même délit que BNP Paribas, la banque néerlandaise ING avait en 2012 versé 619 millions de dollars et la britannique Standard Chartered 670 millions de dollars.


Les projecteurs sont braqués sur BNP Paribas. Quel sera le montant de l'amende que les Etats-Unis vont lui infliger ? Pourtant, d'autres banques avant elle ont été tout aussi sévèrement sanctionnées. Petit tour d'horizon.

"Aujourd'hui la plus grande banque française et d'Europe est menacée de sanctions considérables", déplore le Ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur Twitter. Tous les yeux semblent rivés sur BNP Paribas. L'interrogation sur le montant de l'amende dont elle pourrait écoper persiste. Dernière estimation en date: la banque pourrait devoir débourser quelque 16 milliards de dollars. Une somme astronomique ? Certes. Pourtant d'autres banques avant elle ont dû mettre la main au porte-monnaie pour des montants tout aussi considérables (voire plus encore). La Tribune fait le point.

  • Bank of America: 37 milliards de dollars

La banque américaine, poursuivie pour des crédits hypothécaires douteux, serait prête à mettre une fois de plus la main au portefeuille. Une information révélée par le Wall Street Journal et confirmée par le Financial Times, selon laquelle Bank of América accepterait de son propre chef de mettre 12 milliards de dollars sur la table, contre les 9,5 milliards précédemment évoqués, afin de conclure une longue enquête au civil.

 >> Bank of America prête à débourser 12 milliards ?

La deuxième banque américaine a déjà déboursé 25 milliards de dollars en amendes et accords divers depuis 2009 selon les calculs du quotidien britannique. Au total, avec cette nouvelle facture, la note s'élèverait ainsi à quelque 37 milliards de dollars.

  •  JP Morgan: 14 milliards de dollars

De son côté, la banque d'affaires américaine a trouvé un terrain d'entente fin 2013 avec la justice américaine afin de solder une série de prêts hypothécaires risqués (subprimes). Il s'agissait à l'époque de la plus forte somme jamais versée par une compagnie américaine dans ce genre d'accord avec le gouvernement. Un accord dont l'opacité a été pointée du doigt par l'ONG Better Markets, qui milite pour la réforme des marchés financiers.

Sur les 13 milliards de dollars, 4 milliards seraient destinés à la FHFA, qui abandonnerait ainsi ses poursuites contre la banque, 4 autres milliards seraient destinés à dédommager des consommateurs lésés et 5 milliards correspondraient à des amendes.

>> L'amende record infligée à JPMorgan contestée par une ONG

Mais ce n'est pas tout. JP Morgan aurait versé plus d'un milliard de dollars dans le cadre de l'affaire de la "Baleine de Londres", pour sa "conduite imprudente".  Au total, la banque aurait donc déboursé plus de 14 milliards de dollars.

  • Crédit Suisse: 2,6 milliards de dollars

La Suisse n'est pas en reste. La banque helvétique a en effet accepté de payer une amende de près de 2 milliards d'euros après avoir reconnu devant la justice américaine avoir incité des clients américains à pratiquer l'évasion fiscale.

>> Crédit Suisse plaide coupable d'évasion fiscale et accepte de payer 2,6 milliards de dollars

  • Deutsche Bank : 4,1 milliards de de dollars

Du côté de l'Allemagne, les scandales ont coûté à la première banque du pays 1,6 milliard d'euros en 2012. A ceci s'ajoute le montant de l'amende de 1,4 milliard d'euros que la Deutsche Bank s'est vue infliger pour mettre un terme au litige avec 'agence fédérale américaine pour le financement du logement portant sur des prêts hypothécaires. Au total, la facture s'élève donc à quelque 3 milliards d'euros (soit un peu plus de 4 milliards de dollars) pour la banque.

  • HSBC: 2,4 milliards de dollars

Une filiale américaine de la banque britannique, Household International, spécialisée dans le crédit immobilier à risque, a elle aussi été condamnée en 2013 à verser plus de 2,4 milliards de dollars de dommages et intérêts pour avoir trompé quelque 11.000 plaignants sur la qualité de ses actifs entre 1997 et 2002.

  • UBS: 1,7 milliard de dollars

La banque suisse a accepté de payer, fin août 2013 quelque 4,6 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites de 50 Etats américains qui l'accusent d'avoir laissé des salariés non qualifiés accepter des ordres d'achat ou de vente de titres financiers.
Un montant quxquels s'ajoutent ceux de 120 millions de dollars pour clore une plainte d'investisseur sur des produits structurés de la banque Lehman Brothers, et un autre de 50 millions de dollars pour mettre fin à des accusations de mensonges à des investisseurs concernant des crédits hypothécaires.

