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Bernard Madoff, le plus célèbre Bankster du monde | BanksterLeaks

Bernard Madoff, le plus célèbre Bankster du monde | BanksterLeaks | Bankster | Scoop.it

Vous avez certainement entendu parler au moins une fois du tristement célèbre Bernard Madoff, le plus connu des Banksters au monde. En effet sa compagnie la « Bernard L.Madoff Investment Securities LLC », fut à la base d’une escroquerie ayant causé le plus grand scandale financier mondial. Le gouffre financier issu d’un tel désastre est tellement énorme qu’on en vient à se demander comment cet homme d’affaire a pu monter une telle fraude.

La société Madoff, un empire impressionnant bâti sur un château fictif

Bernard Madoff est le patron d’une entreprise spécialisée dans les services financiers qu’il créa en 1960, à tout juste 22ans. Sa société était très active au Wall Street ainsi qu’à la National Association of Securities Dealers. Les succès de son entreprise le portèrent en 2008 à la tête de plusieurs propriétés à New York, Roslyn, Montuake ainsi qu’à Manhattan. Ces dernières s’évaluaient à plusieurs millions de dollars. Le Bankster avait de luxueuses résidences en Floride et en France, notamment sur la côte d’azur.
Madoff se servit de sa renommée pour opérer une escroquerie sans précédent dans le secteur des finances. Sa ruse financière consistait à mettre en place un fond d’investissement spéculatif qu’il maniait dans un secret absolu par le biais d’une société parallèle créée de toute pièce pour la circonstance. Ainsi, ce fond lui permettait de gérer à sa guise, les placements d’une vingtaine de clients, ces derniers s’évaluant à environ 17 milliards de dollars. Il accordait même à ses placements privilégiés, des taux d’intérêts inédits allant jusqu’à 17%/an. Parmi ces clients ayant tous des fortunes impressionnantes, figuraient notamment des banques françaises comme Natixis, Credit agricole, Société Générale et BNP Paribas.

La chute du système Madoff

A la longue, la combine de Madoff a fini par lui occasionner des manques énormes à gagner. Pour faire face à cette perte et éviter la chute de son empire, Bernard Madoff eut l’ingénieuse idée de mettre sur pied le système de Ponzi  reposant essentiellement sur le bluff financier. En effet, continuant à mentir sur les performances financières de sa boîte, il assurait les intérêts de ses premiers investisseurs en puisant dans les réserves des placements investis par ses derniers clients. Cependant, le déclin des marchés financiers suite à la crise de 2008, a précipité certains de ses clients à retirer leurs avoirs. Ceci entraina l’effondrement de son système financier fragile. Vers la fin de l’année 2008, sous la pression de ses clients, il devait alimenter près de 7 milliards de demandes de retrait alors que ses avoirs en banque ne faisaient qu’à peine 1 miliard. Sa ruse fut découverte et les actifs financiers de son fonds étaient en grande partie fictifs. Ils étaient évalués à 50 milliards de dollars US.
Après avoir reconnu et accepté l’escroquerie dont il était l’auteur, il fut arrêté par la police fédérale et des poursuites furent engagées contre lui. Sa société a été liquidée par la suite, mais ses créanciers n’ont été que très faiblement remboursés. Après plusieurs rebondissements dans l’affaire, Madoff fut condamné le 29 juin 2009 à 150 ans de prison ferme.

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Robert De Niro dans la peau de l’escroc Bernard Madoff

Robert De Niro dans la peau de l’escroc Bernard Madoff | Bankster | Scoop.it
Bernard Madoff, l'homme d'affaires américain, célèbre pour avoir arnaqué à hauteur de 65 milliards de dollars ses anciens clients, va lui aussi avoir droit à une adaptation de ses aventures. C'est le grand Robert de Niro qui campera son personnage.

 

L'immense star du septième art qu'est Robert De Niro va incarner le rôle du célèbre bankster (mélange entre banquier et ganster), Bernard Madoff, à la télé.

Le scénariste du film Les Noces Rebelles, John Burnham Schwartz, travaille sur le scénario tiré entre autres de la biographie de l'escroc pro de la technique de la pyramide de Ponzi.

Pendant 20 ans, le financier a été l'une des stars de Wall Street.

Arrêté en 2008 pour fraude, Madoff utilisait l'argent de ses nouveaux clients pour rembourser les anciens, une technique bien connue dans le monde de la finance.

Le téléfilm est actuellement au stade de développement et Robert De Niro sera le producteur exécutif du projet.

L'histoire de Bernard Madoff , qui est tombé de sa tour d'ivoire en un battement de cil, intéresse de près le président du jury Festival de Cannes 2011, oscarisée 2 pour les films Raging Bull et Le Parrain 2.

Aujourd'hui Bernard Madoff est derrière les barreaux, où il purge une peine de 150 ans de prison.

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Bankster, le Jackpot de l'économie criminelle

Bankster, le Jackpot de l'économie criminelle | Bankster | Scoop.it

Les Prime Banks anglo-saxonnes sont-elles devenues la forme la plus achevée de la grande criminalité organisée ?

 

 

La question, un brin loufoque voire franchement polémique de prime abord, l’est nettement moins si l’on examine leur comportement au cours des 15 dernières années.

  

Comme chacun peut le découvrir avec effroi ou résignation à la lumière de l’actualité planétaire accessible via Internet, le « marché » de la grande criminalité organisée s’est lui aussi mondialisé. Au sein de ce marché global, l’évolution du « segment » de la délinquance ou, plus grave, de la criminalité dites « en col blanc » est fascinante de ce point de vue.

 

En termes « darwiniens » c’est à dire considérés du point de vue de leur aptitude à perdurer et prospérer dans un environnement socio-économique préexistant, ce sont précisément les actes revêtant une qualification pénale commis par ces banques et leurs cols blancs qui remportent le « jackpot de l’évolution criminelle ». C’est bien simple, ils connaissent une progression exponentielle.

 

 

Le crime organisé comme business model bancaire

 

Pour des raisons tenant en particulier à l’existence des fameuses « class-actions » permettant les recours judiciaires collectifs menés pour des préjudices unitaires modestes par des cabinets d’avocats véritables mastodontes spécialisés qui carburent intégralement au success-fee, mais aussi à la plus grande sévérité apparente de leurs autorités publiques de régulation, de contrôle et de sanction dotées de ressources conséquentes, ce sont les grandes banques anglo-saxonnes présentes aux USA qui semblent majoritairement s’être laissées gagner par le crime organisé.

 

 

 

En déduire que le virus ne s’est pas encore propagé au vieux continent serait néanmoins très hasardeux. En particulier à la lumière des enquêtes en cours sur l’ahurissante manipulation du Libor, pour lesquelles, outre la HSBC, des soupçons pèsent désormais sur le Crédit Agricole, la Société Générale et la Deutsche Bank dont des traders auraient pu être membre du présumé réseau amical de Philippe Moryoussef qui faisait dans les euroswaps chez Barclays… 

 

La SocGen quant à elle, qui se veut irréprochable à défaut de compétente comme l’on sait, en particulier dans le domaine du contrôle des risques, vient de décider de son plein gré et sans admettre de faute, de rembourser 11 millions de dollars à ses clients fortunés de Hongkong sur lesquels elle avait eu la main un peu lourde de 2003 à 2006 au niveau des tarifs…

(...)

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