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Une bankster milliardaire sur le point de devenir la prochaine secrétaire au commerce.

Une bankster milliardaire sur le point de devenir la prochaine secrétaire au commerce. | Bankster | Scoop.it

Il y a eu cette semaine une kyrielle de sujets dans les médias annonçant que Penny Pritzker serait le premier choix d’Obama pour le poste de secrétaire au commerce. Les banquiers criminels n’auront même plus besoin de faire du lobbying – ils auront l’une des leurs au gouvernement.

On n’avait jamais entendu parler de ce type, Barack Obama, avant 2004. Moins de trois ans avant de devenir président, il était au Sénat de l’Illinois, un marécage d’arnaqueurs, de faux-culs, de rouages du parti (démocrate) – pas la meilleure rampe de lancement pour la Maison Blanche. Et puis un jour le sénateur Barack Obama a reçu la visite de sa bonne fée. Elle s’appelle Penny Pritzker.

Penny’s tombée du ciel ? (ndT : jeu de mot sur « pennies from heaven », centimes tombés du ciel, qui désigne la pluie pour les fermiers.)

Forbes évalue la fortune de Pritzker à 1,8 milliard de dollars, ce qui constitue une sacrée baguette magique en politique. Sa baguette aurait été plus longue et sa fortune plus grande si en 2001, le gouvernement ne lui avait pas collé une amende de 460 millions de dollars pour les pratiques et les manigances de tromperie, prédation et racisme menées par Superior, la banque de requins qu’elle dirigeait dans le sud de Chicago. Superior a été la première banque dérégulée et décomplexée à tomber, à l’époque la plus grosse faillite de l’histoire. Les contribuables américains ont perdu presque un demi-milliard de dollars. Les déposants de Superior ont perdu des millions. De pauvres gens du district sud de Chicago dont Obama était le sénateur ont perdu leur maison.

Penny n’a pas aimé payer 460 millions. Pas du tout. Il lui fallait quelqu’un qui lui redonne de l’ »Espoir » et du « Changement » (ndT : Hope and Change, un des slogans d’Obama en 2008) . Elle « espérait » que quelqu’un « changerait » les régulateurs des banques afin de pouvoir s’affranchir de toutes ces conneries.

Pritzker a présenté Obama, le sénateur d’état néophyte, aux Dames qui Déjeunent (c’est vraiment comme ça qu’elles se font appeler) sur la Gold Coast de Chicago. Obama y a trouvé de quoi déjeuner, de l’or et encore mieux, une présentation à Robert Rubin. Rubin est un ancien secrétaire au commerce, ancien PDG de Goldman Sachs et, au moment de leur rencontre, Co-PDG de Citibank. Même les athées voyaient en Rubin la divinité suprême de Wall Street.

Rubin a ouvert à Obama les portes de la salle des coffres de la finance. Chose inédite pour un démocrate, en 2008 Obama a reçu trois fois plus d’argent des banquiers que son adversaire républicain.

Rubin avait couvert Obama d’or, quelle était la contrepartie ? Obama a accepté de bien s’occuper de ses caniches, Larry Summers et Tim Geithner. Ils ont été choisis pour le premier gouvernement d’Obama, Summers comme tsar de l’économie et Geithner comme sa tsarine : secrétaire au trésor.

Geithner et Summers sont ces messieurs qui, du temps du secrétaire au trésor Rubin, ont conçu la dérégulation du système bancaire. En fait ils ont décriminalisé cette sorte d’escroquerie financière qui a mis la planète à genoux tout en plongeant Rubin, Pritzker et les banksters dans le lucre.

Donc, en 2008, Summers et Geitner ont été remis en selle – le cheval d’Obama mais la selle de Rubin.

Rubin a reçu plus de 100 millions de dollars de Citigroup. La gargantuesque banque de commerce / banque d’investissement / casino qui est le fruit de la dérégulation. Il faut noter que les cent millions de Rubin n’ont été nullement contestés par le nouveau propriétaire de Citi, le Trésor américain, qui a fourni plus d’un milliard de prêts pour sauver de la banqueroute la créature de Rubin.

