Le bankster Macron a commencé le hold-up du siècle | Bankster | Scoop.it

Le hold-up du siècle est en route.

Emmanuel Macron est doté d’une personnalité qui fascine les psychanalystes. Pour qui collectionne les cas graves, c’est un morceau de choix.

Bien des articles ont été écrits sur le sujet, dont un par Roland Gori, professeur émérite de psychopathologie à l’Université d’Aix Marseille.

Décrit comme narcissique par le professeur, il est ainsi résumé  :

« Emmanuel Macron ne gouverne pas les Français, il les soumet »

L’actualité récente avec la crise du Covid-19 met une telle pression sur notre président que les travers de sa personnalité vont s’aggraver.

En effet, Macron sait désormais que la stratégie mise en place dans la panique pour limiter la pandémie n’a été qu’une succession de mauvais choix.

Malgré les efforts désespérés de sa garde rapprochée pour le camoufler, la stratégie médiévale de confinement n’est qu’un pis-aller pour pallier l’incurie des services de l’État. Les décisions tardives, le manque de masques (découvert au dernier moment), et l’absence de tests de dépistage a acculé le pouvoir à la seule stratégie restant :  confiner les Français.

Mais Macron sait rebondir et contre-attaque en bon opportuniste. Pour lui, cette pandémie est une aubaine : il serait vraiment stupide de l’endiguer trop vite car elle lui offre finalement de très intéressantes perspectives. 

Analysons ce qui s’est passé et essayons de deviner ce qui va se produire.

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Ce qui s’est passé :

 

Étape 1 : S’ériger en chef de guerre, et contraindre les Français.

Son discours pompeux et ridicule n’avait que ces buts :

-S’imposer comme l’égal d’un Clemenceau, image complaisamment relayée par le service de communication de l’Élysée (Sur le plateau de CNews, un journaliste de la chaîne a rapporté une petite phrase qu’il a entendue dans l’entourage du président de la République. « Il va falloir vous habituer, nous dit l’Elysée, à voir le président de la République sur le terrain, je cite : ‘c’est Clemenceau dans les tranchées»).

-Étouffer toute velléité de rébellion. En incarcérant les Français chez eux, il a trouvé la parade absolue. Quelle magnifique revanche sur le peuple qui l’a « giletjaunisé » et lui a fait perdre la face aux yeux du monde entier.

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Étape 2 : Laisser penser que les Français sont seuls responsables de la situation.  Castaner a donné le coup d’envoi en qualifiant d’« imbéciles » ceux qui prenaient le confinement à la légère. Toute la Macronie a renchéri en les qualifiants d’« irresponsables », voire de « criminels ».

La ficelle est grosse : c’est vous qui êtes responsables de tous ces morts en refusant d’obéir à un gouvernement qui fait tout son possible pour vous protéger.

C’est énorme : il s’agit rien de moins que d’inverser la responsabilité d’un gouvernement qui est à l’origine du désastre.

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Étape 3 : Serrer la vis.

C’est la suite logique de la précédente : il faut bien punir ces mauvais Français.

Il s’agit de dramatiser outre toute mesure. La presse des oligarques relaie à qui mieux mieux les messages alarmistes (après avoir pendant des semaines fait exactement le contraire en minimisant la gravité des événements).

Pourquoi ce revirement à 180 degrés dicté par l’Élysée ?

Tout simplement pour exagérer les enjeux. Ceci confère encore plus d’importance à notre Clemenceau en culottes courtes et justifie le durcissement des mesures de confinement.

Déjà les Français paniquent. Comme à l’époque où les Kommandanturs recevaient des dénonciations anonymes, nos gendarmeries reçoivent des appels pour signaler les mauvais citoyens qui sortiraient sans leur Ausweis.

Gageons également que le confinement renforcé sera prolongé bien au-delà du raisonnable afin de justifier les étapes 5 et 6.

Ce qui va se passer:

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Étape 4 : Tout mettre en oeuvre pour éviter de juguler trop vite la pandémie.

Ceci a été fait avec un brio certain jusqu’à présent (non-fermeture des frontières, pas de dépistage, classement de la chloroquine en substance dangereuse, torrent de calomnies pour discréditer le Pr. Raoult).

L’autorisation très tardive des essais cliniques sous la pression de l’opinion publique a certes été accordée. Heureusement, le protocole décidé par le ministre de la Santé était aux antipodes de celui proposé par le professeur. L’idée était d’administrer le traitement trop tard uniquement aux patients subclaquants afin de prouver que Raoult était un  dangereux charlatan.

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Étape 5 : Communiquer à outrance sur le fait que Macron est l’homme providentiel qui jugulera le fléau, limitera les bilans humain et économique.

Il ira sur tous les fronts, tel Clemenceau visitant les tranchées. Il prendra des mesures fortes, promettra des milliards et des milliards qu’il n’a pas.

Il se gonflera de sa propre importance, deviendra l’hyperprésident, le Sauveur. Peut-être même ressuscitera-t-il le 3ème jour ?

