Autour du Centenaire 14-18
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Autour du Centenaire 14-18
La Grande Guerre et son centenaire. #1GM  #PGM #WW1 #FWW - année 1918
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Déclaration Balfour de 1917 — Wikipédia

Déclaration Balfour de 1917 - Wikipédia

La Déclaration Balfour de 1917 est une lettre ouverte datée du et signée par Arthur Balfour, le secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères ( the Foreign Secretary). Elle est adressée à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937), personnalité éminente de la communauté juive britannique et financier du mouvement sioniste, aux fins de retransmission.

La Déclaration Balfour de 1917 est une lettre ouverte datée du 2 novembre 1917 et signée par Arthur Balfour, le secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères (the Foreign Secretary). Elle est adressée à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937), personnalité éminente de la communauté juive britannique et financier du mouvement sioniste, aux fins de retransmission. Par cette lettre, le Royaume-Uni se déclare en faveur de l'établissement en Palestine d'un projet national (présenté comme « un foyer national pour le peuple juif », traduction de « a national home to the Jewish people »). Cette déclaration est considérée comme une des premières étapes dans la création de l'État d'Israël. Le front oriental durant la Première Guerre mondiale[modifier le code] À l'aube de la Première Guerre mondiale, la Palestine fait partie de l'Empire ottoman, qui a déjà perdu au cours du XIXe siècle la plupart de ses territoires européens ainsi que le Maghreb jusqu´à la frontière du royaume Chérifien du Maroc. Quoique soutenue militairement par l'Allemagne, qui mise sur l'achèvement du chemin de fer Berlin-Bagdad, la faiblesse des Ottomans aiguise les convoitises des Britanniques et des Français, qui souhaitent remodeler la région après la guerre et négocient les accords Sykes-Picot (signés en mai 1916). Les Alliés soutiennent le nationalisme arabe et la Révolte arabe de 1916-1918, qui fragilise le dispositif turc, puis ouvre une brèche importante avec la bataille d'Aqaba (6 juillet 1917). Cette percée permet aux Britanniques de relancer la campagne de Palestine, après un premier échec puis un second devant les forces turques et allemandes. Les troupes britanniques conduites par le général Allenby remportent le 31 octobre une victoire décisive à Beer-Sheva, confirmée le surlendemain par la prise de Gaza et par la prise de Jérusalem le 9 décembre — un mois après la publication de la Déclaration Balfour. Contexte stratégique international[modifier le code] Avant la guerre, le monde juif s'est politiquement structuré avec l'Organisation sioniste mondiale, d'abord dirigée par le journaliste austro-hongrois Theodor Herzl, puis en Angleterre par le scientifique d'origine russe Chaim Weizmann. Dès 1903 Herzl avait obtenu une lettre officielle du Foreign Office déclarant que la Grande-Bretagne acceptait un accord sur la création d'une colonie juive sous administration juive, document que Yoram Hazony juge « surpassant même la Déclaration Balfour1 ». Cette diplomatie fut reprise durant la guerre pour faire avancer l'idée de la création d'un « home » juif au Proche-Orient2. Chaim Weizmann, qui avait trouvé au profit de l'Angleterre un procédé pour synthétiser l'acétone nécessaire à la fabrication de la dynamite de façon beaucoup moins chère, s'y emploie en 1917, au moment où les Alliés désespéraient de gagner la guerre. L'intervention des États-Unis devenait nécessaire, quoique l'opinion américaine y fût peu favorable. L'influence juive était disputée tant par les Alliés que par l'Allemagne3,4, et même par les Turcs3. Un pacte avec le mouvement sioniste s'avérait utile, ainsi que l'explique Churchill : « L'année 1917 marqua peut-être la période la plus maussade et la plus sombre de la guerre. [...] C'était l'époque où les éléments les plus résolus du gouvernement britannique cherchaient à enrôler toute influence capable de garder unies à la tâche les nations alliées. Le mouvement sioniste, dans le monde entier, était activement proallié, et, en particulier, pro-britannique. Ce mouvement n'était nulle part plus visible qu'aux États-Unis et nos espoirs reposaient dans une large mesure sur la part active que prendraient les États-Unis