Mais surtout, la banque a accepté de verser 1,5 milliard de dollars aux autorités américaines au titre de sa manipulation du taux interbancaire Libor. Ce qui, au total, porte le montant de ses amendes à plus de 1,6 milliard de dollars.

  • RBS: 615 millions de dollars

 Le 6 février 2013, Royal Bank of Scotland avait accepté de verser aux autorités américaines et britanniques des pénalités de 615 millions de dollars, au titre de son rôle dans le scandale de la manipulation du taux interbancaire Libor, le taux d'intérêt de référence du marché monétaire.

  • Barclays: 500 millions de dollars

La banque britannique a accepté de verser 453 millions de dollars pour la même affaire. Un montant auquel s'ajoute celui de 32 millions d'euros (soit 43,6 millions de dollars) d'amende réclamés fin mai par l'autorité de conduite financière britannique pour des manquements sur le marché de l'or. Au total, le montant frise donc les 500 millions de dollars.

>> Marché de l'or: Barclays condamnée à 32 millions d'euros d'amende

Enfin, pour le même délit que BNP Paribas, la banque néerlandaise ING avait en 2012 versé 619 millions de dollars et la britannique Standard Chartered 670 millions de dollars.

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UBS: un banquier lyonnais pris la main dans le sac en Suisse

UBS: un banquier lyonnais pris la main dans le sac en Suisse | Bankster | Scoop.it

Info Lyon Capitale - Selon nos informations, un chargé d'affaires français de l'agence lyonnaise de la banque suisse UBS a été pris en flagrant délit sur une opération "offshore" en Suisse, autrement dit un cas présumé d'évasion fiscale. Il a été licencié par la banque ainsi qu'un autre cadre de la succursale lyonnaise. UBS est visée en France par une enquête judiciaire pour des faits de blanchiment de fraude fiscale. Explications.

(...)

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Twitter / laparisiennelib: #Cahuzac : l’enregistrement révélé par Mediapart a été authentifié

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Libor: UBS va payer une amende de 1,4 milliard de francs suisses

Libor: UBS va payer une amende de 1,4 milliard de francs suisses | Bankster | Scoop.it
La banque suisse a annoncé ce mercredi 19 décembre qu'elle allait payer une amende de 1,4 milliard de francs suisses pour avoir enfreint la législation locale des marchés, dans le cadre du scandale du Libor.
Jacques Le Bris's insight:

Ne vous inquiétez pas cette amende reste en Suisse.

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Manuel du parfait "Bankster", leçon 3 : faciliter l'évasion fiscale

Manuel du parfait "Bankster", leçon 3 : faciliter l'évasion fiscale | Bankster | Scoop.it

En France, la justice enquête sur le démarchage illicite de clients français mené, cette fois, par UBS. (c) Sipa

 

La justice française enquête sur le démarchage illicite de clients par UBS. Troisième volet sur les combines de la délinquance financière.

 

Les citoyens fortunés agacés par l’impôt sont les cibles favorites des banques suisses. Pour diminuer leur note fiscale, ces ménages aisés sont souvent prêts à fermer les yeux sur les commissions prélevées par les Suisses et même sur le rendement des placements ! Ce qui fait d’eux des "vaches à lait"…

7.000 perquisitions auprès de clients

Certains établissements helvètes ont donc ratissé large hors de leurs frontières. La preuve : les autorités allemandes viennent de procéder à 7.000 perquisitions auprès de clients de la banque Crédit suisse outre-Rhin, selon le quotidien allemand "Handelsblatt". Tous sont soupçonnés d’avoir placé de l’argent sur des comptes bancaires camouflés en produits d’assurance-vie, afin de tromper le fisc. Le tout grâce à Credit Suisse Life, une compagnie d’assurance-vie installée aux Bermudes, paradis fiscal bien connu. Plusieurs milliards d’euros auraient ainsi été soustraits au fisc.

Démarchage illicite de clients français

En France, la justice enquête sur le démarchage illicite de clients français mené, cette fois, par UBS. Les banquiers de Genève et Lausanne profitaient de concerts et tournois de golf pour les aborder. Les clients leur étaient parfois envoyés par leurs confrères français avec qui ils partageaient leurs bonus. Un cadre de la banque a été mis en examen, et des perquisitions ont eu lieu à Bordeaux.

Marjory Cessac, Sophie Fay et Jean-Gabriel Fredet-Le Nouvel Observateur

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"Bankster" : banquier ou gangster ?