Voici ce que disait le Pr Gori :

« Il croit à ce qu’il dit, il croit à ce qu’il fait, avec l’acharnement de l’évangéliste, avec l’audace de l’aventurier, avec le courage du centurion, il construit avec le sable français les châteaux de son Empire. Emmanuel Macron n’a pas fait don de sa personne à la France, il lui a fait don de sa croyance, (…). Plus que de Jupiter, c’est de Pygmalion qu’il suit l’exemple. Il burine la France et le peuple français pour sculpter sa statue. Il l’aime cette statue, c’est son œuvre, sa création, le fruit de ses croyances. »

Le but on s’en doute est de réduire les prochaines présidentielles à une simple formalité lui garantissant le score d’un président d’une république démocratique africaine.

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Étape 6 : Tondre les Français pour réduire drastiquement le déficit budgétaire.

C’est effectivement le but ultime qui ferait de lui un président ayant marqué son époque.

Il baptisera son action d’une formule bien ciselée, du style « New deal » ou bien « I have a dream » ou « We will win » pour frapper les esprits et rester dans l’Histoire. Il saura rémunérer grassement un Séguéla de service pour lui mitonner ça.

En effet, puisque nous sommes en guerre, l’occasion est unique et inespérée : il faudra bien demander aux Français un « effort de guerre ». Traduction : « On ira piquer dans vos bas de laine et ratisser votre épargne ».

Déjà la guerre de 14 avait donné naissance à un impôt supplémentaire (l’impôt sur le revenu).

Souvenons-nous aussi de 1976, où une simple sécheresse avait donné lieu à l’impôt éponyme pour indemniser les agriculteurs. Le prélèvement (6 milliards de francs avait d’ailleurs été supérieur aux miettes distribuées aux paysans : 2,2 milliards). Le fisc s’est toujours comporté en voyou de bas étage.

Là, on est dans un tout autre ordre de grandeur, surtout si l’on tient compte de l’érosion monétaire. Il s’agirait de 1.000 fois plus !

Ceci justifie pleinement de faire main basse sur les bas de laine des Français.

C’est de toute façon ce qui arrivera un jour. Tous les économistes disent que les taux d’intérêt  très bas consentis à notre pays sont justifiés par l’épargne des particuliers qui sert indirectement de garantie. Quelle plus belle occasion pour la confisquer en douceur ?

Tous ceux qui s’y opposeraient seraient évidemment de mauvais patriotes et des profiteurs de guerre. Comment pourraient-ils refuser de mettre la main à la poche à notre nouveau Clemenceau, sauveur de la Patrie?

Techniquement, c’est facile.

Les comptes sont garantis par le FGDR (Fonds de Garantie des Dépôts et Résolution) à hauteur de 100.000 euros, rien n’interdirait de confisquer les montants au-delà.

Et il faut être bien naïf pour se croire à l’abri en-deçà ! En effet, on aurait pu légitimement croire que le FDGR s’adossait sur des valeurs solides (or, pierre). Que nenni : 99.6% des fonds sont placés en banque…

Incroyable mais vrai : si les banques sont défaillantes, c’est chez elles que le FDGR devrait aller chercher de quoi indemniser les épargnants… On est réellement dans du foutage de gueule de haute volée !

Donc ami lecteur, si tu disposes de quelques économies, empresse-toi de les faire disparaître des tes comptes bancaires.

Tu ne pourras certes pas les retirer en liquide, car les retraits sont plafonnés et il faut effectuer préalablement sa demande de retrait 72 heures auparavant et présenter un justificatif de l’usage de la somme (et transmission à Tracfin au-delà de 10.000 €). Inutile de dire que cette somme te serait confisquée rétroactivement.

Donc en clair : ton argent ne t’appartient déjà plus vraiment.

Désolé!

 

Alors, quel sera le débouclage de cette situation?

 

-Soit Macron, s’appuyant sur ses talents de communicant et sur les médias complices, arrive à faire passer les messages suivants :

► Certes, je suis beaucoup critiqué, mais seuls ceux qui font rien ne commettent pas d’erreur. Tous ceux qui se sont opposés à moi ne sont que des partisans du yakafokon. Ils ont en fait aggravé la crise en entravant l’action du gouvernement qui supposait au contraire une unité nationale devant le danger.

► En vérité, je suis le Sauveur.

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Le mensonge est énorme, mais plus c’est gros, plus ça passe… À y bien songer, ce n’est pas impossible, les Français étant alors victimes du syndrome de Stockholm. Pris comme otages avec leur confinement, ils développeraient une forme d’empathie pour leur geôlier, empathie d’autant plus forte que leur détention aura été longue et que les conditions auront été éprouvantes.

À la lumière de cette analyse, on comprend donc parfaitement pourquoi Macron tient tant à prolonger et à durcir le confinement.

Enfin, Macron n’aura plus qu’à distribuer des milliards jusqu’à la prochaine présidentielle où il triomphera.

Le hold-up est évidemment programmé juste après cette élection.

-Soit ce beau plan ne marche pas et la vérité éclate au grand jour. Là, c’est la Révolution. Le mouvement des Gilets Jaunes n’aura été qu’une fade répétition de ce qui serait la plus belle insurrection qu’aura connu notre pays. Macron entrerait effectivement dans l’Histoire, mais pas comme il l’avait pensé.

 Sa tête finira sur une pique aux côtés de celles de Buzyn et Philippe.

Je crois deviner le scénario retenant votre préférence, mais je crains qu’il ne soit pas le plus probable…

 

Publié le 27 mars 2020 - par Raoul Girodet