dans la lutte sanglante qui s'annonçait. Les talentueux dirigeants du mouvement sioniste et ses nombreuses ramifications exercèrent une influence appréciable sur l'opinion américaine et cette influence [...] était constamment en notre faveur. [...] Les Juifs (sionistes aussi bien que non sionistes) [...] ont œuvré pour le succès de la Grande-Bretagne et pour une étroite coopération entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. La Déclaration Balfour ne doit donc pas être regardée comme une promesse faite pour des motifs sentimentaux, c'était une mesure pratique prise dans l'intérêt d'une cause commune à un moment où cette cause ne pouvait se permettre de négliger aucun facteur d'assistance matérielle ou morale5. » La Déclaration Balfour fut ainsi faite pour assurer aux Alliés l'appui de l'opinion juive mondiale quand en 1917 la situation militaire était parvenue à une phase critique6. Aussi fut-elle avalisée par tous les Alliés7 et même, en France, antérieurement, par la Déclaration Cambon (en) remise à Nahum Sokolow (4 juin 1917), qui marquait que le gouvernement français « ne peut éprouver que de la sympathie pour votre cause (et pour) la reconnaissance, par la protection des puissances alliées, de la nationalité juive, sur cette terre dont le peuple d’Israël a été chassé il y a tant de siècles8 ». Après la publication de la Déclaration Balfour, une note insérée dans le journal Le Temps en février 1918 officialise qu'à M. Sokolov a été « confirmé que l’entente est complète entre les gouvernements français et britannique en ce qui concerne la question d’un établissement juif en Palestine6. » ; ce que le ministre français des Affaires étrangères Stephen Pichon confirme encore par une seconde lettre adressée à Sokolov6. Rédaction et publication de la déclaration[modifier le code] Lloyd George, nouveau premier ministre britannique depuis décembre 1916, résume ainsi l'origine de la Déclaration Balfour : « Quand nos difficultés prirent fin grâce au génie du Dr Weizmann [qui avait facilité la production de la dynamite], je lui dis : "Vous avez rendu un grand service à l'État et je dois vous recommander à sa majesté pour un honneur". Il répondit : "Je ne veux rien pour moi-même (mais) je voudrais que vous fassiez quelque chose pour mon peuple". Il expliqua alors son désir du rapatriement des Juifs sur la terre sacrée qu'ils ont rendu célèbre. Ce fut la source et l'origine de la fameuse déclaration sur le National Home pour les Juifs en Palestine9. » En fait dès février 1917 Mark Sykes, colonel et député spécialiste du Moyen-Orient, entame des négociations avec les leaders sionistes en Angleterre. Puis en juin, le ministre des Affaires étrangères, Lord Balfour reçoit Lord Rothschild, membre éminent de la communauté juive britannique soutenant le mouvement sioniste, ainsi que Chaim Weizmann, et leur demande de rédiger une proposition de déclaration concernant l'appui du gouvernement britannique à l'immigration juive en Palestine. Plusieurs propositions sont rédigées et une synthèse est approuvée le 3 septembre par le cabinet de guerre10, nonobstant l'opposition de Curzon et de Montagu11. La déclaration prend la forme d'une lettre adressée à Lord Rothschild le 2 novembre 1917 et publiée dans le Times de Londres le 9 novembre, par un encart intitulé « Palestine for the Jews. Official Sympathy » : « Cher Lord Rothschild,J'ai le grand plaisir de vous transmettre, de la part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie avec les aspirations juives sionistes, qui a été soumise au cabinet et approuvée par lui.Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour les Juifs et fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, soit aux droits et au statut politique dont les Juifs disposent dans tout autre pays.Je vous serais obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste12. » — Arthur James Balfour13,14. Par cette lettre, le Royaume-Uni se déclare en faveur de l'établissement en Palestine d'un foyer national juif. Cette déclaration est considérée comme une des premières étapes dans la création de l'État d'Israël. La promesse qu'elle contient est apparemment rapidement mise en œuvre, dès la conférence de Paris (1919), préalable à la conférence de San Remo (avril 1920) et au traité de Sèvres (août 1920), la délégation sioniste à ces deux conférences ayant approuvé que le mandat de la Palestine