BANKSTER par  Fabien Fernandes | Bankster | Scoop.it
BANKSTER

Je me souviens d’un cours de mon enfance
Un cours sur les façons des usuriers
Et je vois qu’aujourd’hui rien n’a changé
Costard, Cravate et même malveillance.

 

L’enfant d’hier choqué par l’odieux
A perdu sa bonté devenu grand
Vil menteur, spéculateur oppressant
Il est bankster au pays des merdeux.

 

Le cœur du job : t’endetter jusqu’au cou
Et faire de toi un esclave du crédit
Pendant qu’au bout de la chaine le bankster, lui,
amasse le grisbi à en devenir fou.

 

A coup d’amphétamines, de cocaïne
Il joue ta bourse, ton blé sur les marchés
Au gré des paniques, des rumeurs lancées
Pour qu’un jour sur la paille tu termines.

 

Bankster, homme de main d’la junte financière
Mercenaire de sociétés anonymes
Touche commission pour tache illégitime
Joue capital sur le dos de la misère.

 

Le bankster, ce malfrat sempiternel
Depuis que le symbole argent est né
Pas le plus vieux métier du monde, navré
Mais le plus immonde, navrant et cruel.