Honneur aux poilus, ils nous ont fait cette victoire ». Le 11 novembre 1918, Georges Clemenceau rend hommage aux soldats de la Première Guerre mondiale. À côté de ces héros de la « grande guerre », il y a ceux devant lesquels on détourne les yeux : les blessés sans blessures, les soldats que la guerre a rendus fous, qu’on appellera plus tard les « psycho-névrosés » ou « névrosés traumatiques ».