soit confié au Royaume-Uni. Réactions arabes[modifier le code] L'hostilité arabe au projet sioniste que la Déclaration Balfour soutenait, n'est pas d'abord unanime. Antérieurement, des intellectuels arabes se félicitaient de l'arrivée de Juifs, pensant qu'ils apportaient la main-d'œuvre, les techniques et le capital nécessaire au développement de la Palestine, voire un appui contre le pouvoir turc honni15. Da'ud Barakat, rédacteur du journal égyptien Al Ahram, écrivait : « Il est absolument nécessaire qu'une entente soit réalisée entre les sionistes et les Arabes, car la guerre des mots ne peut faire que du mal. Le pays a besoin des sionistes : l'argent qu'ils apporteront, leurs connaissances et leur intelligence, ainsi que l’ardeur au travail qui les caractérise contribueront sans aucun doute à la renaissance du pays.15 » Envoyé par le mouvement sioniste pour mener des négociations avec notamment des acteurs du Congrès général arabe, Sami Hochberg, éditeur d'un quotidien16 de Constantinople, parvient à un accord verbal avec le Parti de la Décentralisation du Caire et le Comité de la Réforme de Salim Ali Salam à Beyrouth17. Il rapporte que sur une vingtaine de personnalités arabes rencontrées, deux seulement se déclaraient opposées à toute immigration juive18. Durant la Première Guerre mondiale, Kalvarisky témoigne de fréquentes entraides entre Juifs et Arabes, qui n'étaient guère mieux traités par les Turcs19. Après la Déclaration Balfour, le chérif de La Mecque Hussein publie dans un journal de La Mecque que « ceux qui sont assez profonds ... savaient que le pays [la Palestine] était pour ses premiers fils, en dépit de leurs différences, une patrie aimée et sacrée. Le retour de ces exilés dans leur pays s'avérera, matériellement et spirituellement, une école pratique pour leurs voisins qui sont avec eux dans les champs, les fabriques, les commerces, et en toute chose liée au travail et au labeur »20. À Jérusalem, le mufti Kamil al-Husayni (en) participa à la pose de la première pierre de l'université hébraïque au mont Scopus21. Après la guerre, durant la conférence de la paix de Paris une négociation directe sous l'égide de T. E. Lawrence a lieu entre Chaim Weizmann, président du Comité sioniste, et Fayçal, fils du chérif Hussein et délégué arabe à la Conférence. Cette négociation aboutit à la signature de l'Accord Fayçal-Weizmann de 1919. Cet accord définit l'État arabe et la Palestine comme deux territoires pour l'une et l'autre partie, leurs frontières devant être rapidement définies par une commission bipartie, les provisions de la Déclaration Balfour mise en œuvre en Palestine, y compris une immigration juive sur une grande échelle, les sanctuaires musulmans restant sous contrôle musulman, etc.22,23. Cet accord ne fut jamais appliqué. Les représentants arabes l'ont rejeté23, officiellement parce qu'ils ne leur fut pas permis de créer le grand État arabe qu'ils avaient souhaité. Les nationalistes arabes perçoivent la Déclaration Balfour comme étant en contradiction avec la promesse d'un grand État arabe indépendant que laissait entrevoir la correspondance McMahon-Hussein en 1915. Leur panarabisme se sent surtout floué par les accords Sykes-Picot conclus secrètement en 1916, prévoyant la mise sous tutelle des possessions turques au Moyen-Orient divisées en États séparés24, ce que la conférence de San Remo (1920) institutionnalise : mandat de la Société des Nations confié aux Britanniques en Irak et en Palestine, et aux Français en Syrie et au Liban. Quant aux chefs religieux, ils annoncent dès la publication de la Déclaration Balfour que « les musulmans du monde entier ne pourront jamais accepter que Jérusalem soit un jour aux mains des Juifs ... Peu à peu une opposition s’organisera chez les musulmans et un jour on verra de nouvelles croisades mais musulmanes contre les Juifs.25 » Mise en pratique par la Grande-Bretagne[modifier le code] Les Sionistes voyaient dans l'Angleterre leur meilleur allié pour leur projet. Ils ont demandé et obtenu que le mandat sur la Palestine soit attribué à la Grande-Bretagne pour que la Déclaration Balfour y soit implémentée. Cependant, les actes de l'administration mandataire démentent les promesses. Six semaines après la Déclaration Balfour, le général Allenby pénétrant en Palestine déclare : « La Palestine ne sera ni juive, ni arabe, elle sera anglaise26 ». Lorsqu'il prend