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ÉVASION FISCALE : LE FILM QUI EXPLIQUE TOUT

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À l’occasion de la sortie de son film « La (Très) grande évasion » , Soumaya Benaissa reçoit le réalisateur Yannick Kergoat ainsi que Quentin Parrinello, porte-parole d’Oxfam France. Sept ans après les "Nouveaux Chiens de garde" consacrés aux médias et à leurs éditocrates , il s’attaque aujourd’hui à la finance, dans ce film aux enjeux importants coécrit avec Denis Robert.

Un documentaire dense fouillé rythmé, drôle qui relève le défi de nous intéresser sans nous ennuyer à la vaste et complexe question de l’évasion fiscale. En décortiquant et en nous dévoilant les coulisses de ce phénomène mondialisé.

Ce sont des scandales à répétition, Panama Papers, les Paradise Papers, qui suscitent souvent une vague d’indignation chez les citoyens et dans le monde politique.

Mais après ? Quels moyens alloués pour lutter contre ces dérives et ces crimes ? Pour quels résultats ? Plutôt que d’imposer l’austérité, y a-t-il un espoir d’instaurer ou réinstaurer une justice fiscale qui permette aux états de retrouver les moyens de l’égalité… Autant de questions qui guident son film et qui animent la discussion.

Journaliste : Soumaya Benaissa
Montage : Alexandre Cassier
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Sophie Romillat
Directeur du développement : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Directeur de la rédaction : Denis Robert

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#LaGrandeÉvasion
#Finance
#Argent

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Le lanceur d'alerte des Panama Papers : "Le symptôme de la décadence morale de notre société" 

Le lanceur d'alerte des Panama Papers : "Le symptôme de la décadence morale de notre société"  | Bankster | Scoop.it

Pour la première fois, l'individu anonyme à l'origine du scandale des "Panama papers" prend la parole. "Les banques, les régulateurs financiers et les autorités fiscales ont échoué", constate celui qui se fait appeler "John Doe" et qui a fait fuiter les 11,5 millions de documents du cabinet panaméen Mossack Fonseca.

 

C'est un long manifeste écrit en anglais que publie vendredi le journal allemand Süddeutsche Zeitung, et traduit par Le Monde. Son auteur? Le lanceur d'alerte des "Panama Papers", qui reste anonyme et se fait appeler "John Doe". Il revient pour la première fois sur les raisons qui l'ont poussé à transmettre 11,5 millions de documents du cabinet panaméen Mossack Fonseca, révélant l'existence de nombreuses sociétés offshore partout dans le monde. L'individu fait le constat d'une "corruption massive et généralisée".

"Je ne travaille ni n’ai jamais travaillé pour un gouvernement ou un service de renseignement"

"Les sociétés-écrans sont souvent utilisées pour de l’évasion fiscale, mais les 'Panama papers' montrent sans l’ombre d’un doute que, bien qu’elles ne soient pas par définition illégales, ces structures sont associées à une large palette de crimes qui vont au-delà de l’évasion fiscale. J’ai décidé de dénoncer Mossack Fonseca parce que j’ai pensé que ses fondateurs, employés et clients, avaient à répondre de leur rôle dans ces crimes, dont seuls quelques-uns ont été révélés jusqu’à maintenant", écrit-il. Ce dernier tient à préciser : "Que ce soit clair : je ne travaille ni n’ai jamais travaillé pour un gouvernement ou un service de renseignement, ni directement ni en tant que consultant. Mon point de vue est personnel, tout autant que ma décision de partager les documents avec la Süddeutsche Zeitung et le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), non pas dans un dessein politique, mais simplement parce que j’ai suffisamment compris leur teneur pour me rendre compte de l’ampleur des injustices qu’ils dépeignaient." 

Le "corbeau" se dit ainsi "prêt à coopérer avec les autorités dans la mesure de [ses] moyens", même s'il s'inquiète du sort des précédents lanceurs d'alerte, citant Edward Snowden ou le Français Antoine Deltour. "J’appelle la Commission européenne, le parlement britannique, le Congrès américain et toutes les nations à adopter les mesures qui s’imposent non seulement pour protéger les lanceurs d’alerte, mais aussi pour mettre un terme aux abus mondialisés des registres du commerce", déclare-t-il encore. Avant de se faire plus sévère : "Face à la couardise des politiques, il est tentant de céder au défaitisme, de dire que le statu quo reste fondamentalement inchangé, alors que les 'Panama papers' sont le symptôme évident de la décadence morale de notre société." 