Rubin rockait mais Penny pestait.

Penny avait pris ce sénateur d’état / organisateur d’associations locales, en avait fait un sénateur des Etats-Unis. et avait levé la somme hallucinante de trois-quarts de milliards de dollars pour en faire un président.

Comme récompense, Obama voulait faire de sa fée Penny la secrétaire au commerce. Mais en Novembre 2008, alors qu’Obama s’apprêtait à la nommer, un groupe de victimes de Pritzker a marché sur Washington. Ce n’étaient pas des employés de sa banque en faillite mais des employés en colère de la lucrative chaîne de maisons de retraite que sa famille détient via une série complexe de trusts offshore. Obama lui a vite claqué la porte au nez.

Pendant la campagne de 2012, à son crédit, Obama a gardé cette porte fermée, cantonnant Penny dans un rôle de collectrice de fonds dans la Gold Coast (Chicago). Elle a d’ailleurs dû les facturer au nom d’un PAC (ndT : Political Action Commitee – moyen légal pour une entreprise ou riche particulier de financer un candidat) de Goldman Sachs. C’est sans doute la première fois que quelqu’un se servait de Goldman Sachs comme couverture médiatique.

La famille Pritzker a principalement gagné ses milliards avec les hôtels et maisons de retraite Hyatt. Penny, au conseil d’administration est un apôtre virulent de l’anti-syndicalisme. UNITE HERE, le syndicat des ouvriers de Hyatt, a demandé un boycott de la chaîne. En 2012, UNITE HERE et son grand frère, l’AFL-CIO, ont été déterminants pour la victoire d’Obama dans l’Ohio, le Michigan et le Wisconsin. Durant cette dernière campagne, Obama a donc dû garder son héritière milliardaire sous cellophane.

Mais maintenant, une fois les voix des syndicats comptées et leur argent empoché, Obama peut faire un gros doigt d’honneur aux travailleurs et déposer dans l’assiette de Penny le poste du commerce.

Le New York Times a dit « Au commerce, Mme Pritzker donnera au président de nouveaux moyens de tendre la main au milieu des affaires ». la dernière fois que Pritzker a tendu la main au milieu des affaires, c’était pour lui vendre des obligations à base de subprimes, des sacs de matière fécale financière sans valeur fabriqués par Superior Bank.

Si Penny la cochonne de banquière obtient le commerce, il faudra abaisser la note d’Obama à subprime.

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Obama, marionnette des Banksters

Obama, marionnette des Banksters | Bankster | Scoop.it

Altermonde-sans-frontières
Obama vient de nommer madame Penny Pritzker comme secrétaire (ministre) au commerce. En France, indifférence générale. Un petit entrefilet dans Libé. Un article dans “Elle” sur le mode “Ouais, super, une femme !” Et rien d’autre. Aujourd’hui, l’actu américaine occupe une partie des antennes françaises, mais c’est pour narrer un fait divers crapoteux sur lequel le niveau des commentaires est forcément assez limité. Pendant ce temps-là, il y avait 100 « journalistes » à se presser devant le siège de la Ligue de Football Professionnel pour l’audition du directeur sportif du PSG qui aurait bousculé l’arbitre au cours d’un match.

L’actu a ses priorités.

 

99 % des gens ne sont donc même pas au courant de la nomination de madame Pritzker. Et sur les 1 % qui restent, combien connaissent son véritable pedigree ? Encore une illustration concrète de ce système médiatique de merde, qui par le mensonge, la désinformation, et l’information orientée, arrive à canaliser la révolte populaire (en l’envoyant davantage sur le mariage homosexuel que sur le traité Merkozy ou l’ANI, par exemple) et à truquer les élections en choisissant les candidats. Mince consolation, en France nous avons banksters.fr. Et figurez-vous que suite à l’appel publié ici, nous avons renforcé l’équipe de nouveaux traducteurs, dont Pogo (que je salutopassage), qui a la particularité d’avoir vécu 35 ans aux États-Unis. Il n’a pas seulement été le traducteur principal de cet article, mais c’est aussi lui qui l’a déniché, sur un site satirique : truth out.