Jérusalem, pour écarter les prétentions françaises il impose le régime militaire, et à aucun moment il n'est question de sionisme et de déclaration Balfour25. Lorsque éclate le premier pogrom anti-juifs en 1920, le gouverneur anglais Ronald Storrs fait arrêter et condamner les défenseurs juifs27 tandis que la plupart des émeutiers arabes ne reçoivent que de légères peines. Son successeur, Herbert Samuel (dont le mémorandum de 1915 recommandait l'annexion de la Palestine par la Grande-Bretagne), recommande l'arrêt de l'immigration juive27,28 et fait nommer grand mufti le principal organisateur du pogrom, Amin al-Husseini27. Dans les années 1930, trois « Livres blancs » visent à limiter et limitent effectivement drastiquement l'immigration juive (en 1939, lors de la montée des persécutions nazies, 75 000 personnes permises seulement sur 5 ans)29 ainsi que l'autonomie promise30. Meinertzhagen (officier supérieur envoyé par le Foreign Office comme conseiller politique auprès du général Allenby) note dans son journal que l'administration anglaise « devint désespérément infectée par des idées anti-sionistes et pro-arabes31 ... dès mon arrivée j'ai vu que toutes les mains travaillaient contre le sionisme, certains ouvertement, d'autres clandestinement32 ... L'atmosphère du Colonial Office [à Londres] est définitivement judéophobe33 ». Symbole[modifier le code] La Déclaration Balfour est une date marquante pour le mouvement sioniste, et reste emblématique pour Israël. Dès novembre 1918, une parade célèbre son premier anniversaire à Jérusalem34. Significativement, la table de travail de Balfour (ci-contre) est exposée au musée du peuple juif à Tel Aviv. Bibliographie[modifier le code] La Documentation française, Document : la Déclaration Balfour (2 novembre 1917), 2012 (lire en ligne) Olivier Compagnon, « Balfour, déclaration (1917) », 'Encyclopædia Universalis (en ligne). La « Déclaration Balfour » 'Encyclopédie Larousse (en ligne). Jacob Yeredor, « La Palestine et la politique des grandes puissances », Politique étrangère, vol. 13, no 3,‎ 1948, p. 235-244 (lire en ligne) Renée Neher-Bernheim, La Déclaration Balfour : 1917, création d'un foyer national juif en Palestine, Paris, Julliard, 1969, 473 p. Paul Giniewski, Dans les oubliettes de l'histoire : 1. La Déclaration Balfour, Bruxelles-Paris-Louvain, Vander, 1975, 236 pages Walter Laqueur : Le sionisme, t. I, éd. Gallimard, Tel, 1994, (ISBN 2070732525), Jean-Pierre Alem, 1917, la Déclaration Balfour : aux sources de l'Etat d'Israël, Editions Complexe, coll. « Mémoire du siècle » (no 20), 1982, 151 p. (ISBN 9782870270929, ISSN , lire en ligne) Paul Giniewski, « Il y a 70 ans, Sionistes et Arabes signaient la paix », Revue défenses nationale,‎ mars 1989 (lire en ligne) Henry Laurens, La question de la Palestine : 1799-1922, vol. 1, Paris, Fayard, coll. « Archives » (no 36), 1999, 719 p. Yoram Hazony, L'État juif: sionisme, postsionisme et destins d'Israël, éditions de l’éclat, 2007 (ISBN 978-2-84162-142-2, lire en ligne) en anglais[modifier le code] Joseph Mary Nagle Jeffries, Palestine : The reality, vol. 1, Longmans, Green and Co., 1939. Colonel Meinertzhagen, Middle East Diary, Londres, Cresset Press, 1956 (lire en ligne). Neville Mandel, Attempts at an Arab‐Zionist entente: 1913-1914, vol. 1, t. 3, Middle Eastern Studies, 1965 (présentation en ligne). Aharon Cohen, Israel and the Arab World, New York, Funk & Wagnalls, 1970. Samuel M. Katz, Battleground: Fact and Fantasy in Palestine, New York, Taylor, 1973 (lire en ligne). Marianne A. Rhett, The Global History of the Balfour Declaration : Declared Nation, Routledge, coll. « Studies in Modern History », 19 novembre 2015, 168 p. (ISBN 9781317312765, lire en ligne). Notes et références[modifier le code] ↑ Hazony (2007), p. 180 : « Lord Landsdowne est prêt à envisager favorablement ... un projet dont les caractéristiques principales sont l'octroi d'un vaste territoire, la nomination d'un responsable juif à la tête de l'administration (ayant) carte blanche en matière d'administration municipale, religieuse et purement intérieure » (voir lettre de Sir Clement Hill (en) à Leopold Greenberg (en), 14 août 1903. Repris in Die Welt, 29 août 1903).. ↑ Hazony (2007), p. 200. ↑ a et b Giniewski, 1975. ↑ Laurens, 1999, « une campagne de presse en Allemagne demandant que La Porte accorde une autonomie juive en Palestine sous