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S’il est des constantes dans la littérature de guerre, la première guerre mondiale, parce qu’elle échappait à tout ce que l’on avait connu jusqu’alors, a profondément bouleversé l’art des écrivains et leur rapport au monde. Ayant mobilisé plusieurs millions de combattants, eux mêmes massivement instruits par une école publique tout nouvellement instituée, elle a de plus suscité jusqu’à nos jours une production d’une exceptionnelle abondance. Les études ici rassemblées s’intéressent à la manière dont les auteurs français ont, au fil du siècle, vécu, pensé, représenté la Grande Guerre. Il donne également un aperçu sur la littérature des autres nations belligérantes et sur la création cinématographique que ces œuvres ont inspirée.
Via HG Académie de Rennes
14-18 marque l’entrée en guerre des intellectuels : la plupart de ceux en âge de porter les armes sont mobilisés et 15% des écrivains combattants français et allemands sont des engagés volontaires. Ils paient un lourd tribut – du tout premier, le pacifiste Jean Jaurès, à la veille de la mobilisation, au poète Wilfried Owen tué à quelques jours de l’Armistice, à l’engagé Guillaume Apollinaire chantre de la guerre, enterré le 11 novembre 1918. L’Anthologie des écrivains morts à la guerre, parue en 1924 , recense les écrivains français morts au front ou des suites de leurs blessures. En tout 560. Le conflit fait couler beaucoup d’encre. Dès le début, il suscite une marée d’écrits. En Allemagne, un million de poèmes sont envoyés à la presse les premiers jours, par tous. L’élan patriotique initial s’est vite éteint, sauf pour Barrès qui le claironne durant toute la guerre. L’expression va-t-en-guerre, l’héroïsme d’un autre temps, passent peu à peu à la désillusion, puis à l’engagement pacifique, internationaliste. Les journaux de tranchées, à petit tirage, se multiplient dans les deux camps. Parmi les combattants qui écrivent aux leurs, qui tiennent leur journal ou leur carnet de route, certains prennent la plume, désireux de dire leur guerre, de témoigner pour leurs camarades disparus. L’arrière veut savoir ce que vivent leurs soldats. Des éditeurs créent des collections, appellent des témoignages. Les Poilus ont la parole.
Via HG Académie de Rennes
Parce qu’elle est contemporaine du premier âge du cinématographe, l’histoire de la Première Guerre mondiale n’est pas vraiment dissociable de celle du cinéma. Les tranchées ont donné leur matière à ses bandes ; les armées et les gouvernements ont pour la première fois mobilisé les opérateurs au service du divertissement des soldats, de l’information des populations et de la propagande ; et de très nombreuses façons, l’intensification et la diversification de la production cinématographique en a transformé les techniques, l’esthétique, et jusqu’à la géographie. Mêmes et autres, l’histoire de la Grande Guerre et celle du cinéma sont aussi un entrelac centenaire, puisque de 1914 à 2014, des Croix de Bois à Un long dimanche de fiançailles, de Capitaine Conan à Apocalypse, on n’a cessé de remonter ou de recréer des images de la guerre. Parler de l’histoire cinématographique de la guerre 14-18, ou encore, de 14-18 dans l’histoire du cinéma, c’est ainsi traverser un champ de questionnements particulièrement vaste, structuré par un faisceau d’interactions singulièrement vertigineux, et entrecoupé d’innombrables plis. C’est une aventure pionnière, dont Laurent Véray est incontestablement l’un des explorateurs les plus expérimentés. Professeur d’études cinématographiques et audiovisuelles à l’université Paris III.
Via HG Académie de Rennes
Dans le cadre des programmes d'histoire (en collège et au lycée) et de l'histoire des arts, comment un artiste Suisse, Félix Vallotton, se trouve (...) (La violence de masse pendant la Première Guerre mondiale - oeuvre de Félix #Vallotton...