Texte court en effet, site satirique, mais après l’avoir lu on comprend pourquoi Obama, même s’il est forcément « moins pire » que Bush (de la même manière que Hollandréou est, contrairement à ce que prétendent certains qui ont la mémoire courte, forcément « moins pire » que Sarkozy), n’a rien fait contre la finance et les banksters : il est leur créature et leur marionnette. En France, on glose sur Cahuzac ou Fabius. Mais nous sommes vraiment de petits joueurs. En lisant l’article, on découvre que cette Pritzker est en fait une saloperie de bankster au féminin, héritière milliardaire des hôtels Hyatt. Comme héritière milliardaire d’une chaîne d’hôtels, on connaissait déjà Paris Hilton, personnification de la bêtise et du consumérisme débridé d’une Amérique décérébrée. Mais qui a au moins fait preuve de bon goût une fois dans sa vie en s’abstenant de faire de la politique. Ce n’est pas le cas de Penny Pritzker, qui fut la directrice de la première banque à faire faillite (en ruinant ses clients) à cause de produits financiers merdiques adossés à des crédits immobiliers subprimes. À ce titre, elle devrait croupir dans un cachot humide. Mais aux États-Unis, si on excepte Madoff, les banksters ne vont jamais en prison. Même sous Obama.

Et pour cause : on apprend que c’est à cette dame Pritzker qu’Obama doit sa carrière, que sans elle il n’aurait jamais été président des États-Unis, mais serait sans doute toujours un petit élu local des beaux quartiers de Chicago. C’est toujours cette Penny Pritzker qui l’a mis en relation avec l’un des plus beaux salopards de la finance américaine, à savoir Robert Rubin, le ministre des Finances de Clinton, le père de la dérégulation bancaire, celui qui a abrogé le « Glass-Steagall-Act » qui séparait de manière étanche les banques de dépôt pour pères de famille des banques d’affaires spéculatrices. Une fois cette loi abrogée, une fois Clinton remplacé par Bush, Rubin a tranquillement profité de sa loi sur-mesure pour prendre la tête du monstre Citigroup (qui a parfaitement illustré les méfaits de cette dérégulation : les pères de famille qui y avaient imprudemment placé leur pognon l’ont perdu, volatilisé par les spéculateurs de Citigroup, qui devra par ailleurs être sauvée du naufrage par les contribuables. Rubin, lui, a touché plus de 100 millions de dollars.)

Résultat de cette dérégulation, tout Wall Street s’est écroulé en 2008, coûtant plus de 10 000 milliards de dollars à l’État Américain, et précipitant le monde entier dans la mouise. Et pourtant, ce sont ceux que l’auteur appelle les « caniches » de Rubin, Larry Summers et Tim Geithner, qui tiennent les finances américaines. Et qui vont donc être rejoints par Penny Pritzker, la « bonne fée » d’Obama. Au moment où des procédures sont toujours en cours pour indemniser les propriétaires qui ont perdu leurs maisons, victimes des agissements des Rubin, Summers, Geithner, Paulson & Co, la nomination de Penny Pritzker est un signal fort, un doigt d’honneur qu’Obama leur envoie.

On célèbre Obama, premier président noir, un si bon orateur, avec de si belles idées, une femme si charmante et si aimante… Alors qu’il n’est que la marionnette d’une bande de malfrats de la finance qui sont les vrais donneurs d’ordre du gouvernement américain, et qui tiennent leur marionnette Obama par les roubignolles. C’est beau, la politique.

Vous lirez donc cet article sur banksters.fr :

http://www.banksters.fr/2013/05/une-bankster-milliardaire-sur-le-point-de-devenir-la-prochaine-secretaire-au-commerce/

 

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