souveraineté ottomane afin que les empires centraux puissent acquérir le soutien du judaïsme mondial ». ↑ « Churchill, Author of 1922 White Paper, Takes Issue with Passfield », Jewish Telegraphic Agency, en ligne. ↑ a b et c Documents diplomatiques français (lire en ligne, p. 62 et suivante). ↑ Liste dans Giniewski, 1975. ↑ Yohanan Manor, Paris-Londres-Jérusalem : les deux déclarations de 1917, Outre-Terre, 2004/4, p. 353-354, contient le texte de la déclaration (lire en ligne).Fac-similé de la lettre sur balfourproject.org. ↑ Lloyd George, War Memoirs, vol. 1 (lire en ligne). ↑ Jeffries 1939, p. 280. ↑ Neher-Bernheim 1969, p. 292-293. ↑ Il s'agit de la Fédération sioniste de Grande-Bretagne et d'Irlande (en). ↑ Déclaration (texte officiel en français). ↑ (en) Texte anglais sur JewishVirtualLibrary.org. ↑ a et b An Arab‐Zionist entente, p. 241. ↑ Le Jeune Turc. ↑ An Arab‐Zionist entente, p. 246 : engagement du Comité du Caire à contrer la propagande anti-juive, et le journal de Hochberg avec ses relais en Allemagne à appuyer la cause arabe. ↑ Central Zionist Archives, Z3/114, S. Hochberg, 17-05-1913. ↑ Israel and the Arab World, p. 116 sq.. ↑ Journal Al Qibla, 23 mars 1918 (deux mois après que Hussein ait été officiellement informé de la Déclaration Balfour), cité par Katz, 1973, p. 128. ↑ Katz, 1973, p. 128. ↑ Il y a 70 ans... ↑ a et b The Weizmann-Feisal Agreement, présentation et texte sur www.mfa.gov.il. ↑ « Déclaration Balfour » sur universalis.fr. ↑ a et b Laurens, 1999, ch. X. ↑ Yeredor, 1948, p. 236. ↑ a b et c Yeredor, 1948, p. 237. ↑ Israel and the Arab World, p. 171 et suivantes. ↑ Yeredor, 1948, p. 238. ↑ Hazony (2007), p. 219 et suivantes. ↑ Meinertzhagen, p. 86 (juin 1920). ↑ Meinertzhagen, p. 88-89. ↑ Meinertzhagen, p. 99 (juin 1921). ↑ (en) Benny Morris, Righteous Victims : A History of the Zionist-Arab Conflict, 1881-1998, Knopf Doubleday Publishing Group, 2011, 800 p. (ISBN 978-0-307-78805-4 et 0-307-78805-9, présentation en ligne), p. 158. Voir aussi[modifier le code] Articles connexes[modifier le code] Conflit israélo-arabe Conflit israélo-palestinien Liens externes[modifier le code] Analyse et documents complémentaires sur le site de l'UIA Notices d'autorité : () v · m Sionisme Généralités Sionisme Peuple d’Israël Terre d’Israël État juif Histoire du sionisme Chronologie Congrès de Bâle Plan Balfour Légion juive Accord Fayçal-Weizmann Palestine mandataire Les Livres blancs Plan de partage Indépendance d’Israël Guerre d’indépendance Immigration juive Aliyah avant le sionisme Yichouv Première Aliyah Seconde Aliyah Durant la Première Guerre mondiale Troisième Aliyah Quatrième Aliyah Cinquième Aliyah Durant la Seconde Guerre mondiale Aliyah Bet Loi du retour Opération Tapis volant Opération Ezra et Néhémie Exode des Juifs des pays arabes et musulmans Aliyah polonaise de 1968 Aliyah d’Union soviétique dans les années 1970 Opération Josué Opération Moïse Opération Salomon Aliyah d’Union soviétique dans les années 1990 Aliyah d’Amérique latine dans les années 2000 Partis, organisations et idéologies Territorialisme Hapoel Hatzaïr Hachomer Hatzaïr Poale Zion Akhdut HaAvoda Mouvements de jeunesse Mapaï Parti travailliste Sionisme libertaire Mapam Sionisme religieux Colonies Avant-poste Kach et Kahane Chai Agoudat Israel Sionisme chrétien Sionisme révisionniste Sionisme travailliste Irgoun Lehi Betar Bnei-Akiva Hérout Sionisme général Likoud Postsionisme Néosionisme Antisionisme Non-sionisme Organisations Organisation sioniste mondiale Agence juive AIPAC Asefat ha-nivharim Histadrout Haganah Kibboutz Moshav Nefesh B'Nefesh Taglit-Birthright Israel Personnalités Theodor Herzl Chaim Weizmann David Ben Gourion Vladimir Jabotinsky Joseph Trumpeldor Golda Meir Menahem Begin Yitzhak Rabin Shimon Peres Ariel Sharon Benyamin Netanyahou Reuven Rivlin Meir Bar-Ilan Yitzchak Yaacov Reines Yosef Burg Moshe Avigdor Amiel Yehuda Leib Maimon Portail sur le conflit israélo-arabe Portail d’Israël Portail de la Palestine Portail des années 1910 <img width="1" alt="" style="border: none; position: absolute;" height="1" src="https://login.wikimedia.org/wiki/Special:CentralAutoLogin/start?type=1x1&quot;&gt; Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Déclaration_Balfour_de_1917&oldid=209258128 ».
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Étaples - Il y a cent ans, les soldats du camp britannique se révoltent