Alors que le scandale outre-Manche sur le taux interbancaire Libor éclabousse deux banques françaises, HSBC est soupçonné d'avoir aidé des clients à blanchir de l'argent. Des affaires qui vont dans le sens de la réforme et la moralisation du monde bancaire souhaité par le gouvernement.
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Attention, vous êtes encore en train de vous faire berner !

Attention, vous êtes encore en train de vous faire berner ! | Bankster | Scoop.it
| De L'Or :

Drôle d'histoire que celle des lingots d'argent fictifs d'UBS.

La Banque suisse vient d'être attaquée aux Etats-Unis pour avoir facturé des frais de gardes fantaisistes. "Fantaisistes", pour ne pas dire malhonnêtes. Il semble qu'il n'y ait jamais eu de lingots, écrit Marc Mayor pour L'Edito Matières Premières et Devises.

Cette petite histoire doit nous enseigner une chose : les banques ne vous protègent pas en temps de crise.

23 ans de garde fictive
De mai 1984 à novembre 2007, UBS a facturé 25 dollars chaque mois à un trust américain pour la garde de lingots d'argent. Le trust vivait dans l'illusion de posséder 1 000 onces d'argent (une trentaine de kilos).

Les lingots en question n'ayant jamais existé, les frais de stockage semblent aujourd'hui relativement chers.

En novembre 2007, UBS a même décidé de doubler ses frais de garde. On ne soupçonne pas le coût de l'imagination dans le secteur bancaire...

Le lingot imaginaire, le nouvel actif à la mode
En 23 ans, le trust a versé plus de huit mille dollars à UBS pour conserver dans ses coffres ces lingots d'argent qui n'existaient pas.

23 ans, l'arnaque a mis longtemps à être découverte. D'ailleurs, UBS n'était pas la seule à procéder ainsi.

Morgan Stanley a subi une plainte similaire en 2004. La banque avait été amenée à payer quatre millions de dollars.

Le trust a voulu porter plainte pour récupérer la somme, mais surtout, pour dénoncer l'opacité et la duplicité des pratiques bancaires d'UBS.

Une tactique vieille comme le monde
Après éclaircissement, les ficelles sont apparues. La banque aurait utilisé une attrape vieille comme le commerce : la tactique de diversion, ou "bait & switch".

La grande distribution est rompue à ces techniques : vous attirez le chaland avec une promotion spectaculaire, avant de constater avec lui que l'article n'est plus disponible. Vous orientez alors le client vers un article plus cher.

UBS innove dans l'arnaque
UBS a repris cette tactique digne des pires marchands de tapis, mais en "l'améliorant".

La banque a poussé le client à lui confier de l'argent, en lui promettant d'investir avec. UBS a seulement apporté un petit détail supplémentaire : le client n'a absolument rien reçu en échange !

Tout passait par la confiance. En facturant des frais de garde, le client était assuré de posséder des lingots. C'est probablement pour gagner en crédibilité que les frais ont été doublés en 2007, d'ailleurs...

Face je gagne, pile tu perds
L'affaire a révélé une autre ficelle.

La banque a effectivement acheté des lingots avec l'argent du trust, mais des lingots "non alloués". Ainsi, la banque a disposé de l'argent pour spéculer en Bourse et garder 100% des éventuels gains.

Mais le plus grave, c'est que le client n'aurait jamais pu récupérer son bien en cas de faillite de la banque.

Attendez-vous à faire la queue pour récupérer votre or
Ce risque ressemble de plus en plus au risque pris avec les dépôts classiques.

Chaque établissement financier ne garde que 3 à 4% des dépôts de ses clients en argent liquide. Quand le système vacille, les clients se ruent sur les guichets. Seuls les premiers réussissent à sauver quelques billes.

La méthode est en passe de se reproduire avec les métaux précieux.

Attendez-vous donc à faire la queue pour récupérer vos lingots au prochain coup de Trafalgar boursier.

Ce que nous apprennent les "banksters" de Wall Street
L'ironie de cette tendance est que les investissements dans les métaux précieux sont supposés justement nous protéger des risques sur les actifs "papier".

C'est bien là que le bât blesse.

Les banques sont devenues des menaces même pour les actifs qui sont censés nous protéger.

L'ultime recours : sortir du système
Mon conseil sera simple : si vous souhaitez posséder des lingots de métaux précieux, il est impératif de les sortir au plus vite du système bancaire.

Quand les gouvernements décideront de confisquer les lingots et que les banques seront sans le sou, vous aurez encore le choix d'agir à votre guise.
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