#314 : le 11 novembre 1918 Fin de la Première Guerre mondiale A 6 heures du matin, les généraux allemands signent l'armistice avec les alliés près de la garede Rethondes dans l'Oise. Dans le wagon-restaurant aménagé en salle de réunion, l'amiralWemyss, le maréchal Foch et le général Maxime Weygang mettent fin à quatre ans de guerre. Le cessez-le-feu prend effet à 11 heures. Tous les combattants veulent croire que cette guerreest la "der des der". Ce premier conflit mondial aura fait plus de 8 millions de morts. 11 novembre 1920 Inhumation du soldat inconnu Le corps d'un soldat français mort pendant la première guerre mondiale est déposé dans une chapelle ardente au premier étage de l'Arc de Triomphe à Paris. En hommage à tous les "poilus" tombés pour la France, il sera plus tard inhumé sous la voûte de l'Arc. Le corps dusoldat inconnu a été choisi par un jeune soldat de la garde d'honneur, Auguste Thien, parmi 8 cercueils de combattants non-identifiés. ::: PROGRAMME D’HISTOIRE DES ARTS ::: ➊ DOMAINE : Arts du visuel (image de la guerre, peinture), arts du langage (correspondances, texte historique), arts du quotidien (uniforme, armement, avion, véhicule) ➋ THÉMATIQUE : ► "Arts, États, pouvoir" (la Grande Guerre), ➌ NIVEAU SUGGÉRÉ : 3ème . ::: POUR ALLER PLUS LOIN ::: ► La Première Guerre mondiale expliquée aux enfants http://1jour1actu.com/dossierclesactu/la-premiere-guerre-mondiale/ ► Étudier la 1ère GM http://archives.allier.fr/1231-etudier-la-premiere-guerre-mondiale-avec-des-documents-d-archives.htm ► Dossier pédagogique http://www.ac-aix-marseille.fr/wacam/jcms/c_247305/dossier-pedagogique-sur-la-premiere-guerre-mondiale ► et aussi http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schumaines/histoire/Pages/2004/55_DossierspecialLa1ereGuerremondiale.aspx ► Du CNDP http://www.cndp.fr/crdp-toulouse/spip.php?article21865 ► Annuaire des sites sur la 1ère GM http://www.guerre1418.fr/ ► Arts et 1ère GM http://missiontice.ac-besancon.fr/daac/spip/spip.php?article211
Via La prof d'arpla
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Synopsis 1914. Jean Mordant, lutteur belge, triomphe à Buenos Aires au championnat du Monde. Au même moment, de l’autre coté de l’Atlantique, dans un rue sombre d’Ostende en proie à l’occupation, sa fille, Mimi, se fait abuser par une patrouille de soldats allemands. De retour chez lui, Jean fait le serment de venger cette ignominie et s’engage avec son entraîneur et son cousin au sein du mythique bataillon belge ACM. À son grand dam, les voilà embarqués pour quatre années dans une odyssée surréaliste autour du monde. Au bout du compte, malgré l’horreur de la guerre, les déchirures et les peines, Jean finira par retrouver à Ostende une raison d’aimer la vie. Inspiré d’une histoire vraie, ce long métrage animé en forme de road movie montre toute l’absurdité de la Grande Guerre.
Via HG Académie de Rennes
Le tournant a lieu durant l’année 1916. Les bons mots fusent encore des cagnas, les trouffions émergent encore un peu, hilares, du souffle de l’explosion, mais le ton tourne peu à peu à l’emphase. Paul Iribe livre des compositions d’un dramatique achevé, tandis que les conversations entre les poilus de papier laissent transparaître une certaine amertume, presque une critique sociale en 1918. Certes, les légendes sont souvent orientées par le directeur de presse et détonnent avec l’œuvre, mais ces dernières reflètent en creux le découragement des troupes combattantes, tout comme la lassitude ambiante de la société toute entière. De façon fort significative, la victoire sera graphiquement moins gaie que la première année du conflit. Beaucoup plus nombreuses que dans la presse illustrée allemande, ces œuvres humoristiques de combat doivent aujourd’hui être confrontées avec les photographies, les tableaux ou les écrits pour comprendre à quel point la « guerre imaginée » put susciter des traitements médiatiques différenciés.
Via HG Académie de Rennes
Susceptible d’intéresser ceux qui souhaitent connaître les origines de la Grande Guerre et surtout qui aimeraient en savoir davantage sur le fondateur de l’ancien parti socialiste, cette bande dessinée, quant à elle, est pédagogique, et offre une esquisse de l’extraordinaire figure française qu’était Jean Jaurès. Un dossier instructif de quelques pages écrit par Vincent Duclert conclut l'album, enrichi d'illustrations de l'époque. Rey Macutay (dessinateur), Jean-David Morvan, Frédérique Voulyzé (scénaristes) et Vincent Duclert retracent les dernières semaines de l'homme politique.
Via HG Académie de Rennes
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La Grande Guerre des écrivains - Sous la direction de Romain Vignest et Jean-Nicolas Corvisier.
La Première Guerre mondiale a bouleversé le rapport de la littérature au monde ; elle inspire encore la création littéraire et cinématographique. Les études ici rassemblées s’intéressent à la manière dont les auteurs, notamment français, ont, au fil du siècle, vécu, pensé, représenté la Grande Guerre.
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