Étaples - Il y a cent ans, les soldats du camp britannique se révoltent | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it
C’est le centenaire d’un événement que l’armée britannique a longtemps cherché à occulter. En septembre 1917, des travailleurs chinois se sont mis en grève à Boulogne et des soldats se sont mutinés à Étaples, plongeant la ville dans le chaos pendant une semaine.
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Verdun : bombardements d’hôpitaux par les Allemands

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"Les midinettes" : ces femmes qui ont lutté pour le repos le week-end

Il y a un siècle, ces femmes se sont mobilisées pour réclamer un meilleur salaire. Elles sont devenues les fers de lance de notre droit du travail.
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L'intervention des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale - L'histoire par l'image

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Les Etats-Unis, qui avaient d’abord résolu de rester neutres, en 1914, sont entrés en guerre, le 6 avril 1917, aux côtés de l’Entente – France, Royaume-Uni, Russie – et de ses alliés – Belgique, Serbie, Japon, puis Italie, Roumanie, Portugal, Grèce et Chine. La « guerre sous-marine à outrance » décidée par les Allemands qui

torpillent les navires commerciaux neutres et leurs intrigues au Mexique ont précipité les Américains dans l’autre camp. Au printemps 1918, les Allemands dégagés du front de l’Est car les Russes se sont retirés du combat à la suite de la révolution d’Octobre (armistice en décembre 1917 et traité de Brest-Litovsk le 3 mars 1918) peuvent reprendre leurs attaques à l’ouest.

Mais, à partir de mars 1918 principalement, les Etats-Unis envoient en Europe une armée qui, au moment de l’armistice, dépassera deux millions d’hommes. Sans cette intervention extra-européenne décidée en 1917, l’Entente était surpassée en effectifs et financièrement ruinée. En juin et juillet 1918, la 2e division américaine contribue efficacement à interdire la progression des Allemands vers Paris.