"L’effondrement est systémique"

Les responsables politiques ne sont d'ailleurs pas son unique cible. "Les banques, les régulateurs financiers et les autorités fiscales ont échoué (...) Des tribunaux désespérément obsolètes et inefficaces ont échoué (...) Les médias ont échoué", déclare-t-il, évoquant notamment ces rédacteurs en chef qui "ont choisi de ne pas exploiter" les "Panama papers". "Mais c’est avant tout la profession juridique qui a échoué", poursuit-il, avant d'ajouter : "L’expression 'déontologie juridique', sur laquelle sont basés les codes de conduite et les permis d’exercer, est devenu un oxymore. Mossack Fonseca ne travaillait pas seule : malgré des amendes répétées et des violations de régulations étayées, elle a trouvé dans presque chaque pays du monde des alliés et des clients auprès de cabinets d’avocats de premier plan."

"Big Joe" en tire une conclusion : "L’ampleur terrifiante du tort que cela cause au monde devrait tous nous faire ouvrir les yeux. Mais qu’il faille attendre qu’un lanceur d’alerte tire la sonnette d’alarme est encore plus inquiétant. Cela montre que les contrôles démocratiques ont échoué, que l’effondrement est systémique, et qu’une violente instabilité nous guette au coin de la rue", affirme le lanceur d'alerte, pour qui l'injustice et l'inégalité sont les terreaux de la révolution. Ce qui lui fait dire que "la prochaine révolution sera numérique".

Arnaud Focraud

 

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"Panama papers" : parjure ou non ? Ce qu'a dit le directeur de la Société générale au Sénat

"Panama papers" : parjure ou non ? Ce qu'a dit le directeur de la Société générale au Sénat | Bankster | Scoop.it
Frédéric Oudéa, dont la banque est liée aux "Panama papers", et qui est suspecté d'avoir menti aux sénateurs, a été auditionné par la commission des Finances.

"Circulez, il n'y a rien à voir !" C'est en substance ce qu'a dit Frédéric Oudéa, le directeur de la Société générale, auditionné mercredi 11 mai par la commission des Finances du Sénat. Il était invité par les parlementaires à s'expliquer sur l'utilisation des sociétés écrans à l'étranger, après que les "Panama Papers" ont révélé l'implication de la banque dans le business de l'offshore, pratique qui dissimule souvent des activités illégales, notamment fiscales.

 

"La commission des Finances m'a donné l'opportunité d'expliquer comment nous contribuions à la lutte contre l'évasion fiscale et d'expliquer ce qu'est une société patrimoniale offshore. Cette contribution à la lutte contre la fraude fiscale est une préoccupation permanente de la Société générale, au niveau mondial, sur l'ensemble de nos implantations. Je crois avoir montré chiffre à l'appui que la réalité d'aujourd'hui ne correspond absolument pas à la vision qui a pu être véhiculée comme quoi nous étions aujourd'hui au cœur de l'évasion fiscale", a résumé en pesant ses mots le patron de la 2e banque française à la sortie de l'auditorium.

Depuis 2010 et la période à laquelle la réglementation internationale a été durcie par les Etats, la Société générale semble avoir progressivement mis de l'ordre dans ses comptes. D'une part, elle a réduit sa présence dans certains métiers et certains pays. D'autre part, elle a doublé les effectifs de son département de conformité, près de 1.800 juristes qui élaborent les standards en matière de respect de la loi et contrôlent leur bonne application.

"Depuis que les Etats eux-mêmes ont renforcé leur coordination, a poursuivi Frédéric Oudéa devant les journalistes, nous nous sommes inscrits de manière très active en soutien de cet effort. Depuis 2010, on applique un code de conduite fiscale, nous déployons des procédures pour nous assurer que ces sociétés lorsqu'elles existent sont faites en conformité fiscale. Je suis en tout cas heureux d'avoir pu contribuer à l'explication du rôle de la Société générale."

Et pourtant, elle oeuvre toujours pour le compte de ses clients des sociétés offshore. Mais cette activité, a expliqué Frédéric Oudéa aux sénateurs, représente environ 2 million d'euros sur les quelque 25 milliards d'euros de revenus annuels du groupe. Et, bien qu'il mesure que cette activité coûte plus cher en termes d'image qu'elle ne rapporte financièrement, il ne s'est pas encore décidé à la fermer.

Les militants d'Attac devant le Sénat

"Circulez, il n'y a rien à voir !" C'est aussi ce qu'ont dû penser les agents de police postés devant le palais Bourbon, où des militants d'Attac étaient venus demander - ironiquement - la libération de Frédéric Oudéa.

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