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20 juillet 1917 : ce que disent les journaux de la situation des fronts - L'histoire en rafale

Que disent les journaux du vendredi 20 juillet 2017 de la situation rencontrée sur les fronts d'après les communiqués officiels qui leur ont été remis? Qu'en Picardie, dans le département de l'Aisne, les tirs d'artillerie sont devenus d'une rare violence dans la région à l'ouest et à l'est de Cerny.
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1074/12 juillet 1917

1074/12 juillet 1917 | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it

Guerre chimique à Ypres Le 22 avril 1915, près du village flamand de Langemarck, dans le secteur d'Ypres, les soldats français voient venir en provenance des tranchées allemandes un épais nuage d'un vert jaunâtre. Ils s'enfuient vers l'arrière. Plusieurs centaines s'effondrent et quelques milliers vont demeurer handicapés à vie ou pendant plusieurs mois.…

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Bataille de Messines – Vimy Foundation

Le 14 juin 1917 la bataille de Messines termina. La première phase des batailles le long de la côte Belge fut un grand succès. Alors que les Canadiens participaient aux raids de diversion, la Force Expéditionnaire britannique a avancé 4 kilomètres sur la crête de Messines redressant la ligne entre le mont Sorrel et Ploegsteert terminant la domination allemande de l’éperon d’Ypres. (Nicholson, Canadian Expeditionary Force, 1914-1919, p. 282). « La victoire absolue et la vitesse à laquelle elle a été obtenue dépassait toute opération préalable du BEF. Seulement la prise de la crête de Vimy par les Canadiens – une opération plus petite dont la deuxième armée a utilisé comme modèle – peut se comparer. » (Nicholson, Canadian Expeditionary Force, 1914-1919, p. 282).
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Parade, le ballet créé par Erik Satie, Pablo Picasso et Jean Cocteau en 1917

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Histoires 14-18 : La bataille de Festubert

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Depuis le printemps, le maréchal Joffre a demandé aux Britanniques de l’aider dans sa grande offensive de l’Artois.

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[Carte] Les épaves de 1917 au large de Saint-Nazaire

[Carte] Les épaves de 1917 au large de Saint-Nazaire | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it
Au large de Saint-Nazaire, une épave sur deux date de 1917. La guerre sous-marine a été déterminante dans l’entrée en guerre des États-Unis… Pascal Collin,
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1917: la guerre et l’Europe basculent

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Le cadre du XXe siècle est défini par les événements de 1917, écrit Olivier Meuwly: l’URSS et les Etats-Unis étende
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Intervention des États-Unis dans la Première Guerre mondiale | L'histoire par l'image

Intervention des États-Unis dans la Première Guerre mondiale | L'histoire par l'image | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it

"La Fayette, nous voilà", les premières participations américaines à la Première Guerre mondiale
Le don de matériel en provenance des États-Unis et la présence tive de jeunes Américains sur le sol français donnent, dès ses débuts, une coloration particulière au premier conflit mondial. C’est, à la suite des travaux du docteur Evans et d’Henri Dunand, une des premières entreprises d’aide humanitaire organisée à grande échelle.
<br>Au moment même de l’annonce de la déclaration de guerre, l’ambassadeur de France aux États-Unis, Jusserand, reçoit de nombreuses lettres, dont les auteurs veulent assurer les Français de toute leur sympathie. Des sommes d’argent sont jointes aux envois. Un grand nombre d’œuvres philanthropiques sont créées, tant en Amérique, où l’on en compte soixante-quinze en mai 1915, qu’en France, où, parmi les quarante-neuf organisations recensées à la même date, l’<i>American Field Service</i> joue un rôle prépondérant. Cette unité assure le transport des blessés du front vers l’hôpital américain de Neuilly, dont la fondation remonte à 1910, ainsi que les transferts depuis cet établissement vers les lieux de convalescence. Elle utilise des voitures Ford «&nbsp;modèle T&nbsp;», dont la fiabilité et la facilité d’utilisation se révèlent très précieuses.

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Watch the 1917 Ballet “Parade”: Created by Erik Satie, Pablo Picasso & Jean Cocteau, It Provoked a Riot and Inspired the Word “Surrealism”

Watch the 1917 Ballet “Parade”: Created by Erik Satie, Pablo Picasso & Jean Cocteau, It Provoked a Riot and Inspired the Word “Surrealism” | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it

In 1917, a handful of Europe’s leading avant-garde artists collaborated on a project that it’s hard to believe actually exists.
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Histoires 14-18 : raids sur Londres

Histoires 14-18 : raids sur Londres | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it

Quand on évoque les bombardements sur Londres, on pense immédiatement au « Blitz » de la seconde guerre mondiale, 50 000  victimes civiles. 

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27 août 1917 : des chasseurs éreintés à Billy-sur-Aisne - L'histoire en rafale

Maurice Bedel observe depuis Billy-sur-Aisne, le lundi 27 août 1917 que des chasseurs à pied du 31e bataillon relevés des premières lignes de tranchées sont arrivés dans la commune au cours de la nuit. Les poilus sont dans un sale état et crasseux à un point. On doit leur porter des regards peu amèn
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1099/6 août 1917: une aide pour aider les régions à reconstruire leur industrie

1099/6 août 1917: une aide pour aider les régions à reconstruire leur industrie | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it

Pour venir en aide aux sinistrés sans attendre la fin des hostilités, le ministre du Commerce fit adopter par le Parlement la loi du 6 août 1917. Un crédit de 250 millions de francs était consenti au ministre pour procéder à des opérations d’achats et de cessions en vue de la reconstitution industrielle des régions envahies. Le ministre du Commerce était chargé d’effectuer les achats nécessaires de matières premières, d’outillage, d’articles et de produits d’entretien, et de procéder à leur distribution par voie de cession.


La loi prévoyait la création d’un organisme particulier, l’Office de Reconstitution industrielle qui devait exécuter ces opérations, sauf celles présentant un caractère commercial qui devaient être confiées à des particuliers – tiers mandataires – habilités par des conventions, et agissant pour le compte de l’État et sous son contrôle.


Le décret d’application du 10 août 1917 précisait l’organisation de l’ORI et ses attributions : centralisation des renseignements sur la reconstitution industrielle, préparation de son programme de travaux, constitution des approvisionnements, fixation des prix de cession, conservation des stocks, conventions avec les tiers mandataires.


https://francearchives.fr/findingaid/488efb3dcff754228c5d9303f67e6739243d0f18

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1917-2017 | colsbleus.fr : le magazine de la Marine Nationale

[#LeSaviezVous 1917-2017] 21 juillet 1917 : lancement du sous-marin français Joessel.
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1081/19 juillet 1917: comité secret au Sénat

1081/19 juillet 1917: comité secret au Sénat | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it
Comité secret au Sénat M. le président. (512). La parole est à M. Henry Bérenger. M. Clemenceau. Je demande la parole pour une observation. J'ai le devoir de faire connaître au Sénat que le rapport dont il va lui être donné lecture par l'honorable M. Henry Bérenger a été adopté à l'unanimité par la commission…
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Grande Guerre : centenaire de la reprise de la Caverne du Dragon par les poilus - L'histoire en rafale

Le 25 juin 1917, les troupes françaises s'emparaient de la Caverne du Dragon. Un hommage sera rendu aux morts français et allemands, le dimanche 25 juin 2017  à partir de 10h30 à la Caverne du Dragon – Musée du Chemin des Dames.  Au programme,  cérémonie officielle publique,  visite exceptionnelle
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9 juin 1917 : ce que disent les journaux de la situation sur les fronts - L'histoire en rafale

Que mentionnent les journaux du 9 juin 1917 d'après les communiqués qui leur ont été adressés par le Grand Quartier Général en ce qui concerne la situation générale rencontrée sur les fronts? Qu'en Picardie, dans le département de l'Aisne, une activité très intense de l'artillerie a été constatée su
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5 juin 1917 : ce que disent les journaux de la situation sur les fronts - L'histoire en rafale

Qu'écrivent les journaux datés du mardi 5 juin 1917 d'après les informations sélectionnées qui leur ont été adressées par le Grand Quartier Général français. Que la lutte d'artillerie est devenue violente au nord-ouest de la ferme Froidmont. Une attaque ennemie, déclenchée sur un saillant des lignes
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L'étrange année 1917 (n° 258) | Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense - Ministère de la Défense

L'étrange année 1917 (n° 258) | Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense - Ministère de la Défense | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it
L'étrange année 1917 (n° 258)
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Bataille au-dessus de l’Alsace centrale

Bataille au-dessus de l’Alsace centrale | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it
Il y a un siècle, le 14 avril 1917, des pilotes canadiens ont décollé de Luxeuil pour aller bombarder, à deux reprises, la ville allemande d
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1917 L’Entrée en guerre des États-Unis | Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense - Ministère de la Défense

1917 L’Entrée en guerre des États-Unis | Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense - Ministère de la Défense | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it
1917 L’Entrée en guerre des États-Unis
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